Entier postal personnalisé et expédié au Maroc en 1998 (collection Football et Politique)
La disparition brutale de Thierry Roland, à 74 ans, la nuit de vendredi à
samedi, laisse un grand vide dans le journalisme sportif (...)
Il faisait partie des immortels de la télé, de ceux dont on n'imagine pas
qu'il puisse brusquement quitter le terrain et nous abandonner à la brutalité de
l'information. Thierry Roland, figure historique et parfois controversée du
football à la télévision, est mort la nuit dernière d'un accident vasculaire
cérébral à l'âge de 74 ans, après 57 ans de carrière professionnelle (...)
Une voix s'est éteinte, familière, même à ceux qui ne connaissaient rien au
ballon rond. Il est vrai que Thierry Roland appartenait d'abord au petit écran
et à son panthéon, de Roger Couderc à Léon Zitrone. Le journaliste sportif avait
ses coups de sang, ses dérapages aussi, mais toujours au nom du sport et de son
attachement viscéral aux couleurs tricolores. Bien sûr, on n'oubliera pas les
petites phrases lâchées en direct. Les directeurs d'antenne auraient voulu les
sanctionner si elles ne s'étaient heurtées aux soutiens des téléspectateurs.
Entré à 18 ans à la RTF, il commente sa première Coupe du monde en 1962 au
Chili avant de rejoindre France Inter en 1969, puis Antenne 2 en 1975. Sur la
deuxième chaîne, il est d'abord associé à Bernard Père, puis à l'ancien joueur
de Saint-Étienne, Jean-Michel Larqué, à partir de 1979. Voix du foot sur TF1
depuis 1984, Thierry Roland avait pris sa retraite en 2005 pour annoncer après
son retour à l'antenne sur M6. Sa vie de journaliste tient du livre des records
: 13 Coupes du Monde, 9 championnats d'Europe, 11 JO ; plus de 1 800 matches… Et
deux Sept d'Or.
Extrait La Dépêche du Midi
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