mercredi 27 juin 2012

Malvy. L'avenir des 2X2 voies ou autoroutes en suspens


Pensez-vous qu'il faut arrêter le projet d'autoroute à péage ?
Depuis l'origine de ce projet, aux côtés de Thierry Carcenac et des élus de gauche du Sud-Tarn, j'ai exprimé mes doutes sur la solution autoroutière payante. Parce que le trafic attendu n'est pas assez important, et donc l'équilibre du projet impossible à atteindre.

Etes-vous favorable malgré cela à la création d'une voie express 2x2 voies gratuite entre Castres et Toulouse ?
J'ai toujours dit que Castres, compte-tenu de sa population et de son bassin économique devait être considéré à l'égal d'un chef-lieu de département, donc désenclavé par une 2x2 voies. J'ai essayé, à l'occasion du dernier programme de modernisation des itinéraires routiers. J'y suis parvenu pour Auch et Rodez. Je n'ai pas obtenu l'inscription de Castres-Toulouse. Sans doute, parce que certains déjà pensaient à l'autoroute, au prétexte que ce serait plus rapide.

Peut-on espérer afficher bientôt un calendrier dans une option «voie express» gratuite ?
Je le souhaite si la démonstration est faite que le choix d'une concession était effectivement une fausse piste. Ce sera au Ministre des transports d'en décider. Mais peut-être eut-il été plus facile de régler le problème en 2006 que demain, compte-tenu de ce que sont devenues depuis les finances publiques.

Dans cette option, où pensez-vous trouver les financements?
La Région a longtemps été disponible pour apporter sa part à la modernisation de la RN 126. Elle lui a réservé des crédits non négligeables dans les contrats de plan Etat-Région. Elle était prête à les inscrire au Programme de modernisation des itinéraires routiers, signé en 2007 avec l'Etat. Depuis la situation a changé. Nous avons été l'une des 3 ou 4 Régions à encore financer des routes nationales qui, comme leur nom l'indique sont propriété de l'État. Nous avons depuis reporté notre effort sur les trains régionaux. Nous avons reconstruit entièrement la ligne de Castres-Mazamet. Nous doublons actuellement la ligne entre Saint-Sulpice et Toulouse. Nos budgets sont de plus en plus contraints. Les Régions ne financent plus les routes nationales. Aucune Région.

Peut-on espérer un «plan de relance» dans lequel il pourrait y avoir un volet routier ?
François Hollande et le Gouvernement le décideront au regard de l'état dans lequel leurs prédécesseurs ont laissé les finances publiques et des priorités économiques. Je n'ai pas entendu parler de routes mais plutôt des entreprises et notamment des PME. Dans l'immédiat, le Gouvernement doit financer sa part sur le programme national en cours. Cela va s'échelonner jusqu'en 2015 environ. Ce n'est donc qu'après que d'autres programmes viendront. Je ne veux pas être polémique. Cela ne sert à rien. Mais à l'époque, d'autres étaient mieux placés que moi pour convaincre le Gouvernement.

Que peut apporter la prochaine loi de décentralisation qui a justement été confiée à une ministre Aveyronnaise, Anne-Marie Escoffier ?
Nous plaidons depuis plusieurs années pour un acte III de la décentralisation. François Hollande a confirmé il y a quelques jours qu'il souhaitait s'engager dans cette voie. Anne-Marie Escoffier et Marylise Lebranchu, auprès de laquelle elle a été nommée, doivent être assurées de notre détermination à accompagner le Gouvernement dans cette direction indispensable au redressement de notre pays.

Ne serait-il pas utile, pour rassurer la population sud-tarnaise, d'apporter des réponses assez rapidement, au moins sur l'option choisie ?
Je me méfie toujours des réponses définitives. Auch et Rodez-Toulouse, ce sera fini dans 2 ans. Castres, cela devait être plus rapide. On voit où l'on en est aujourd'hui. Je continuerai avec les élus régionaux et Thierry Carcenac à défendre le désenclavement de Castres. Nous nous en entretiendrons avec le nouveau Ministre des transports, à la recherche de la meilleure solution. Je vous rappelle ce que j'ai toujours dit. Pour moi ce n'est pas la concession. Mais ce n'est pas moi qui décide.
Recueilli par J.-M.G
http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/27/1388261-l-avenir-de-l-autoroute-en-suspens.html

lundi 25 juin 2012

2012 année internationale de l'énergie renouvelable pour tous

Carte postale reçue ce jour de Cangas de Onis (Asurias)

Le nucléaire coûtera de plus en plus cher

Le site ultra sécurisé de Marcoule (Gard) le 24 juin 2012

Le rapport de la Cour des Comptes présente une vision critique des dépenses futures. La Cour avertit qu’un éventuel recours durable au nucléaire qui passerait par le développement d’une nouvelle génération de réacteurs, dits à neutrons rapides, suppose d’importantes dépenses de recherches publiques.

Puis elle examine le dossier très polémique du démantèlement des réacteurs actuels et la gestion des déchets nucléaires. Il subsiste des «incertitudes» sur leurs coûts, impossibles à lever – reconnaît le rapport – tant que de premières opérations de démantèlement ne sont pas terminées ou que le creusement du stockage géologique sera bien avancé.
Du côté du stockage géologique, la facture établie par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) se monte à 35 milliards en coût complet d’ici à 2125 pour le site prévu dans la Meuse (lire ici une note sur la furieuse bataille entre EDF et Andra, sur ce coût
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/02/d%C3%A9chets-nucl%C3%A9aires-crise-entre-edf-landra-et-lasn.html).
Cette facture représenterait une part de plus en plus conséquente car le poids de la gestion des déchets produits aurait une incidence importante sur le coût de l'électricité pour les générations futures.

http://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Les-couts-de-la-filiere-electro-nucleaire

samedi 23 juin 2012

Le Gard vert ... représenté à l'Assemblée Nationale

Le Gard ... On comprend mieux en voyant le panorama pourquoi Christophe Cavard est devenu l'élu de la 3ème circonscription -  député Europe Ecologie Les Verts pour le Gard!!!

Avis de recherche sur le Canard enchaîné


mardi 19 juin 2012

Raymond Vall, sénateur du Gers, président de la commission environnement, à Rio

Pourquoi participez-vous à ces rencontres de Rio ?
En février, le Sénat a créé une nouvelle commission chargée du développement durable, de l'environnement, de l'aménagement du territoire, et des transports, et j'en suis le président. C'est à ce titre qu'une délégation de sénateurs français se rendra à Rio. Nous y retrouverons les ministres, les représentants français et serons chargés de préparer les positions françaises avant l'intervention du président de la République.
À quoi servent ces rencontres ?
En 1992, c'était la première fois que ces questions de développement durable étaient posées, que l'on disait qu'on ne pourrait pas exploiter éternellement les richesses du sous-sol, la première fois aussi que l'on a mis en garde sur le changement climatique. Mais vingt ans après, le bilan est catastrophique : vingt ans de perdus ! L'enjeu est désormais d'établir le principe d'une gouvernance mondiale sur l'environnement. Un autre point fort tournera autour de la pauvreté. Avec des transferts de technologies, des pays pauvres devraient pouvoir accéder aux énergies renouvelables : vent, soleil, mer…
Mais on se heurtera aussi à la résistance des pays émergeants (Chine, Inde, Russie, Brésil…) qui ne seront pas prêts à accepter des normes trop contraignantes alors qu'ils sont en plein développement. Quant aux États-Unis, ce ne sera pas facile pour Obama de prendre des engagements en pleine campagne électorale.
Qu'en est-il dans nos régions ?
Le développement durable va passer par les territoires et leurs élus, par l'échelon local. Nos régions développent d'ailleurs beaucoup de projets autour de l'éolien, du photovoltaïque, de la biomasse. On doit aussi faire des efforts pour une agriculture moins gourmande en eau, avec moins d'intrants. Il faut favoriser l'agroforesterie, les cultures biologiques… On peut citer Gandhi : « La planète peut répondre aux besoins de chacun, pas à l'avidité de tous. »

lundi 18 juin 2012

18 député(e)s pour Europe Ecologie Les Verts et une parité absolue

Catherine GREZE (députée européenne) et Françoise DEDIEU-CASTIES (conseillère régionale), la veille du scrutin, à Lanta
Europe Ecologie-Les Verts (EELV) a réussi son pari d'obtenir le premier groupe de l'histoire du mouvement écologiste à l'Assemblée nationale, avec 18 député(e)s - neuf femmes et neuf hommes pour nous représenter pendant  cinq ans.

dimanche 17 juin 2012

Thierry Roland figure incontournable du football français disparaît en plein Euro

Entier postal personnalisé et expédié au Maroc en 1998 (collection Football et Politique)
La disparition brutale de Thierry Roland, à 74 ans, la nuit de vendredi à samedi, laisse un grand vide dans le journalisme sportif (...)
Il faisait partie des immortels de la télé, de ceux dont on n'imagine pas qu'il puisse brusquement quitter le terrain et nous abandonner à la brutalité de l'information. Thierry Roland, figure historique et parfois controversée du football à la télévision, est mort la nuit dernière d'un accident vasculaire cérébral à l'âge de 74 ans, après 57 ans de carrière professionnelle (...)
Une voix s'est éteinte, familière, même à ceux qui ne connaissaient rien au ballon rond. Il est vrai que Thierry Roland appartenait d'abord au petit écran et à son panthéon, de Roger Couderc à Léon Zitrone. Le journaliste sportif avait ses coups de sang, ses dérapages aussi, mais toujours au nom du sport et de son attachement viscéral aux couleurs tricolores. Bien sûr, on n'oubliera pas les petites phrases lâchées en direct. Les directeurs d'antenne auraient voulu les sanctionner si elles ne s'étaient heurtées aux soutiens des téléspectateurs.
Entré à 18 ans à la RTF, il commente sa première Coupe du monde en 1962 au Chili avant de rejoindre France Inter en 1969, puis Antenne 2 en 1975. Sur la deuxième chaîne, il est d'abord associé à Bernard Père, puis à l'ancien joueur de Saint-Étienne, Jean-Michel Larqué, à partir de 1979. Voix du foot sur TF1 depuis 1984, Thierry Roland avait pris sa retraite en 2005 pour annoncer après son retour à l'antenne sur M6. Sa vie de journaliste tient du livre des records : 13 Coupes du Monde, 9 championnats d'Europe, 11 JO ; plus de 1 800 matches… Et deux Sept d'Or.
Extrait La Dépêche du Midi

mercredi 13 juin 2012

En soutien à François Simon

François Simon qui affrontera dimanche l'UMP Jean-Luc Moudenc sous la double étiquette PS/EELV est à la tête d'un capital électoral fragilisé par la dissidence PS à gauche. Hier, j'ai été heureux d'apporter mon soutien à François Simon que je connais depuis mes premières batailles politiques. Alain Fillola, exclu du PS et privé de légitimité, s'est mis au service du candidat écologiste. Martin Malvy, Pierre Izard et Pierre Cohen (ce dernier a ouvertement pris position qu'au moment des résultats du 1er tour!) ont fait, quant à eux, le déplacement pour soutenir de vive voix le candidat entouré de Gérard Onesta, Martine Croquette (Front de Gauche) et les représentants du Parti Radical du Gauche.
Beaucoup de conseillers régionaux, Patrick Jimena (conseiller général), les candidats écologistes comme Régis Godec, Alain Refalo, Antoine Maurice ou Julien Faessel ainsi que Carole Delga (élue dès le premier tour en Comminges) ont marqué de leur présence cet ultime meeting public...

dimanche 10 juin 2012

Résultats satisfaisants dans le Lauragais

Liste des candidats                Voix %   Inscrits % Exprimés 


M. Jacques DUMEUNIER (EXG)    111        0,12         0,19
M. Kader ARIF (SOC)                  18 084   20,44       30,84
M. Laurent FONTANEAU (ECO)    552        0,62         0,94
M. Daniel RUFFAT (DVG)            1 167     1,31         1,99
Mme Marie LOPAU (FN)              6 057     6,84         10,33
Mme Dominique FAURE (PRV)     14 314   16,18       24,41
M. Jean-Pierre ALBOUY (NCE)    1 517      1,71        2,59
M. Gilbert HEBRARD (DVG)        9 395     10,62       16,02
M. Christian PICQUET (FG)          3 660     4,13        6,24
M. Antoine MISSIER (EXG)           142       0,16         0,24
M. Raymond COUSTURES (EXG)   255       0,28         0,43
M. Laurent CUNIN (AUT)              363       0,41         0,62

M. Didier ROD (EELV)               3 022     3,41         5,15

Une campagne législative trés réussie dans la 10ème circonscription

Ollé!

Pour un profane, le rugby a ceci de commun avec la liturgie religieuse que les règles en sont complexes mais l'issue toujours la même. Trente garçons s'époumonent à courir derrière un ballon et, à la fin, c'est Toulouse qui gagne. Ite missa est. Le Stade Toulousain est tellement habitué à jouer les finales du championnat de France qu'il est presque à domicile lorsqu'il arrive au Stade de France. Dans son jardin. C'est à tel point qui si d'aventure une autre équipe prétend venir y jouer en rouge et noir on le lui interdit. Ainsi les Toulonnais, qui avaient le redoutable privilège d'être invités à venir se faire battre par des Toulousains, ont-ils dû se contenter d'une tunique blanche (comme celle de l'Angleterre, soit dit en passant) curieusement marquée du mot "Invicta".
Et de dix-neuf donc! Une fois de plus, le Stade a remporté le bouclier de Brennus qui est à William Servat ce que le pavois était à Clovis [...]
Extrait de l'humeur dominicale Par Laurent Jacques

mardi 5 juin 2012

"Quand les Verts agacent les socialistes" ... et oui les écolos ne sont pas aux ordres!

Je t'aime, moi non plus ! Dans le feu de la campagne législative, certains candidats écologistes ont du mal à accepter l'ombre tutélaire de leurs alliés socialistes. Surtout quand ils se sentent plus légitimes que leurs « amis » de gauche.
« Le PS ne se fait pas à l'idée que l'on puisse faire un bon score, mais il est normal que plusieurs formations de gauche puissent s'exprimer», explique Régis Godec, candidat écologiste sur la
4 e circonscription. Lui le dit clairement : « Mon défi, c'est d'aller au second tour pour créer un débat sur la question : quel candidat de gauche pour nous représenter ? » L'élu municipal de Toulouse, ne craint pas au passage d'égratigner Martine Martinel, la candidate socialiste sortante, « qui n'a pas un mot pour l'écologie dans son programme ».
Un discours qui passe mal au PS, où l'on rappelle les termes de l'accord national qui prévoit que l'on se range derrière le candidat de gauche arrivé en tête. « C'est le désistement républicain, insiste, Christophe Borgel, secrétaire national aux élections et candidat sur la 9 e circonscription. Ce n'est pas une tradition chez les Verts, mais c'était une condition impérative pour notre accord, qu'ils ont acceptée ». Alain Refalo, candidat écologiste sur la 6 e circonscription, ne voit pas tout à fait les choses de la même façon : « S'il y a un risque d'élection du candidat de la droite, il est normal que l'on se désiste, mais si les deux candidats de la gauche arrivent en tête et qu'il n'y a pas de risque que la droite l'emporte, je me maintiendrais », prévient-il. Il faut dire que sur son secteur, la ville de Colomiers est au cœur des enjeux, là même ou un écologiste a créé la surprise en damant le pion à un socialiste aux dernières cantonales… Et là encore, Alain Refalo n'est pas tendre avec la sortante socialiste, Monique Iborra, dont il fustige « le peu d'activité comme députée et son éthique d'élue ». Bref, tout en jurant la main sur le cœur qu'ils joueront le jeu, Régis Godec et Alain Refalo veulent faire entendre leur différence en imaginant un combat de gauche au second tour « face à une droite divisée ». Mais il y a parfois loin des désirs à la réalité. « Chacun a le droit de croire qu'il sera le mieux placé. Mais mieux vaut attendre les résultats du premier tour », conclut Christophe Borgel. La voix de la sagesse.
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Dissidences

Gardez-moi de mes amis, mes ennemis je m'en charge… La fédération PS de la Haute-Garonne à fort à faire pour calmer les ardeurs écologistes et les dissidences… socialistes. Celle d'Alain Fillola, dans la 3e circonscription, est vivement critiquée : « La confusion qui règne, altére la qualité du débat démocratique et déboussole l'électorat, face à un candidat de l'UMP qui n'en attendait pas tant ». La Dépêche du Midi


Note de l'auteur du blog / Alain Fillola semble soutenu en sous-main par le maire de Toulouse (c'est cela la discipline socialiste?)

Les Verts en lice pour faire pression à gauche

D'un élevage de poulets bio à Mirande à la réalisation d'un éco-hameau, menée par Anne-Marie Landru à Caussens, hier, Catherine Grèze, députée européenne Europe-Ecologie les Verts, a ponctué sa visite de soutien aux deux candidats EELV gersois, de découvertes d'expériences concrètes offrant des illustrations idéales des idées portées par le parti. Les thèmes des épandages aériens et des gaz de shiste ont également été à l'ordre du jour de la réunion publique prévue en soirée à Condom, où EELV présente Françoise Dubos, et son suppléant Bertrand Rambour, aux suffrages des électeurs de la deuxième circonscription. Un territoire sur lequel Françoise Dubos entend montrer « qu'une autre vision de la société et de l'économie est possible, avec un élu qui analyse et porte auprès de l'assemblée où il officie les préoccupations d'un maillage local constitué notamment d'associations de citoyens. Il ne s'agit pas de se poser forcément face au PS mais de porter nos idées, car dans le département nous ne sommes pas d'accord sur tout ». Plus tranchée, Fatma Adda, conseillère régionale, pourfendant les « notables » du Parti socialiste et de l'UMP, et rappelant que son parti ne présente ni « cumulard, ni parachuté, ni dissident », a justifié la présence de candidats EELV aux élections législatives dans le Gers par le rapport de force que sont parvenus à imposer les écologistes au sein du Parlement européen comme du Conseil régional de Midi-Pyrénées, « afin que les problématiques soient traitées, sans frilosité face aux lobbies ». La Dépêche du Midi


lundi 4 juin 2012

Les écologistes rencontrent les opposants à l'autoroute

Même si les services de l'État ne communiquent plus sur le projet autoroutier Toulouse-Castres, depuis le mois de mars, en raison de l'obligation de réserve qui leur est imposée, ce dernier s'invite dans la campagne, pour les prochaines élections législatives.
Il y a quelques jours, avec Catherine Greze, députée européenne, Didier Rod et Francine Ricouart, du parti « Europe écologie les verts », tous deux candidats, ont rencontré les différentes associations opposées au projet, près du château de Maurens-Scopont.
C'est un endroit emblématique, qui se trouve au cœur de la lutte et qui est le trait d'union entre les deux départements, celui du Tarn et de la Haute-Garonne. Comme l'explique la députée, « Le château est classé et c'est une zone protégée avec sa biodiversité et sa zone inondable. Dans cette campagne, nous avons une vision différente pour l'aménagement du territoire, afin de préserver ces richesses. Nous soutenons nos candidats, opposés à ce projet, ainsi que les associations.
Nous souhaitons une remise en cause du projet. Est-il nécessaire de faire une autoroute ?
Pourquoi ne pas aménager l'existant ? Nous posons les questions. Une position que partage les deux candidats Francine Ricouart et Didier Rod, « l'autoroute est un non-sens, en terme d'écologie et d'aménagement du territoire. Pourquoi ne pas sécuriser la RN 126 et les autres départementales ?
On sait qu'un axe autoroutier vide le territoire.
Chaque année, il y a 4 500 hectares agricoles qui disparaissent. Il faut préserver les terres agricoles. » Pour eux, l'arrivée du nouveau gouvernement peut remettre en cause le projet.
« Nous souhaitons que les différents candidats aux élections législatives prennent des positions plus claires. Ils sont frileux et manque de courage sur un dossier clé. Nous sommes opposés à cette autoroute, pour un autre type de développement. » La Dépêche du Midi

samedi 2 juin 2012

Hommage à mon ami Rafael Campos

Lors de la première visite officielle à Calatayud

Le jour du jumelage Auch -Calatayud
(au premier plan à droite Rafael Campos)