vendredi 16 novembre 2012

jeudi 15 novembre 2012

14 novembre : les 94 ans de mon grand-père

Eugenio Anduaga (Auch le 18 novembre 2012)

lundi 12 novembre 2012

Une auscitaine réalisatrice de 'Tempête sous un crâne'

Le temps d'une année sco­laire, la réa­li­sa­trice Clara Bouffartigue s'est ins­tal­lée avec sa caméra dans les classes d'Alice et Isabelle, ensei­gnantes dans un col­lège dif­fi­cile de Seine-Saint-Denis. Elle y a tourné 'Tempête sous un crâne', un docu­men­taire qui se joue des cli­chés habi­tuel­le­ment col­por­tés par le cinéma sur le thème de l'enseignement en zone prio­ri­taire.
Tempête sous un crâne, le nou­veau film de Clara Bouffartigue, sort en salle ce 24 octobre. Il pro­pose de suivre, durant une année sco­laire, les péri­pé­ties d'une classe de 4e du col­lège Joséphine Baker de Saint-Ouen, et de leurs ensei­gnantes de fran­çais et d'arts plas­tiques, Alice et Isabelle.
A pre­mière vue, le scé­na­rio de Tempête sous un crâne n'est pas des plus ori­gi­naux. Mais Clara Bouffartigue en donne une interprétation neuve.

Un regard dif­fé­rent sur l'acte d'enseigner

D'abord par le for­mat choisi, puisque Tempête sous un crâne se pré­sente comme un docu­men­taire. La réa­li­sa­trice s'est invi­tée, durant une année sco­laire, aux côtés de l'équipe éduca­tive du col­lège Joséphine Baker de Saint-Ouen. Il en résulte une jus­tesse de ton et un réa­lisme des situa­tions qui peuvent dif­fi­ci­le­ment être obte­nus par la fiction.
Ensuite, le film apporte une autre vision de l'enseignement en zone prio­ri­taire. Ici, pas de stig­ma­ti­sa­tion des élèves ni de mise en avant exces­sive de leurs dif­fi­cul­tés. La réa­li­sa­trice n'occulte pas cette réa­lité ; cours agi­tés, décro­chage sco­laire, inci­vi­li­tés font par­tie du lot d'Alice et d'Isabelle. Mais le film s'attache davan­tage à mon­trer l'énergie déployée par l'équipe éduca­tive du col­lège pour pal­lier ces pro­blèmes dans la mesure du possible.

Un film-vérité

Ce film devrait beau­coup faire sou­rire les ensei­gnants, tant ils se recon­naî­tront dans la plu­part des scènes pro­po­sées. Quant aux non-enseignants, ils pour­ront décou­vrir dans Tempête sous un crâne la réa­lité d'un métier sou­vent mal­mené dans les médias ces der­niers temps.
On peut cepen­dant regret­ter de ne pas en apprendre plus sur les per­son­nages du film. La caméra porte un regard exté­rieur sur les pro­ta­go­nistes et l'on ne sait fina­le­ment que très peu de choses sur eux, ensei­gnants comme élèves. Cela les rend au final moins attachants. Elsa Doladille


samedi 10 novembre 2012

Valls vient de manquer son rendez-vous avec l'Histoire


Cécile Saint-Martin. Aujourd'hui, nous n'avons que six conseillers municipaux EELV élus (deux à Anglet, deux à Hendaye, deux à Boucau) dans les communes et une conseillère régionale (Alice Leiciagueçahar). Forcément, nous espérons faire mieux lors des prochaines municipales. Mais l'essentiel est de peser sur le débat et de porter nos idées sur le terrain. Ici plus qu'ailleurs, on sent une implication de nouveaux militants venus de la société civile, c'est une bonne nouvelle.
Quelle est votre réaction suite à l'arrestation d'Aurore Martin ?
Ce qui se passe avec le MAE, tel qu'il est appliqué dans le cas d'Aurore Martin, est une rupture de confiance très importante, de l'ordre de la trahison. Cette rupture de confiance ne blesse pas que les citoyens, elle porte un coup au processus de paix, ce qui est extrêmement grave. EELV participe au processus en la personne d'Alice Leiciagueçahar (qui est aussi conseillère régionale), qui participe à Bake Bidea, « le chemin de la paix ». L'arrestation d'Aurore Martin, qui participe elle aussi à ce processus de paix, est un signal désastreux, et surtout incompréhensible, de la part des deux gouvernements. Dans le moment historique que le Pays basque est en train de vivre, avec la mise en place du processus de paix suite à la conférence d'Aiete il y a un an, le ministre de l'Intérieur s'est trompé de combat. Il y aurait eu de la dignité à écouter la parole du Pays basque, et de la grandeur à se présenter en médiateur possible. Mais en restant sur une posture répressive sourde et aveugle, monsieur Valls a manqué son rendez-vous avec l'histoire.
EELV défend le projet de création d'une collectivité spécifique Pays basque. Comment avez-vous réagi aux propos du ministre de l'Intérieur qui est contre cette demande ?
Je suis atterrée par l'amalgame fait entre la collectivité Pays basque et ETA dans une interview donnée en Espagne. On se demande à quel gouvernement il appartient. Dans le meilleur des cas, c'est une méconnaissance totale du dossier, dans le pire, c'est un mépris des citoyens et des élus qui s'investissent depuis des années sur ce dossier. Quoi qu'il en soit, Manuel Valls n'a pas mis fin au débat. Et je reste persuadée que la collectivité spécifique permettrait de répondre aux questions majeures sur le transport, le logement, l'agriculture ou l'aménagement du territoire.
Cet épisode a semblé creusé un peu plus le fossé entre Basques et Béarnais.
Le Pays basque et le Béarn n'ont pas la même histoire. J'ai l'impression que les Béarnais pensent moins « Béarn » que nous, nous pensons « Pays basque ». Mais le processus est trop avancé pour qu'on puisse revenir en arrière. Je ne doute pas un instant que cette collectivité verra le jour, c'est le sens de l'Histoire.
En quoi la collectivité pourrait apporter des solutions sur le domaine du logement par exemple ?
C'est difficile d'appliquer des mesures pertinentes sur l'ensemble du territoire. La situation du logement n'est pas la même à Paris que sur la Côte basque par exemple. Dans le cadre d'une gestion territoriale, l'accent pourrait être mis sur la construction des logements sociaux qui fait cruellement défaut ici au regard du nombre exagéré des résidences secondaires. Les logements sociaux permettent aussi de dynamiser le territoire en attirant des jeunes couples. Une bonne solution quand on sait que la population est vieillissante.
Quelle est votre position sur la légalisation du cannabis ?
Le débat ne doit pas être moral. C'est une question de santé publique. Si la légalisation permet de lutter contre les trafics et les inégalités des territoires et qu'il améliore la prévention, comme cela existe aujourd'hui pour le tabac ou l'alcool, alors je suis pour. C'est une pratique sociale très répandue, plus de 4 millions de français déclarent consommer du cannabis. C'est à l'État de s'adapter. Au Portugal, au Pays-Bas, en Australie, la consommation n'a pas augmenté avec la légalisation.
Sud Ouest

vendredi 9 novembre 2012

Louisa Necib

Petit clin d'œil pour le football féminin et son impératrice tricolore

mercredi 7 novembre 2012

mardi 6 novembre 2012

Aux origines de notre Cité


L'origine du nom "Basque" utilisé aujourd'hui vient d'une déformation de "Vascon" qui était l'appellation que les Romains avaient donné au peuple qui occupait alors une grande partie de l'Aquitaine (en France) et du nord de l'Espagne (où "basque" se dit "vasco"). Notons aussi que la prononciation germanique "Wascon" à donné le nom de gascon ainsi que le nom de la région : la Gascogne.

Quand au terme "eusk -" que l'on retrouve dans Euskal Herria (le Pays Basque) ou encore dans Euskalduna (littéralement : "celui qui possède le basque") il viendrait du nom Ausci qui est le nom de la principale tribu en Aquitaine dans l'Antiquité (ce terme a également donné son nom à notre ville d'Auch.

lundi 5 novembre 2012

Rapport Gallois ou le rêve d'un retour vers le passé

"Le Rapport Gallois ou le rêve d'un retour vers le passé. Aaah, le rêve de prospérité des années 60 et 70 dont quelques uns ont bien plus profité que le plus grand nombre. Il y a 40 ans, leurs idées semblaient brillantes. Elles nous ont conduits dans les abîmes d'une crise qu'ils refusent de voir et d'affronter avec un regard et des idées nouvelles. Comment peut-on, à ce point, faire abstraction des réalités, refuser de tirer les leçons du passé? Comment peut-on aujourd'hui imaginer sortir de la crise économique en faisant abstraction de la crise écologique? Et ce n'est pas une question de génération, puisque le Ministre du redressement productif, A. Montebourg est en 1ère ligne, non pas pour construire une économie énergétique alternative mais pour défendre les "recettes à papy" : du nuke et du fossile... Le dérèglement climatique, l'appauvrissement de nos sols, de la ressources en eau, des ressources naturelles, la perte de la biodiversité, etc... ne seraient, pour eux, qu'une vue de l'esprit ? Cela relève au mieux du cynisme et du renoncement, au pire de l'incapacité et l'incompétence à faire face aux enjeux d'une crise systémique qui marque la réalité d'un nouveau siècle. On pensait qu'on avait tous échappés au "Bug de l'an 2000"... manifestement celui-ci aurait touché certains de nos responsables politiques et économiques." 

samedi 3 novembre 2012

Nous sommes tous Aurore Martin!

Aurore Martin a été arrêtée : la militante basque risque 12 ans de réclusion

Archives - J'avais déjà alerté sur les menaces qui planaient sur Aurore en 2011 :
http://alexisboudaud.blogspot.fr/2011/06/tentative-darrestation-daurore-martin.html
Après l'interpellation de la militante de Batasuna Aurore Martin - première Française remise à l'Espagne dans une affaire basque - sur des faits interdits en Espagne mais autorisés en France [Madrid reprochant à Aurore Martin d'avoir participé en Espagne à des réunions publiques comme membre de Batasuna, parti considéré comme le bras politique de l'organisation séparatiste basque ETA par l'Espagne où il est interdit alors qu'il est légal en France], de vives protestations naissent partout en France et en Espagne!
La jeune femme, qui avait échappé de justesse à une première tentative d'arrestation à Bayonne en juin 2011 [ses proches l'avaient aidée à se réfugier dans un café et la police avait renoncé à l'y arrêter] a finalement été incarcérée vendredi à Madrid après avoir été présentée à un juge de l'Audience nationale (tribunal chargé notamment des affaires de terrorisme). Elle encourt 12 ans de prison pour "appartenance à une organisation terroriste".


Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, a qualifié cette interpellation de "honte". "Ce que (Claude) Guéant (précédent ministre de l'Intérieur) n'avait pas osé faire, le ministre Valls vient de le commettre", a-t-il dénoncé. Selon lui, "les parlementaires communistes interpelleront le gouvernement" la semaine prochaine à ce sujet.
Europe Ecologie-Les Verts (EELV) Aquitaine et Pays basque se sont dits "choqués" tandis que le député-maire EELV de Bègles (Gironde) Noël Mamère a estimé que M. Valls "joue un jeu extrêmement dangereux dans le but de soigner son image de ministre de l'Intérieur intransigeant".
Lundi, un entretien de M. Valls au quotidien espagnol El Pais avait déjà suscité l'indignation de plusieurs élus basques, de gauche comme de droite, le ministre semblant lier l'existence d'une collectivité basque au fait que l'ETA dépose les armes.
"Ironie de l'histoire, la première exécution du mandat d'arrêt européen contre une ressortissante du Pays Basque Nord risque de voir le jour sous un gouvernement à majorité socialiste", a commenté de son côté le NPA, tandis que le Parti de Gauche a observé que "là où en 2011, Guéant et Sarkozy avaient reculé (...) Valls et Hollande n'ont pas hésité une seconde à livrer" une Française "poursuivie pour des faits légaux dans notre pays".
Lors d'une conférence de presse à Bayonne, Batasuna a estimé que M. Valls avait "cassé un accord tacite", doutant du caractère "fortuit" de l'arrestation. Selon le mouvement, "8 à 12" militants basques français sont encore sous le coup de MAE non activés.
Aurore Martin a aussi reçu le soutien du groupe Corsica Libera à l'Assemblée de Corse et de Partis et Peuples Solidaires, une fédération de partis régionalistes et autonomistes.

Commentaires


"Le socialisme réel ! 
Après la fraternisante embrassade avec le premier ministre de droite extrême israélien à Toulouse hier le gouvernement de "gauche" innove une fois de plus en lâchant une citoyenne française a la droite espagnole.
Bravo. 
Chaque jour ils en accumulent une défaite, économique (affaire des pigeons et autres animaux de basse cour), social (peugeot citroen), militarisme (nouvelle guerre au Mali), répressive (Notre Dame des Landes) écologique ( Fessenheim) et tant d'autres signaux qui font que le "peuple de gauche" ou ce qu'il en reste se détourne d'eux.
Socialiste attention à l'eau qui dort ! " Degage68 le 02/11/2012, à 08h10

"Curieuse justice et police d'état. Où le banquier qui met des milliers de gens au tapis est glorifié, avec parfois un lampiste qui paye, où le peuple est sans cesse bafoué. Les gouvernants changent les actes demeurent. 
C'est comme ça que les grandes révoltes surgissent, toujours destructrices, parfois salvatrices " Tach le 02/11/2012, à 08h18

"Je vois que la lutte anti-terroriste progresse et là franchement on se sent plus en sécurité! Livrer pieds et poings liés une dangereuse terroriste militante d'un parti autorisé en France vers un autre pays où cette même lutte a pris une dimension hystérique qui criminalise l'action politique, c'est vraiment un scandale! Peut-on accepter cela au pays des droits de l'homme?
Réfléchissez-y deux secondes Monsieur Valls! " Pey rebedech le 02/11/2012, à 08h58

"Cette triste arrestation montre le manque de réflexion des gouvernements espagnol et français. Dépassés par les évènements qui se produisent en Euskal Herri, ils offrent une réponse d'un autre temps avec une opération policière qui n'avait pas lieu d'être. Le Pays Basque se construit jour après jour. 
Que cela déplaise ou non aux jacobins français ou aux nationalistes espagnols, le Pays Basque et la Catalogne seront un jour indépendants. " Bernat le 02/11/2012, à 09h13

jeudi 1 novembre 2012

Indignons-nous!

Un nouveau Larzac à Notre Dame des Landes

Le grand Bond en avant

Par Jean- Christophe Buisson
Cinquante ans, le plus bel âge de la vie? Pour James Bond, aucun doute. Une bonne décennie - voire plus - qu'on ne l'avait pas vu aussi rayonnant, efficace, drôle, séduisant, sensible et émouvant. Les scénaristes de Skyfall ont compris que c'est dans les meilleurs pots qu'on fait les meilleures soupes. Surtout celle aux Broccoli (producteurs de la série des James Bond de père en fille depuis 1962). Ils ont donc, avec raison et succès, repris les ingrédients classiques d'une recette éprouvée :
- une séquence d'ouverture époustouflante avec fusillades nourries; course-poursuite échevelée en voiture (Audi vs Range Rover) dans les rues d'Istanbul, puis en moto sur les étroits toits ottomans du Grand Bazar; bagarre spectaculaire dur un train s'achevant par la mort de 007 (une mort éphémère, bien entendu; un type qui a survécu à la fin de la guerre froide, trois mariages, la retraite de Sean Connery ou l'arrivée sur le marché de l'espion pêchu Jason Bourne ne meurt jamais vraiment);
- un héros fatigué, sombrant dans l'alcool, le découragement et le cynisme avant de relever la tête et de reprendre du service (secret);
- une James Bond woman (Bérénice Lim Marlohe) d'autant plus convaincante qu'on la voit peu; 
- tout plein de voyages exotiques en Orient moyen (Turquie) ou extrême (Macao et ses casinos, Shanghaï et ses bandits fourbes et cruels), mais aussi dans les entrailles de Londres et les landes herbues d'Ecosse (berceau familial de Bond);
- une nostalgie de bon aloi avec mille clins d'oeil au passé, le retour en fanfaron d'un Q rajeuni, un recours à la panoplie de référence de 007 (Walter PPK et Aston Martin), ect.
Ajoutez à cela une pincée de vrai drame psychologique, de substantielles rasades d'humour, deux grands comédiens(Daniel Craig et Javier Bardem en bandit pas manchot et psychiquement bien atteint, façon Anthony Perkins dans Psychose), une photographie sublime (Roger Deakins) et nous voilà réconcilié avec une franchise que vous croyiez agonisante. Bond est vraiment éternel.

Post-filmum : dire à une fille "Je fais plein de choses à l'ancienne" pour la mettre dans son lit, il n'y a que Bond pour oser le faire. Et réussir son coup!