mardi 30 novembre 2010

News du Pays d'Auch

Au Comité Territorial de Pilotage du Pays d'Auch, plusieurs dossiers ont été étudiés en particulier :
-la création d'un hôtel d'entreprises agroalimentaires AGROPARC à Auch
-la création d'une Maison de l'Enfance à Mirande
-la réalisation d'un complexe cinématographique avec CINE 32
-la restauration de l'Escalier Monumental avec un commencement des travaux en 2012 pour le second pallier de l'aile Nord
-ainsi que des études préalables, études de faisabilité ou missions d'assistance à maitrise d'ouvrage pour la mise en œuvre de projet notamment celui du prolongement des berges du Gers grâce à une voie verte allant d'Auterive à Roquelaure.

De plus, depuis de nombreuses semaines, un dossier de presse hebdomadaire est mis en ligne sur le site du Pays http://pays-auch.org/
A vos claviers ....

vendredi 26 novembre 2010

Un Tramway nommé soupir ...

Faute d'accord syndical, il n'y aura pas de tramway ce week-end: l'inauguration a été annulée. Tisséo espère ouvrir l'exploitation ce lundi mais le syndicat Sud appelle à la grève.

Le tramway de Bordeaux avait été paralysé par des incidents techniques lors de son lancement. Celui de Toulouse, qui devait être inauguré aujourd'hui, est, lui, englué dans un conflit syndical. Le tramway ne circulera pas ce week-end sur la nouvelle ligne T1. Hier, à l'issue du conseil municipal de Toulouse, le maire Pierre Cohen, qui est aussi le président de l'autorité organisatrice des transports en commun (le SMTC-Tisséo) l'a annoncé publiquement.

« Suite à des discussions ce matin (hier-NDLR) dans le cadre de commissions paritaires, et face au durcissement d'au moins un des syndicats, à sa volonté de casser, je dirais même de saboter l'inauguration, l'ensemble des membres du conseil d'administration a décidé d'annuler l'inauguration », a indiqué Pierre Cohen, qui a pointé du doigt le seul syndicat Sud : « Nous ne sommes pas prêts à accepter le chantage », même si l'appel au blocage du dépôt était lancé par CFDT, CGT, FO et Sud.

La fête gâchée

Devant la perspective d'une inauguration de tramway sans tramway, le président du Grand Toulouse a préféré « montrer que l'inauguration réduite aux flonflons, aux petits fours et au champagne ne nous intéresse pas ». Le président de Tisséo a ainsi regretté : « Nous pensions que ce devait être une fête pour la population ».

Exit, donc, le week-end de découverte du tramway (gratuit pour l'occasion) et le show de rue qui devait accompagner la fête, créé par la Compagnie La Machine. Les rames resteront à quai, dans le dépôt de Garossos, tout le week-end.

En revanche, la direction de Tisséo a annoncé le maintien du lancement commercial du tramway pour ce lundi, en dépit de la menace de grève (lire ci-dessous). La mise en place des lignes de bus modifiées en fonction du tramway est, elle aussi, maintenue.

Seul point positif, les petits fours et plats commandés au traiteur pour l'inauguration sont donnés par Tisséo au CCAS, aux Restos du Cœur et au centre pour SDF du Ramier. Sauf le champagne.

La Dépêche du Midi par Ph. E.

jeudi 25 novembre 2010

Régis Godec nominé à la Grande cérémonie Cassoulet 2010

Aujourd’hui le premier à mériter attention est un jeune élu vert en la personne de Régis Godec. Voilà une personnalité intéressante. D’une part sa jeunesse est un atout à l’intérieur d’un groupe municipal composé pour l’essentiel de quinquas ; son destin politique est donc devant lui. Son groupe semble lui faire confiance et malgré les tensions internes -issues des courants- il mène avec justesse au sein de la municipalité les actions confiées. Peut-on lui reprocher sa lenteur dans ces initiatives? Certainement pas car il dépend d’un collectif parfaitement inadapté à la décision et sa couleur politique est, aux yeux des socialistes « un mal nécessaire » vécu comme une contrainte.

http://www.dailymotion.com/video/xaw5jn_invite-du-jour-regis-godec-22-10-09_news

L’aménagement du site de la Cartoucherie est sous sa responsabilité. Il s’agit de proposer un « éco quartier » ; une façon habile de densifier l’habitat et les services connexes dans un site urbain de proximité. Cela ne résoudra pas l’absence de politique urbaine à l'échelle de la ville mais participera à la prise de conscience du plus grand nombre. L’habitat vertical peut ressembler à autre chose qu’un amas de briquettes roses sans âme (chère à J.L.Moudenc).

Retrouvez ses prises de positions sur son blog. De l'Euro de Foot au devenir des terrains de la Foire Exposition ou de Francazal sa position et celle de son groupe pourrait éveiller quelques consciences (extraits du blog par Marius)

Pour en savoir plus sur la Grande cérémonie et le Prix Cassoulet 2010 -cliquez ici-

samedi 20 novembre 2010

L'exemple même de mauvais investissements ... notre argent part en fumée sur la N124!!

Encore 7 ans de travaux avant que la nationale 124 soit intégralement à deux fois deux voies entre Auch et Toulouse/Photo DDM. archives. N.D

Le préfet de Région confirme aux élus que l'on est « dans les temps » pour la fin en 2017 de la mise en deux fois deux voies de la 124 entre L'Isle-Jourdain et Auch

L'achèvement de la mise à 2X2 voies entre Aubiet et Auch, la mise à 2X2 voies entre Gimont et l'Isle-Jourdain ainsi que la déviation de Gimont sont « encore » à faire avant qu'enfin la mise en 2X2 fois de la nationale 124 Toulouse-Auch soit effective. Elle le sera en 2017 a réaffirmé hier le préfet de région Dominique Bur. Autour de lui, le préfet du Gers Denis Conus, Charles Marziani représentant Martin Malvy président du conseil régional, Philippe Martin président du conseil général et le maire d'Auch Franck Montaugé président de Grand Auch, ont confirmé qu'à la lumière des échanges ayant nourri la réunion du « comité de suivi » qui venait de tenir à la préfecture à Auch, rien ne permet en effet de douter que cette échéance sera respectée. Elle avait été actée le 19 décembre dernier lorsque l'Etat, financeur à 45 % de tout ce qu'il reste à faire estimé à 215 millions d'€, la région (32 %) et le département (23 %) signèrent la « convention » relative aux financements et au calendrier des trois chantiers restants. Un seul est réellement en cours : l'aménagement Auch-Aubiet. La 2X2 voies en 2012 a-t-il été réaffirmé. Pour ce qui est des deux autres tronçons, « les financements sont là pour financer les études et réaliser les aménagements fonciers ». Dans ce cadre « c'est fin 2012, début 2013 » que seront réalisées les acquisitions foncières nécessaires à la déviation de Gimont. Profitant de la présence du préfet Bur, Franck Montaugé non sans avoir souligné que quatre communautés de communes dont celle qu'il préside participent au financement de cette mise à 2X2 voies (« dossier prioritaire pour Auch aussi »), a plaidé pour le contournement Est de sa ville. Pour sa part Philippe Martin a insisté sur le fait que « la RN 124 ne s'arrête pas à Auch ». Elle doit être à 2X2 voies jusqu'aux Landes ! L'élu qui « s'étonne » d'avoir « mal compris » Philippe Devedjian alors ministre de la relance (« quand il nous avait annoncé 4 M€ au nom de cette relance pour la 124, on avait logiquement compris que l'Etat donnait cette somme et non qu'il se contenterait de 1,8 M€, à charge pour les collectivités d'ajouter 2,2 M€ pour faire le compte ») mettra « le dossier 124 » à l'ordre du jour de la prochaine séance plénière du conseil général le 10 décembre.
La Dépêche du Midi

dimanche 14 novembre 2010

Europe-Ecologie-Les Verts est né

Hier [le 13 novembre 2010] à Lyon, les verts sont morts, pour que puisse naître Europe-Ecologie les Verts. Le nouveau grand mouvement représentant l'écologie politique a réussi son premier pari : exister, et son second pari : réunir près de 2000 militants pour ses assises fondatrices.
(photo Guilhem Latrubesse, François Alfonsi)

Troisième pari tenu également : pas une fausse note n'a entaché le formidable unanimisme de cette fondation où, des orateurs nombreux aux militants, tout le monde se plaisait à se trouver si beau dans le miroir et plus beau et meilleur que tous les autres.

Tous les ténors de l'écologie politique étaient là : de Daniel Cohn-Bendit - qui a quasiment fait ses adieux à la scène -à Eva Joly - qui se voit et que presque tous voient comme celle qui portera les couleurs d'EEV aux élections présidentielles de 2012. Sans oublier Cécile Duflot, brillante et émue lors de son intervention en milieu d'après-midi, Dominique Voynet, Noël Mamère, animateur de ces Assises et Yves Cochet - qui aimerait bien disputer l'investiture à l'ancienne magistrate mais dont la prise de parole avait été très peu loyalement rejetée en toute fin d'après-midi. Sans oublier non plus José Bové et même Antoine Waechter dont seul les Alsaciens se rappellent encore de l'existence comme écologiste politique. Et puis, et puis surtout la star des stars, le rallié de la dernière heure, le seul qui n'a pas assisté à tous les travaux mais qui est le chouchou des médias, Nicolas Hulot, débarquant halé vers 17h30 au centre des congrès.

Durant cette demi-journée au fil de toutes les interventions, on n'a pas lésiné sur l'auto satisfaction et sur les hautes ambitions. Le parti qui naissait va réinventer la politique, la rapprocher des citoyens, porter haut les valeurs de l'éthique et de la probité. Les quelques militants Modem ou ex Modem qui étaient dans la salle ont dû croire entendre du Bayrou version 2008 sans Bayrou et, évidemment, l'écologie en plus.

L'ancienne juge d'instruction a fixé un quadruple rôle à ce nouveau parti : « l'intelligence, l'audace, la conviction l'ouverture ». Daniel Cohn-Bendit - débutant son intervention avec Tocqueville et la terminant avec Mao-Tsé-Toung !- développa son discours bien rodé sur une certaine relativité de l'opposition droite gauche et surtout enjoignit ses « camarades » de ne pas oublier que « l'idée de rassemblement va toujours avec celui d'ouverture » et précisa « Si nous voulons battre Nicolas Sarkozy et la droite il nous faut être capable de rassembler au-delà de la gauche ».

Avant Nicolas Hulot et ses propos toujours un peu lénifiant « à l'avenir ne soyez pas une vulgaire offre politique supplémentaire » lança-t-il à ses nouveaux amis- la secrétaire des Verts dissous, Cécile Duflot, fit sans doute le plus fort et le plus politique des discours de cette demi-journée. Se félicitant de ce rassemblement - « il n'y a plus à partir de maintenant des Verts et des non Verts, je m'en porte garant »- elle rappela que cette création n'était que l'aboutissement d'une longue histoire. Tout cela pour « être ceux qui remettent l'égalité au cœur de la République ». Europe Ecologie les Verts - nom choisi par 53,19 % des 2228 votants- a l'ambition affichée de devenir majoritaire à gauche mais hier s'est abstenue d'agresser ses partenaires.

Le Progrès par Michel Rivet-Paturel

vendredi 12 novembre 2010

Les Assises du nouveau mouvement écologiste

Après un quart de siècle d'existence, les Verts disparaissent. Ou du moins se fondent dans un nouvel ensemble dont le nom sera connu ce week-end. Lors d'« assises constituantes » à Lyon, les Verts et Europe Ecologie vont en effet fusionner. Une nouvelle étape importante pour l'écologie politique en France. « Guest star » de ces deux jours, Nicolas Hulot fera un retour remarqué sur la scène politique en prononçant un discours. Les militants Verts ont accepté à 85,1 % leur « dissolution » dans un mouvement plus grand. Seul bémol, la participation : avec 3.900 votants, moins d'un militant sur deux s'est déplacé. « A ceux qui pouvaient craindre des Verts sectaires, fermés, boutiquiers, le résultat du référendum est un démenti à la hauteur de la violence de certaines attaques », insiste Cécile Duflot. Concrètement, « ce week-end sera actée une direction transitoire jusqu'au mois de mai, dont je serai la secrétaire nationale, avec un bureau exécutif composé d'une vingtaine de membres et un conseil fédéral transitoire de 240 personnes, explique-t-elle. Il sera sans doute présidé par l'eurodéputé Jean-Paul Besset [NDRL proche de Nicolas Hulot]. Au mois de mai un congrès désignera nos instances pour les trois années suivantes. »

Pourquoi Europe Ecologie et les Verts fusionnent-ils ce week-end ?
Nous voulons créer le mouvement politique de l'écologie qui sera à la hauteur d'un nouveau défi : la conquête de la majorité. Notre objectif n'est plus d'être une force complémentaire ! Pour cela, nous devons, tout d'abord, affermir notre projet et parvenir à un mouvement unifié de l'écologie et, ensuite, réduire la fracture entre les citoyens et la politique. Dans cette future organisation, à la fois coopérative et parti politique, dont le nom sera connu ce week-end, différentes formes d'engagement seront possibles. ll y aura des coopérateurs, qui pourront s'engager sur des sujets précis mais qui ne voudront pas participer à la vie interne du parti, et les adhérents du parti.

Ces 'coopérateurs' pourront-ils participer à la désignation des candidats ?
Cela n'est pas encore décidé. Notre organisation sera réévaluée dans un ou deux ans. D'ici là, il faudra s'interroger pour savoir si les gens qui ne sont pas prêts à participer aux processus internes du parti seront prêts à désigner les candidats.

Quel est l'apport de la mouvance qui n'est pas issue des Verts ?
Dans ce rassemblement nous ont rejoint des gens qui ne sont pas historiquement écologistes. Ils ont enrichi notre vision, notamment sur des questions où nous étions moins aguerris, je pense, par exemple aux questions de justice, aux sujets économiques, à la défense… L'écologie politique est une grille de lecture pour l'ensemble des sujets économiques, sociaux et, bien entendu, environnementaux.

Comment va être dirigé ce nouveau mouvement ?
Ce week-end sera actée une direction transitoire jusqu'au mois de mai, dont je serai la secrétaire nationale, avec un bureau exécutif composé d'une vingtaine de membres et un conseil fédéral transitoire de 240 personnes. Il sera sans doute présidé par l'eurodéputé Jean-Paul Besset (NDRL proche de Nicolas Hulot). Au mois de mai un congrès désignera nos instances pour les trois années suivantes. Les militants Verts ont voté cette semaine a plus de 85% en faveur de cette évolution. C'est un vrai succès.

La candidature d'Eva Joly à l'élection présidentielle est-elle actée ?
La désignation se fera lors de primaires ouvertes de l'écologie en 2011. La candidature d'Eva a reçu un accueil chaleureux de la part de nombreux militants, par son parcours et sa capacité à porter des solutions nouvelles. Toutefois, il y aura d'autres candidats comme le député Yves Cochet. Ce processus se déroulera dans la joie et la bonne humeur.

La loi sur les retraites va être promulguée. Avez-vous des regrets ?
Oui. Le débat s'est focalisé sur les mesures d'âge de départ à la retraite, le passage de 60 à 62 ans et de 65 à 67 ans. Nous, nous avons tenu un discours différent de celui des autres partis de gauche. En prenant le risque d'assumer la complexité du débat. Nous avons ainsi beaucoup insisté sur la notion de temps de la vie. Nous avons plaidé, par exemple, en faveur de l'intégration des années d'études dans le calcul de la durée de cotisation ou de l'extension au privé du processus de cessation progressive de l'activité qui existe dans la Fonction publique. Et nous avons mis l'accent sur le problème du temps partiel, notamment pour les femmes. Ceci dit, pour nous, la retraite à 60 ans n'est pas un tabou ou un totem. C'est un droit, un acquis social.

Le PS s'est-il trompé d'approche ?
Les sociaux-démocrates sont dans une situation de désarroi politique. Les solutions qu'ils ont mises en oeuvre dans la seconde moitié du XXe siècle trouvent leurs limites, notamment parce qu'elles reposent sur la croissance du produit intérieur brut. L'écologie politique propose un autre modèle de développement reposant sur l'adéquation des ressources planétaires et de la population.

Vous ne parlez plus de décroissance ?
C'est un mot qui a été utilisé pour interpeller. Nous préférons parler de conversion écologique de l'économie, c'est-à-dire, la préparation d'un programme de transition face à la crise écologique.

Le nucléaire demeure-t-il sujet majeur de divergences avec les autres partis de gauche ?
Les choses ont beaucoup évolué depuis dix ans. Il n'y a plus d'opposition frontale sur cette question à gauche. Sur le nucléaire, nous avons désormais une approche très pragmatique et très rationnelle. Nous ne disons pas que l'on va fermer toutes les centrales nucléaires à notre arrivée au pouvoir ! Nous voulons mettre en oeuvre une politique volontariste d'économies d'énergie, qui sera créatrice d'emplois durables, et engager tranquillement la sortie progressive du nucléaire à horizon de 30 ans. Nous demandons l'arrêt de la construction des deux nouveaux réacteurs EPR car le nucléaire n'est certainement pas la solution aux futurs défis énergétiques et au dérèglement climatique.

Quelle est votre position sur la réforme de la fiscalité du patrimoine annoncée par le chef de l'Etat ?
Je vais être un peu provocatrice : la fiscalité n'est pas un sujet politique, c'est juste un moyen de mettre en oeuvre des objectifs. La fiscalité doit contribuer, selon nous, à la conversion écologique de l'économie et au partage de la richesse. Nous nous inscrivons clairement dans une logique redistributrice.

Eva Joly a préconisé la semaine dernière la création d'une tranche de l'impôt sur le revenu avec un taux de 50 % pour les personnes gagnant plus de 70.000 euros par an. Qu'en pensez-vous ?
Nous avons pour objectif de réduire l'écart entre les plus riches et les plus pauvres. Or aujourd'hui plus on est riche, plus on a les moyens d'échapper à l'impôt avec les fameuses niches fiscales. Et il existe une réelle inégalité entre la fiscalité sur les revenus du capital et ceux du travail. Ce qui pénalise clairement les classes moyennes. Supprimer le bouclier et l'ISF, comme le propose une partie de la majorité, serait, selon moi, une vraie arnaque, sachant que le second représente 6 fois le premier en montant. Ce qui ne veut pas dire qu'on ne peut pas réfléchir à une nouvelle forme de taxation du patrimoine.

PROPOS RECUEILLIS PAR RENAUD CZARNES ET STÉPHANE DUPONT (Les Echos)

mardi 9 novembre 2010

Vif succès pour la 1ère Bourse numismatique à Auch

Alexis BOUDAUD (Président Philajeune), Cathy Daste - Leplus (adjointe à éducation à la Mairie d'Auch) et Maurice JOUIN (Organisateur)


Vif succès pour la première bourse numismatique organisée à Auch par Philajeune. Près de 800 amateurs se sont donnés rendez-vous dimanche 7 novembre à la Salle des Cordeliers. Cathy Daste - Leplus, adjointe à l’Education, a participé à l’évènement lors du pot d’honneur et a mis en lumière l’importance de partager et de transmettre un savoir “inter-générationnel” par le biais des nombreuses passions collectives…

lundi 8 novembre 2010

Pôle petite enfance du Grand Auch

Le pôle petite enfance de la communauté de communes du Grand Auch comprend la maison de la petite enfance (53 + 7 places), l'accueil familial (90 places), deux accueils occasionnels au Garros et à Pavie (24 places); s'y ajoutent le jardin d'enfants du Garros et deux relais d'assistantes maternelles, à Auch et Preignan. (SO-06.11.2010).

Elle a été directrice adjointe pendant trois ans. Depuis le 1er novembre, Sandrine Bozza occupe désormais le poste de directrice du pôle petite enfance (PPE) de la Communauté de communes du Grand Auch. Aurélie Peres a pris la suite de ses anciennes fonctions. À l'occasion de ce changement, elles nous ont reçu pour faire un point sur le fonctionnement de cette importante structure.

http://www.sudouest.fr/2010/11/06/un-duo-dynamique-gere-le-pole-petite-enfance-232032-2277.php

lundi 1 novembre 2010

Soyons ironiques!!

Soyons ironiques : c'est le moment d'acheter un 4X4 ! La taxe carbone gît au fond d'un puits de pétrole et le gouvernement lève la pédale sur le bonus-malus qui favorisait l'achat de petites voitures peu voraces. Cette mesure avait permis à l'Hexagone de figurer parmi les meilleurs élèves de l'Europe en matière de rejets de CO2 : une médaille verte pour la France, c'était trop beau pour être vrai, ce ne sera plus vrai très bientôt !

Et dire que ce Grenelle de l'environnement devait être la révolution verte à la française ! Avec la quasi-bénédiction d'un des chouchous des Français, Nicolas Hulot, qui disait-on, avait réussi à convaincre le candidat Sarkozy de la nécessité de changer profondément nos habitudes en matière d'environnement. On allait voir ce qu'on allait voir, un quinquennat résolument vert et novateur.

Las ! Toutes ces belles mesures sont passées les unes après les autres au tri sélectif. C'est comme dans un budget familial : quand la fin de mois arrive, pour serrer la ceinture, on supprime le superflu.

Mais est-ce que l'écologie, c'est vraiment du superflu ? Pour le gouvernement, oui, certainement, vu la désinvolture avec laquelle il ne respecte pas ses propres engagements.

Non, certainement pas, pour tous ceux qui prédisent, parfois sans doute avec des accents de Cassandre, que l'on paiera très cher demain nos gaspillages d'aujourd'hui. Et qui à présent ont l'impression d'avoir été dupés.

En vidant de sa substance le bonus-malus, après avoir renoncé à la taxe carbone, le gouvernement lance indirectement un message : l'écologie, il s'en contrefiche. On peut la sacrifier en premier sur l'autel de la crise. D'autant plus que les mesures de protection de l'environnement, coûteuses ou contraignantes, sont rarement populaires. Et en ce moment où le climat social est électrique, fâcher les seuls écologistes est un moindre mal. Tant pis pour la pédagogie, tant pis pour l'exemple aux générations futures, tant pis pour le courage.

La France (et tout particulièrement son actuel président) a une fâcheuse tendance à donner des leçons au monde entier. En matière d'écologie, elle aura désormais intérêt à faire profil bas. Logiquement, après tous ces renoncements, à l'occasion d'un remaniement, Nicolas Sarkozy pourrait très bien prendre comme ministre de l'Environnement le climatosceptique Claude Allègre, que l'on a donné si souvent comme futur membre du gouvernement.

Là, au moins, on serait dans la cohérence.

La Dépêche du Midi par Dominique Delpiroux