vendredi 22 octobre 2010

Auch est, depuis ce matin, approvisionné en carburant

Le déblocage de la totalité des dépôts de carburants a été ordonné par le gouvernement

Nicolas Sarkozy reste inflexible face à la mobilisation contre la réforme des retraites, qui se décline sous forme de manifestations, de blocages et de perturbations.

Le chef de l'Etat a ordonné le déblocage de la totalité des dépôts de carburants, mercredi, en marge du Conseil des ministres, confirmant ce qu'avait dit Brice Hortefeux un peu plus tôt. Objectif du président : "rétablir au plus tôt une situation normale", alors qu'environ 4.000 stations sont en manque d'essence ou de gasoil.

Le président a également répété que la réforme des retraites irait "à son terme".
"Je mènerai à son terme la réforme des retraites, car mon devoir en tant que chef de l'Etat est de garantir aux Français qu'eux-mêmes et leurs enfants pourront compter sur leur retraite et que le niveau des pensions sera maintenu", a-t-il lâché. Il avait répété, dès sa prise de fonction, ne pas avoir eu le mandat des français pour réformer les retraites ... mais les promesses n'engagent que ceux qui y croient, n'est-ce pas?

Tous les points stratégiques vont être contrôlés par les forces de l'ordre

mardi 19 octobre 2010

Attention Sarko!! Nous sommes plus nombreux dans les rues qu'en 1789!

Les jeunes sont mobilisés dans toute la région Midi Pyrénées


Mardi 19 octobre à Revel, des centaines de jeunes manifestent au coeur de la cité

samedi 16 octobre 2010

Les jeunes ont manifesté très nombreux ... un samedi! !!!!!


La mobilisation de ce samedi 16 Octobre a rassemblé encore davantage de manifestants qu'il y a quinze jours et une cortège de jeunes impressionnant!!

La mouvement de protestation contre les retraites ne s'essouffle pas à Toulouse. Alors que la manifestation du 12 Octobre avait battu tous les records avec 30 à 145 000 personnes dans les rues, la mobilisation de ce samedi a encore rassemblé énormément de monde entre St Cyprien et les Allées Jean Jaurés.
Selon les syndicats, la manifestation de ce samedi 16 Octobre a rassemblé 130 000 personnes, la préfecture avance de son côté le chiffre de 24 000.


Il y a déjà 2 ans, "20 Minutes" publiait cette photo; Sarko n'a toujours pas compris.

mercredi 13 octobre 2010

Le mouvement de protestation s'amplifie

Photo DDM, Michel Labonne

Le gouvernement campe sur ses positions tandis que les syndicats passent à la vitesse supérieure. Nouvelles manifestations prévues jeudi et samedi. Assemblées générales dans plusieurs entreprises ce matin. Risque de blocage dans les transports et spectre d'ene pénurie de carburant. Contrairement à ce qu'espérait l'Élysée, le projet de réforme des retraites ne convainc pas l'opinion.

Le mouvement de protestation ne faiblit pas. Bien au contraire. Le 23 septembre dernier, les syndicats estimaient à 120 000 le nombre de manifestants à Toulouse ; hier, ils en ont compté 145 000. À Paris, Marseille, Lyon, les défilés étaient aussi plus fournis. Ce que reconnaît le ministère de l'Intérieur, citant le chiffre d'1,2 million de manifestants en France, contre 997 000 le 23 septembre dernier.

Pour les syndicats, dont les chiffres diffèrent de ceux du ministère de l'Intérieur, c'est une mobilisation record qu'a connu hier le pays, avec 3,5 millions de personnes dans les rues.Le leader de la CGT Bernard Thibault annonce une poursuite du mouvement. Dans la foulée des manifestations, des assemblées générales de cheminots ont voté la reconduction de la grève : c'est le cas à la RATP, et à la SNCF en Midi-Pyrénées. Les syndicats ciblent le secteur des transports qui, à lui tout seul, peut faire caler le pays.

Peu de trains, et la voiture en panne sèche ? Onze des douze raffineries de la métropole sont affectées par des grèves, parfois partielles, mais reconductibles. L'Ufip, l'Union française des industries pétrolières, estime que d'ici une semaine, la grève du port de Marseille qui fournit six grandes raffineries en France pourrait entraîner une pénurie de carburant dans la région Sud.

Le Premier ministre François Fillon s'est montré inflexible : « Nous sommes décidés à mener cette réforme à terme parce qu'elle est raisonnable ». Il n'en reste pas moins que l'entrée des jeunes dans le mouvement inquiète Matignon.

François Fillon et la socialiste Martine Aubry se sont renvoyé hier la responsabilité d'un éventuel risque de radicalisation de la mobilisation. De son côté, Ségolène Royal, l'ex-candidate PS à l'élysée, s'adressant aux jeunes hier sur TF1 les a «appelé à descendre dans la rue, mais de façon pacifique.» Jean-Michel Baylet, le président du PRG, quant à lui s'inquiète «de cette situation qui pourrait être très tendue» et demande la suspension du projet de réforme.

L'automne pourrait être chaud.

La Dépêche du Midi par Sabine Bernède

mardi 12 octobre 2010

62 ans? 67 ans? Encore en poste? Et le travail de nos jeunes on y pense?

© AFP Anne-Christine Poujoulat

Rejoindront-ils massivement le mouvement social, [..]? Craignant d’ores et déjà l’entrée de la jeunesse dans la mobilisation contre la réforme des retraites, l’exécutif a pris les devants ces derniers jours. Accusant d’«irresponsabilité» et d’instrumentalisation ceux qui appellent les lycéens et étudiants à venir grossir les cortèges. Ou tentant d'amadouer ces derniers.

Sur Public Sénat, Eric Woerth cite en vrac «le parti socialiste, les Verts ou le NPA et l’extrême gauche». «Quand je vois appeler à la mobilisation des jeunes, c’est d’une irresponsabilité totale, ou d’un électoralisme forcené», s'emporte-t-il, ce lundi. Promouvant son projet de loi, actuellement débattu par les sénateurs, le ministre du Travail va jusqu’à décrire la jeune génération comme les bénéficiaires de la réforme: «Vous voulez que les jeunes n’aient pas de retraites? Vous voulez que le système par répartition s’effondre?»

«Les jeunes ont toujours fait preuve de maturité»
Dès vendredi dernier, après les premières manifestations de lycéens de jeudi, le conseiller social de l’Elysée, Raymond Soubie avait donné le ton, jugeant «totalement irresponsable que des adultes en situation de responsabilité dans certaines organisations invitent les lycéens» à défiler. Et invoquant à son tour tout le bien que le pouvoir voudrait à ses cadets: «C’est le gouvernement qui est prévoyant pour eux parce que c’est pour leur retraite qu’on travaille.»

Dernier argument que renverse Quentin Delorme, du bureau national de l’Union nationale lycéenne (UNL), leur première organisation syndicale. «C’est vraiment étonnant comme déclaration, et surtout complètement contradictoire. Aujourd’hui, on nous dit qu’on n'a rien à faire dans la rue alors que le gouvernement défend sa réforme en soutenant qu’elle est faite pour les jeunes!», pointe-t-il, joint par Libération.fr. «On a le droit de manifester dans la rue pour défendre nos droits. Vouloir nous en priver avec des déclarations de ce type, c’est irresponsable», retourne Quentin Delorme, dénonçant des «provocations» de Rayond Soubie et de Luc Chatel.

Comme la vingtaine de mouvements de jeunesse réunis dans le collectif «La retraite, une affaire de jeunes!», l’UNL, mais aussi la Fidl, deuxième organisation lycéenne, appellent à participer aux manifestations de mardi.

Quant à l’Unef, première organisation étudiante qui a appelé à une journée «fac mortes», mardi, son président Jean-Baptiste Prevost, dénonce une «petite musique désagréable» entonnée par Soubie et le ministre de l’Education qui consisterait à «monter en épingle des incidents en marge des manifestations». Assurant sur Europe 1 que «les jeunes ont toujours fait preuve de maturité», il renvoie au gouvernement la critique: «On instrumentalise les jeunes quand on réforme en leur nom sans leur donner le droit à la parole.»
Libération

samedi 9 octobre 2010

Premier pas du mouvement écologiste à Castanet Tolosan

Europe écologie et les Verts ont fondé, dans une même aspiration au dépassement, le nouveau mouvement unifié de l’écologie politique, prolongeant ainsi la dynamique des campagnes européenne et régionales.

La nouvelle étape, après les européennes et les régionales est la conclusion de nos réflexions, de nos travaux collectifs, de notre envie de rassemblement. Elle doit permettre, tout à la fois, d’affirmer la force de notre identité politique et de donner au mouvement unifié de l’écologie, par lequel nous affirmerons cette identité, les moyens de son enracinement durable dans les territoires.

Au cours de ces Assises territoriales du 9 octobre, et par le vote par correspondance qui les complètera, tous-tes les adhérent-es du rassemblement des écologistes en Midi-Pyrénées sont invités à s'exprimer et votent sur les dispositifs règlementaires et les textes fondateurs du mouvement unifié de l’écologie.

Le 9 octobre à Castanet Tolosan et lors du vote par correspondance, les acteurs de la vie de l'écologie politique ont donc fait le premier pas vers un mouvement de rassemblement fondé sur un Manifeste et des Statuts.

De nombreuses nouvelles personnes ont adhéré au processus Europe Ecologie / Les Verts et participé aux débats réunissant notamment Catherine Grèze, députée europénne, de nombreux conseillers régionaux dont Guillaume Cros, François Simon et Gérard Onesta ainsi que des représentants de Régions et Peuples Solidaires ou MEI. Le département du Gers étaient représenté par Fatma Adda, conseillère régionale, Marie Claire Gotti & Bénédicte Mello représentantes du comité Europe Ecologie du Gers, Dominique Martel, Rui Oliveira Santos et Alexis Boudaud.

mercredi 6 octobre 2010

Les IUT de la région dénoncent un budget raboté

Photo DDM, D. P.

Les IUT de Toulouse, Albi, Auch, Castres et Tarbes dénoncent une baisse de leur dotation budgétaire de 26 %. L'université Paul-Sabatier, leur tutelle, assure avoir été obligée de faire des choix.

Avec 25 % en moins sur la dotation budgétaire attribuée par l'université Paul Sabatier (Toulouse), les IUT d'Albi, Auch, Castres, Tarbes et Toulouse « ont-ils encore un avenir » ? La question posée récemment dans une motion prise le 30 septembre par le conseil de l'IUT A Paul Sabatier et le 24 septembre par l'IUT de Tarbes illustre le bras de fer engagé entre les instituts universitaires de technologie et leur tutelle financière, l'université. Depuis l'entrée en vigueur de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU), le 10 août 2007, les IUT ont perdu leur autonomie budgétaire. « L'ensemble des moyens attribué par le ministère est désormais centralisé par l'université qui nous reverse une dotation pour l'année, rappelle Patrick Laurens, directeur-adjoint de l'IUT Paul Sabatier. Le problème, c'est que l'an passé notre dotation était de 6,2 millions d'euros, Tarbes mis à part, et cette année, la dotation est tombée à 4 millions d'euros, soit 26,1 % de réduction. La conséquence, c'est que les heures d'enseignement, qui sont une des seules variables d'ajustement, pourraient en être affectées. La solution, ce sera peut-être de les réduire, voire de réduire nos effectifs de 1 500 étudiants. Nous en avons 6 700 actuellement ». Du coup, ils réclament un « arbitrage urgent de la ministre [de l'enseignement supérieur Valérie Pécresse, N.D.L.R.] ». Un congrès des IUT de l'université Paul Sabatier doit se tenir le 19 octobre pour tenter de trancher la question. « L'argument de l'université, c'est de dire qu'il manque plusieurs milliers d'euros pour le budget et qu'il faut faire des coupes claires. Mais il y a aussi une volonté de ne pas laisser les IUT fonctionner comme avant », s'inquiète Patrick Laurens.
La Dépêche du Midi par Gérald Camier

lundi 4 octobre 2010

Au Brésil, une vague écolo nommée Marina Silva

REUTERS/Sergio Moraes

Une star est née. Même éliminée du second tour, la candidate écologiste est la grande gagnante du scrutin présidentiel de ce dimanche. Un Brésilien sur cinq a voté en faveur de cette ex-ministre de l'Environnement née en Amazonie, jadis analphabète, et dont l'avenir paraît très prometteur.

Contrairement aux prévisions des sondages pour le premier tour, le raz de marée en faveur de Dilma Rousseff, "la dauphine de Lula", n'a pas eu lieu. C'est une importante déception pour le camp de la candidate du Parti des travailleurs (PT), qui recueillle néanmoins près de 47% des suffrages. Son adversaire social-démocrate José Serra (PSDB) en totalise 32,6%. C'est mieux que les 26% à 30% prévus pas les différents instituts. D'autant que son parti, au niveau local, a conqui dès le premier tour les deux Etats les plus important du Brésil: São Paulo et le Minas Gerais. En chiffres absolus, 14,5 millions de voix (sur un total de 111 millions de suffrages exprimés) séparent Dilma Rousseff et José Serra, qui s'affronteront lors du second tour, le 31 octobre.

Avec près d'un électeur sur cinq en faveur de Marina Silva (Parti Vert, PV), le mouvement écologiste remporte un considérable succès. Leur candidate recueille 19,3% des suffrages, soit 19,6 millions de voix, c'est à dire presque le double des prévisions des instituts de sondages. Il s'agit d'une lame de fond: l'ex-ministre de l'Environnement de Lula (démissionnaire du gouvernement Lula en 2008) arrive d'ailleurs en tête dans la capitale Brasilia et en seconde position dans quatre des 27 Etats brésiliens: celui de Rio de Janeiro, celui de Pernambouc (région natale de Lula) ainsi que dans deux Etats amazoniens (Amazonas et Amapa, limitrophe de la Guyane française).

Qui sont ses électeurs?

Le succès de "Marina", dont le candidat à la vice-présence n'est autre que le PDG de Natura Guilherme Leal, l'une des 500 plus grandes fortunes du monde, témoigne d'une nette progression de la conscience écologiste dans un pays qui abrite la plus grande forêt primaire du monde. Et cela, en dépit du faible temps d'antenne (calculé en fonction de la représentation des partis au Congrès) dont disposait le Parti Vert à la télévision pour défendre ses positions sur le changement climatique et sur la déforestation de l'Amazonie.

Le score de "Marina" traduit, aussi, la déception des électeurs vis à vis de la campagne sans relief et terriblement ennuyeuse menée par les deux principaux candidats, tous deux dépourvus également de charisme. Par contraste, la candidate au look de jeune fille modèle, dégageait une force et un rayonnement palpable malgré son allure frêle et sa voix d'adolescente.

Si les jeunes citadins constituent la base de son électorat, la candidate écologiste profite également d'un phénomène d'identification de la part de l'électorat populaire. Car à l'instar de Lula, Marina Silva est une enfant du peuple dont la trajectoire force l'admiration: issue d'une famille pauvre qui comptait onze enfants dans l'Etat amazonien de l'Acre, elle a travaillé en forêt comme récolteuse de latex bien avant d'avoir de devenir adulte. Et elle fut analphabète jusqu'à l'âge de 14 ans avant de réussir des études supérieures à force de volonté.

Un avenir prometteur

Le surgissement de Marina Silva dans le paysage présidentiel rappelle d'ailleurs celui de Lula en 1989. Comme l'actuel chef de l'Etat à l'époque, Marina fait aujourd'hui figure d'outsider et de candidat éthique. Mais il y existe une différence: pour sa première candidature présidentielle, Marina fait encore mieux que Lula qui, à l'époque, avait recueillis 17% des votes. Ce qui laisse augurer d'un avenir électoral prometteur.

Une certitude: Marina Silva, 50 ans, s'est installée dans le paysage politique pour durer. Dans deux ans, la conférence mondiale RIO +20 sur le réchauffement climatique lui offrira d'ailleurs une belle tribune internationale. Dans l'immédiat, ses presque 20 millions d'électeurs font l'objet d'une âpre convoitise de la part de Dilma Rousseff et José Serra. Le Parti Vert va rapidement réunir une assemblée plénière pour définir sa position officielle avant le second tour.

On imagine difficilement la candidate écolo, qui a fait l'essentiel de sa carrière politique au sein du PT de Lula (avant sa démission du gouvernement et du parti en 2008) appeler à voter pour José Serra, l'ex-gouverneur de São Paulo qui passe pour le représentant du camp conservateur. Mais un soutien déclaré à Dilma Rousseff serait également surprenant. Lorsqu'elles appartenaient au même gouvernement, les différends entre la ministre de l'Environnement, Marina, et celle de la Maison Civile (équivalent de Premier ministre), Dilma avaient fini par déboucher sur la démission de la première.

La stratégie pour les Verts brésiliens et leur championne paraît claire: continuer à creuser le sillon de la "troisième voie", en vue d'une récolte encore meilleure à la prochaine élection.
L'express par Axel Gyldén

dimanche 3 octobre 2010

Mobilisation : la guerre des chiffes

Photos DDM Michel Viala

La rue ne faiblit pas … la guerre des chiffres encore moins … « Selon la police, nous sommes quatre » ai-je entendu au sein même de la manifestation. Une chose est sûre, la manifestation a été celle qui réunissait le plus grand nombre d’individus en colère que j’ai pu voir de mes yeux. J’avais certes participé depuis 1995 à de nombreuses mobilisations mais essentiellement à Auch où les records avoisinent les 10 000 personnes. Avec un regard particulièrement objectif, à 11h, je pouvais estimer à 80 000 le cortège quittant Saint-Cyprien vers la Garonne … Selon les sources officielles, à peine 28 000 personnes battaient le pavé samedi : les manifestants sur les trottoirs, les mineurs ainsi que l’ensemble des chômeurs ou des retraités ont dû être écartés du comptage minutieux des autorités. Les syndicats reconnaissent, également de leur côté, avoir gonflé un peu les chiffres : bilan « entre 125000 et 28000 personnes, hier, dans les rues de Toulouse » titre la Dépêche du Midi. Même la solution d’un huissier de justice mandaté par la Police à Albi n’avait pas permis de réduire l’écart entre des systèmes de comptage bien différents. Le gouvernement a peur d’une contagion de révoltés et les organisateurs la souhaitent !
A Auch, la mobilisation a été une nouvelle fois importante malgré les nombreux auscitains qui ont dû, comme moi, rejoindre le cortège toulousain. http://www.sudouest.fr/2010/10/04/le-mouvement-contre-la-reforme-ne-plie-pas-202478-2277.php
Soyons nombreux pour défendre le droit à la retraite que nos aînés nous ont légué après de longs combats sociaux! Faisons nôtre une maxime dans l’air du temps: Moins de pénibilité pour nous tous, imposons la retraite à 57 ans à Sarko!