samedi 28 septembre 2013

RAL'BOL critique la vie politique alternative depuis février 2010

De l'Atelier vélo aux cantonales 2011 en passant par le FC Auch-Gers, tour d'horizon :

ça doit être la proximité des municipales , mais sur la photo , on reconnait un personnage "politique" qui a été curieusement absent de l'actualité auscitaine durant 5 ans. Comme a dit Georges Pompidou : "comprend qui pourra"  http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/28/1719071-auch-les-facilitateurs-de-l-usage-du-velo-en-ville.html 

comme on sait qu'il s'agit d'une présidence de remplacement , il me semble que le signe le plus fort aurait été une présidence féminine . Mais ces vieux mousquetaires ont manqué de panache ou , alors , ont gardé leur machisme séculaire .
PS pour la rédaction : il y aura 3 femmes au Conseil Général avec la suppléante du nouveau député. http://www.ladepeche.fr/article/2013/07/20/1675104-jean-pierre-pujol-nouveau-president-du-conseil-general.html

les yeux ouverts
l'hommage à Mr Boudaud devrait inviter ce dernier à ouvrir les yeux et se rendre-compte que, dans le Gers, l'écologie politique a de l'avenir mais en dehors des écolos qui se comportent comme des irresponsables. Ce n'est pas la première fois que cette obscurantisme qui consiste à ne pas soutenir le candidat de gauche le mieux placé se produit . Encore un effort Mr Boudaud et vous quitterez le navire vert comme l'ont fait récemment les verts historiques . Il n'y a pas que les verts qui sont porteurs d'un message environnemental ; regardez et écoutez autour de vous et vous verrez que votre talent sera mieux utilisé que là où vous êtes! http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/01/1048622-philippe-martin-sacre-dans-une-ambiance-consensuelle.html  

gascon non berné
en fait de nouvelles entreprises , il s'agit d'entreprises déjà sur Auch et qui se déplacent sur cette nouvelle zone avec en corollaire cette question : combien de nouveaux emplois ? combien en plus de retombées fiscales pour la commune . Ce n'est pas avec ce genre de déménagement que la ville va amortir son investissement ! 
http://www.ladepeche.fr/article/2010/12/29/979432-auch-un-reel-elan-pour-la-zac-du-mouliot.html

de l'argent mal employé
encore un effort pour sur-payer ces joueurs de rugby qui devraient être le fanion du département . On peut s'étonner que le président ait autant de largesse pour des rugbymen qui ne le font pas vivre . Heureusement que je ne suis pas salarié chez ce patron : je l'aurai mauvaise , car ce sont bien ses employés qui lui permettent , par leur travail , de jouer les mécènes . Il me semble qu'une partie , et pourquoi pas la totalité des 100 000 €, qui lui gonfle les poches serait mieux à garnir celles , vides , de ses employés .Une civilisation qui paie mieux ses saltimbanques que les forces vives porte un substantif : décadence . A méditer au moment de voter. 

http://www.ladepeche.fr/article/2010/02/06/770715-auch-fcag-belooussoff-decouvre-un-trou-de-100-000-e.html

vendredi 27 septembre 2013

Inauguration de l'Atelier du vélo pour tous au quartier du Garros

 Jean-Guy Capoen, Damien Domenech et Césaire Coste lors de l'inauguration


L’atelier du vélo pour tous a inauguré, hier soir, son local de la Tour T, au Garros. Créée en novembre dernier, cette association compte une quarantaine d’adhérents. Elle dispose d’un matériel spécifique permettant à chacun de venir réparer son deux-roues.
Retraités, amoureux du cyclisme ou promoteurs de l’usage du vélo en ville tiennent des permanences le mercredi de 18 heures à 20 heures, le vendredi et le dimanche, deux fois par mois.

Le voleur de poules arrive à Auch ...


La lettre ouverte au député-maire de Auch La Vie, le 23 septembre dernier, montre que dans ma ville aussi, la question des roms devient un argument de campagne alors que les municipales pointent le bout de leur nez. Les propos de Valls, la réponse emprunt d'humanité de notre ministre du Logement ou la position du chef de l'Etat, envahissent l'actualité.
J'ai répondu, ce jour, à une amie sur le sujet :

Je ne suis pas d'accord E ... Ce n'est pas le problème des autres états! Et il est clair que ces populations stigmatisées ne ressemblent en rien à ce que tu décris:

1. sur tout le territoire français, ils sont un peu plus de 15 000 (mais heureusement depuis l'Etat de Vichy, il n'existe plus de fichiers ethniques)

2. je suis bien placé pour savoir que ni le Pôle Emploi ni un autre organisme ne propose d'emploi à ces populations dites "nomades" ... détrompes toi, justement, du travail, ils en veulent (nombreux ont été mes déboires avec la Préfecture de Haute Garonne pour les autorisations de travail concernant les travailleurs bulgares et roumains)

3. au niveau des vols, tu sais le "voleur de poules" n'est jamais qui on croit E.
La minorité de délinquants car ils existent n'ont rien à voir avec les voyous de Marseille, les ministres truands du gouvernement Hollande ou encore les milices racistes en Grèce ou en Hongrie qui véhiculent ces pensées empruntes de démagogie

4. effectivement le problème est européen notamment quand l'on sait qu'en Hongrie on tue ces populations (j'ai vu le film Just the wind ) et en Roumanie on les chasse (j'ai lu le témoignage d'Anina ) ... la France est justement le pays qui peut montrer à l'Europe ce qui nous devrions faire partout en terme d'accueil 

5. justement, comme tu le dis, 80% des gens sont de ton avis et celui du ministre (ce n'est pas facile de critiquer Valls car je suis ultra-minoritaire) 

6.comme je l'ai dit, plus haut, ce n'est pas le problème des autres pays de l'union, nous devons justement y remédier nous (d'ailleurs c'est une richesse pour nous ... nous sommes tous roms!) 

7. Rocard, il est encore vivant lui? lol 

8. je t'invite dès à présent, et je le dis très sérieusement, au prochain Festival organisé du 25 au 27 avril 2014 à Auch et tu te rendras vite compte "qu'ils y mettent du leur!" http://www.welcome-in-tziganie.com/ 

9. le logement, c'est toute une histoire pour ce peuple et je t'assure qu'il est aisé d'y remédier car des aires d'accueil dédiées, il peut y en avoir partout et sans trop de soucis; c'est justement l'une des solutions à tous les problèmes 

10. j'adore Tintin et même Hergé qui n'était pas le plus progressiste des auteurs a compris dès 1963 quelque chose qu'il a transmis dans les Bijoux de la Castafiore

Peux-tu juste me faire ce plaisir E, juste ce plaisir, relis les Bijoux de la Castafiore ... à bientôt et je pense à toi avec le petit bout, une nouvelle génération qui donne envie de croire encore à plein de choses sur notre belle planète ...

jeudi 26 septembre 2013

Un peu mal à l'aise notre Philippe Martin ...



Les propos du ministre de l'intérieur, Manuel Valls, qui a affirmé notamment que les "modes de vie [des Roms sont] extrêmement différents des nôtres", ont provoqué la colère de Cécile Duflot et pourraient causer des remous importants au sein du gouvernement.
"On ne peut pas considérer (...) qu'il y a des catégories de population [dont] l'origine justifierait qu'elles ne puissent pas s'intégrer simplement par leurs origines et (...) que leurs pratiques et leurs modes de vie sont un dérangement pour leurs voisins. Parce que quand on dit ça, on est au-delà de ce qui met en danger le pacte républicain."Lors des journées parlementaires d'Europe Ecologie-Les Verts, jeudi 26 septembre, la ministre du logement a accusé Manuel Valls d'être allé "au-delà de ce qui met en danger le pacte républicain"

mardi 24 septembre 2013

Il y a 70 ans ... le Chant des Partisans était imprimé rue Lamartine à Auch



2008 - 2014 et toujours en selle pour de nouveaux modes de déplacements en ville!


La première EcoMobilisation mis en place par les services Agenda 21 à la Mairie a été une belle initiative qui a réuni les élus et les associations notamment l'Atelier du Vélo. Le député-maire a même participé à la rencontre sous un beau soleil estival samedi dernier. Au sein du petit groupe de cyclistes, deux agents de surveillance de la voie publique ont encadré Christian Laprébende - chargé de l'urbanisme, des grands travaux et du fonctionnement urbain, Jean Falco - délégué à l'Agenda 21, Pierre Tabarin - élu d'opposition, Henri Chavarot - maire de Faget-Assatial, des Alternatifs ainsi que les membres des associations Auch Territoire en Transition et Auch éco citoyenne. 
Ces dernières avaient déjà organisé de telles sorties à vélo afin de promouvoir des itinéraires spécifiques aux déplacements doux. Déjà lors de la dernière campagne municipale, l'enjeu des déplacements "verts" avait été révélé ... signe que dans quelques mois, de nouvelles élections sont organisées; quel est le bilan municipal sur le sujet ?

jeudi 19 septembre 2013

Mieux vivre, ce n'est point plus de caméras et plus de forces de l'ordre!

Quel consternation de lire sur Sud Ouest ce jour un article intitulé "Les commerçants d'Auch réclament la vidéosurveillance à Auch" : "Satisfaits de la récente décision de créer une police municipale, les commerçants d'Auch espèrent une réponse aussi favorable quant à l'installation de caméras dans les rues de la ville."
Il est urgent de proposer de nouvelles réponses aux incivilités et à la délinquance.

  1. Anticiper - Prévoir : il est nécessaire de se doter d’un observatoire de la délinquance permanent afin d’organiser une réponse adaptée et rapide aux actes d'incivilité sur la base d’une cartographie à jour.
  2. Préserver notre environnement : assurer la propreté des quartiers, des biens communaux et du mobilier urbain en donnant priorité à la réappropriation de l'espace publique; il est possible également de travailler à la mise en place d’une plateforme spécifique pour répondre aux problèmes de propreté, d’éclairage, de cheminement sur les trottoirs... 
  3. Favoriser l’écoute : créer des comités de quartier mais également un comité de prévention participant à apporter des réponses concrètes à des cas concrets.

mercredi 18 septembre 2013

"L'écologie est une machine à moderniser la pensée du PS."


Mais que s'est-il passé cet été ? Dans son bureau du 3e étage à Bercy, Arnaud Montebourg ne voit l'avenir qu'en vert. Le ministre du Redressement productif, bête noire des écolos pour ses positions pro-gaz de schiste et pro-nucléaire, n'a plus que la voiture propre et bon marché, le recyclage du plastique et les navires moins polluants à la bouche. C'est bien simple, calcule-t-il : sur ses 34 filières d'avenir pour réindustrialiser la France présentées ce 12 septembre, 16 sont à vocation écologique. "Ici on fait comme Monsieur Jourdain : de l'écologie sans le dire." Montebourg, nouveau chantre de la révolution verte ? "Je suis l'autre ministre de l'Ecologie !", dit-il désormais. De quoi donner le tournis...

Le rose n'a pas d'avenir sans le vert

Et pourtant, le troisième homme de la primaire socialiste n'est pas un bleu sur le sujet. Dès 2009, il enfile l'habit vert, avec passion comme toujours. Après le succès d'Europe Ecologie aux européennes et alors que son parti est dans les choux, il rêve à haute voix à la tribune du pôle écolo du PS réuni à Saint-Ciers-sur-Gironde d'un nouveau mouvement mariant socialisme et écologie. Le rose n'a pas d'avenir sans le vert, proclame-t-il : "L'écologie est une machine à moderniser la pensée du PS."
Mieux, dans son livre-programme, "Des idées et des rêves", paru fin 2010, il raconte son "cheminement" vers la mutation écologique, ses discussions avec Al Gore sur le réchauffement climatique dans le hall d'un hôtel parisien et son nouveau livre de chevet, "Prospérité sans croissance" de Tim Jackson. Une bible écolo. Pendant sa campagne, l'avocat ravit les Verts et gagne des suffrages dans leurs rangs en prenant ses distances avec le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Désillusion

D'où leur désillusion lorsque Montebourg prend la tête d'un ministère dont l'intitulé sonne déjà comme un gros mot pour eux : redressement d'un côté, productif de l'autre... Horreur ! Vu d'EELV, le ministre qui qualifie le nucléaire de "filière d'avenir" et défend des "gaz de schiste écologiques" est un néo-chevènementiste sensible à tous les lobbys patronaux. L'homme du Minitel et du Concorde, du "made in vieille France" plutôt que des éoliennes et des panneaux solaires. "Quelque part, il m'inquiète", lâche l'été dernier le patron des sénateurs verts Jean-Vincent Placé, son plus fidèle contempteur. A l'Assemblée, ce n'est guère mieux : si le ministre rencontre très tôt les députés écolos, les relations se "biodégradent" vite. Au président du groupe EELV, François de Rugy, Montebourg lance même il y a plusieurs mois : "Mais, François, la fermeture de Fessenheim, on n'y arrivera pas. Ce n'est pas réaliste !"
Ces verts qui le ciblent, Montebourg les prend de haut. Pas question de s'abaisser aux polémiques de "caniveau", quitte à laisser s'installer son image d'anti-écolo. "Ces gens-là racontent n'importe quoi ! Ils font de la politique sur mon dos et ne s'intéressent pas au concret, balaye-t-il. J'ai toujours dit que j'étais un vert modéré. Il faut construire des compromis et ne pas verser dans le terrorisme intellectuel, le chantage ou les positions démagogiques." Transmis aux responsables EELV.

"L'écologie ne peut pas être une punition"

Seule initiative, discrète : à l'été 2012, il fait passer un message à Cécile Duflot : que le camarade Placé se calme ! Mais ne pas répliquer présente aussi l'avantage pour Montebourg, qui n'a pas épargné les dirigeants d'ArcelorMittal ou de Peugeot, de se poser en défenseur des patrons face aux affreux "Khmers verts". Son écologie concrète, il la construit avec les entreprises. "L'écologie ne peut pas être une punition de tous les jours contre l'industrie." C'est sa recette pour une transition écologique réussie.
Plus réussie, en tout cas, que chez nos voisins européens. "L'Espagne croule sous la dette. Et l'Allemagne ? C'est le retour au charbon, bravo !" Ainsi, ses 34 plans, affichés sur les murs de chacun des bureaux du ministère, poussent des produits innovants fabriqués par des entreprises françaises. Mieux, leur élaboration a été pilotée en sous-main par le grand cabinet de conseil américain McKinsey. Preuve que le héros de la "démondialisation" sait aussi s'appuyer sur des multinationales pour élaborer sa stratégie...
L'autre condition, selon lui, pour réussir l'alliance économie-écologie, c'est une énergie à bon marché qui permette aux entreprises de rester compétitives. D'où ses sorties sur le gaz de schiste et le nucléaire. Mais il jure qu'à chaque fois il a été mal compris. Non, il n'est pas pour la fracturation hydraulique - "Ca pollue irrémédiablement les sous-sols" - mais pour laisser les chercheurs travailler et trouver d'autres techniques non polluantes. "Où est le problème alors ?" Quant au nucléaire, c'est évidemment une filière d'avenir puisque la transition prendra au bas mot "cinquante ans". Mais l'ancien député de Saône-et-Loire estime surtout que l'atome est économe en gaz à effet de serre. "L'urgence, ce n'est pas le nucléaire, c'est le réchauffement climatique."

Dîner avec Cécile Duflot

A quelques semaines d'une grande loi sur la transition énergétique, Montebourg n'hésite pas à afficher son scepticisme à l'égard de ce qui est pourtant l'un des engagements majeurs de François Hollande : "Le défi est le suivant : comment tenir l'objectif de réduction à 50% du nucléaire dès 2025 sans faire exploser, comme cela s'est produit en Allemagne, les émissions de C02 ?" Pour lui, ni les économies d'énergie ni les énergies renouvelables ne suffiront, il faudra recourir au charbon. Le ministre se plaît d'ailleurs à rappeler qu'il avait voté lors d'un bureau national contre l'accord Verts-PS qui prévoyait cet engagement. Un ami décrypte : "Il y a un démon chez tout homme. Lui, c'est son territoire, la Saône-et-Loire, où s'est installé Areva, qui draine énormément d'emplois." Et dont l'ancienne patronne, Anne Lauvergeon, est devenue une interlocutrice privilégiée.
Sa nouvelle marinière verte sera-t-elle durable ? Au gouvernement, le ministre dîne désormais avec Cécile Duflot. A l'Elysée, il y a quinze jours, devant plusieurs ministres, il a défendu son propre mécanisme de taxe carbone permettant de frapper les produits importés aux frontières de l'Hexagone. Irréalisable, ont estimé les ministres écolos : "C'est du romantisme." Non, on est la France", leur a répondu le flamboyant Montebourg. Un proche, habitué à ses foucades, jure que ce verdissement n'est pas qu'un emballement passager de plus. "Arnaud, dit-il, a pris conscience qu'il devait investir le champ des énergies nouvelles. Ce n'est pas en accompagnant les plans sociaux dans l'industrie traditionnelle qu'il aura un bilan ministériel positif."
Julien Martin et Maël Thierry - Le Nouvel Observateur 

mardi 17 septembre 2013

De nombreux maires considèrent cette évolution périlleuse...

Pourquoi la ville d'Auch a besoin de se munir d'une police municipale et pourquoi celle-ci ne fait l'objet d'aucun débat, d'aucune opposition? 

D'après la Cour des comptes, entre 2008 et 2011, la gendarmerie a perdu 3717 postes sur 110000 et le police nationale 1322 postes sur 148563. En miroir, le personnel de la police municipale a augmenté : de 5600 en 1984, les effectifs sont passés à 18000 aujourd'hui. Nous ne pouvons que dénoncer le retrait des forces régaliennes alors que la montée des comportements inciviques n'a fait que croître. 

"L'État est garant de la sécurité sur l'ensemble du territoire ; le maire est, lui, chargé de la police municipale qui « a pour objet d'assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques ». Cet article 2212-2 du code général des collectivités territoriales, bien écrit, évoque également la notion de tranquillité publique. Le cadre général des missions de toutes les polices municipales est posé par différentes lois dont celle du 15 avril 1999 qui a étendu les missions et les compétences des agents, puis par celles de 2001, 2007 et 2011. Tout semble dit. Et pourtant, sur le terrain, la confusion règne en raison de la diminution des effectifs des forces de police régaliennes." Compte rendu analytique officiel du 24 janvier 2014 

Je dénonce l'intrusion du privé dans le domaine de la sécurité et un risque de prévention rampante de celle-ci. L'État doit avoir les moyens de répondre lui-même aux légitimes attentes de sécurité de nos concitoyens et mieux encadrer les activités de sécurité privées. Jean-Vincent Placé 
Des maires de tout bord sont contraints de renforcer leur police municipale face aux abandons de l'État, ce qui se traduit par des charges supplémentaires pour les budgets locaux, donc par des inégalités nouvelles face à la sécurité, mission qui doit demeurer régalienne. L'argent des collectivités locales pourrait être mieux employé, par exemple pour construire des logements sociaux. Éliane Assassi

Que pensez-vous de la création d'une police municipale à Auch ?
C'est une bonne initiative
 36 %
C'est nécessaire, mais elle ne doit pas se limiter aux incivilités
 36 %
Je suis contre. C'est à l'Etat d'assurer la sécurité des habitants
 21.6 %
Auch n'en a pas besoin
 6.3 %
Sondage Sud Ouest le 17 septembre 10h00

lundi 16 septembre 2013

L’écologie, une nouvelle prospérité

Il était bien sûr possible de laisser sans réponse la nouvelle charge de Pascal Bruckner contre l’écologie (1). Après tout, la pertinence de l’analyse de celui qui a soutenu la guerre de George W. Bush en Irak, fondé une revue proche des thèses des néoconservateurs américains et soutenu Nicolas Sarkozy est relative.
Mais, bien au-delà de son auteur, cette tribune s’inscrit dans une offensive idéologique qui cible l’écologie. J’ai jugé qu’il était de ma responsabilité de ne pas la laisser passer.

Cette offensive se fonde en premier lieu sur une remise en cause des données scientifiques en matière environnementale. Les écologistes noirciraient le tableau. Cette ligne de communication n’est pas nouvelle. Elle est suivie méthodiquement par les lobbys industriels quels que soient les sujets.
Les groupes qui nient aujourd’hui le réchauffement climatique utilisent les mêmes arguments que ceux qui niaient hier le caractère cancérigène de la cigarette, de l’amiante, des particules diesel… Ce sont eux qui sont dans la négation des résultats scientifiques. En matière de santé publique, comme de lutte contre le changement climatique, les écologistes ne demandent qu’une chose : que les analyses des scientifiques soient enfin entendues. Il y a donc une contradiction absolue, qui ne semble pas émouvoir notre philosophe, à faire l’éloge de la science… tout en jetant aux oubliettes les conclusions des scientifiques.
Le second argument réside dans le fait que les écologistes seraient, par nature, opposés à tout progrès. Sans doute Pascal Bruckner n’a jamais entendu parler de la vache folle, de l’amiante, de Tchernobyl, de Fukushima, de l’augmentation du nombre de cancers liés aux pesticides, chez les agriculteurs notamment… Ni lu Rabelais pour qui, déjà, «science sans conscience n’est que ruine de l’âme». L’obscurantisme est bien du côté de ceux qui croient aveuglément que toute invention est bonne. Et la raison du côté de ceux qui veulent des innovations utiles. Car l’écologie appelle bien une nouvelle révolution qui porte en elle des myriades d’innovations qui demandent de l’intelligence et de la science.
L’écologie serait aussi une nouvelle austérité destinée à nous appauvrir. C’est au contraire la condition de notre prospérité future. Toutes les études scientifiques - oui scientifiques ! - montrent que le rythme des catastrophes naturelles s’est accéléré, contrairement à ce que dit Bruckner. Et que ces catastrophes deviennent de plus en plus coûteuses. Il va de soi que ce coût supplémentaire pèsera sur notre richesse et que la meilleure façon d’en réduire l’impact négatif est justement de mener des politiques écologiques.
Par ailleurs, la France importe pour près de 70 milliards d’euros d’énergies fossiles contre 20 milliards il y a dix ans. Ce sont ainsi 50 milliards d’euros en plus qui fuient la France, constituant une véritable saignée sur notre économie. La meilleure façon de garder cet argent à la maison, c’est bien de réduire notre consommation d’énergie grâce à des politiques d’investissements verts.
Au fond Pascal Bruckner rêve du monde d’hier, du monde de sa jeunesse perdue, des années 70. Un rêve fait d’autoroutes et de Concorde, un monde où l’énergie fossile était aussi inépuisable que bon marché. Cette idée de progrès est morte, non pas du fait des écologistes, mais parce qu’elle s’est heurtée, d’une part à la réalité des limites physiques de notre planète, et d’autre part aux nouvelles aspirations de la société.
La société française du XXIe siècle n’est plus celle des années 70 qui acceptait les 3 000 morts annuels de l’amiante ; la société française du XXIe siècle n’est plus prête à sacrifier ses paysages et son environnement pour exploiter des ressources fossiles incertaines. Le progrès aujourd’hui n’est pas dans le toujours plus mais dans le vivre-mieux partagé.
En ce sens, l’écologie est porteuse d’une nouvelle prospérité fondée sur des inégalités réduites au sein de nos sociétés mais aussi entre pays du Nord et du Sud. L’écologie est donc bien le contraire du prétendu néocolonialisme dénoncé par notre grand philosophe. Sans doute n’a-t-il pas lu les dernières études de la Banque mondiale, repère bien connu d’écologistes radicaux, qui démontrent que la plus grande menace sur la sécurité alimentaire et sur la mortalité des enfants dans les pays pauvres, c’est le changement climatique. Lutter vraiment contre le changement climatique est donc le plus grand service que nous puissions rendre au 1,3 milliard d’êtres humains qui vivent avec moins de 1 euro par jour.
Mais finalement, Pascal Bruckner croit-il lui-même à ses propres caricatures ? Car il ne manque pas de rappeler, au détour d’une phrase : «Qu’il faille s’acheminer vers un développement compatible avec le respect de l’environnement, tout le monde est d’accord là-dessus !» A la bonne heure ! Alors, M. Bruckner, arrêtez de vous faire peur, arrêtez de chercher à nous faire peur avec des arguments qui n’en sont pas, et venez travailler avec nous à un monde meilleur, celui que nous voulons transmettre à nos enfants. Vous proposer de nous rejoindre après tant de propos qui dénoncent notre sectarisme est bien la meilleure preuve de notre ouverture d’esprit !
Pascal CANFIN Ministre chargé du Développement (Europe Ecologie-les Verts)

dimanche 15 septembre 2013

Du contre sommet de Durban aux Journées d'été Europe Ecologie les Verts ... retour en images


Déjeuner éco-citoyen avec les Amis de la Terre organisé par Auch éco Citoyenne

Avec Yannick Gargallo
Stéphane Linou, locavore, candidat aux municipales à Castelnaudary
Lors du vote aux Présidentielles
Université d'été EELV à Marseille

lundi 2 septembre 2013

Les Riverains d'Embaquès s'indignent

Il est temps de co-construire le quartier avec les riverains : eaux usées qui incommodent les habitants; nouveaux tracés de routes pour désenclaver le vallon; multiplication du flux routier, problématique des déplacements piétonniers; nouveaux logements; développement du campus universitaire; mutualisation des infrastructures (parking, espace sportif plein air, bassin de rétention ...)