lundi 20 février 2017

Le béret

Que ce soit entendu une fois pour toutes, le béret est gascon. S'il était basque, il serait plus petit : question de tête. Le béret, comme la toque, est un couvre-chef, pas un couvre subalterne, et il est noir sauf quand les militaires ou les femmes s'en mêlent. Noir et uni. Et les Ecossais alors ? C'est l'exception qui confirme la règle. Il n'y a pas de béret rayé ni à pois. Le béret, c'est le baromètre de l'humeur. Très pointu et très en avant, on est attentif. Rejeté en arrière, on a fini son boulot ; un peu gondolé, c'est qu'on arrive d'une troisième mi-temps. Assez grand pour qu'on puisse y mettre ses deux pieds la nuit : c'est qu'on est chasseur alpin. Raide et les bords larges, c'est qu'on va jouer au frisbee, effaroucher les oiseaux ou corriger les enfants pas sages. Un béret sur le côté est une inadvertance, mais un béret trop grand peut être bien utile quand on va chercher les pommes de terre. Eviter le béret tout rond et trop petit, seul Bourvil savait le porter. Et attention au coup de béret, surtout si la tête est encore dedans ! Par André Daguin

La Dépêche du Midi assomme la Principauté d'Andorre mais accepte les pommades publicitaires #circo5

dimanche 12 février 2017

mercredi 1 février 2017

NOUS POUVONS 100%


Nous avons une vision cartésienne du visage politique espagnol. Le virage pris est extraordinaire, non pas par rapport à la gauche radicale espagnole, mais une refonte de leur système global.
Pour la première fois, l'Espagne est sortie du bipartisme qui muselait son envie de faire. Le PSOE a été obligé de s’abstenir pour le PP afin de sauver le système en place depuis la Constitution post-franquiste. C'est comme si le PS à genoux donnait le pouvoir aux Républicains demain ! Côté espagnol, c'est le peuple Podemos et Ciudadanos qui s'est levé et continue à exiger une modification profonde des institutions.
C'est cartésien de voir Podemos comme la représentation de la gauche radicale comme c'est caricatural de voir dans Ciudadanos la même dynamique centriste MODEM qu'on aurait connu.
100% peut effectivement représenter à mes yeux non seulement le "Yes we can" ou le "Podemos" mais aussi les mouvements nés en Italie ou en Grèce que nous qualifions à tort à gauche toute dans notre sphère franco-française. Je serai la semaine prochaine au Congrès Podemos comme représentant de la région Euskadi. Je suis certain que le mouvement espagnol défend en plus des thématiques avancées par La France a des Elles https://www.france-elles.com  : 
" la diminution de notre empreinte écologique en jouant à la fois sur notre manière de consommer et de produire, indemniser les servitudes environnementales, utiliser l'efficacité énergétique comme outil de développement économique, instaurer une fiscalité basée sur nos prélèvements de ressources naturelles tout en ayant le souci de ne pas alourdir notre endettement et nos déficits, instaurer un Revenu Universel d'Existence tout en flexibilisant le marché du travail" 
Seul le point de la baisse de la natalité ne rentrerait nullement dans leur projet de société.

Je rêve de voir entrer, comme ce fut le cas avec Podemos aux Cortes, une femme allaitant son bébé à l'Assemblée ou le premier député en dreadlocks ....
A SUIVRE ...