dimanche 29 novembre 2009

La Confrèrie des Moutons au coeur la nuit des peñas

La nuit des peñas, que beaucoup de festayres attendaient avec impatience, tous les ans en novembre, s'est toujours très bien passée. Au point que, victime de son succès, elle était un peu à l'étroit dans le petit village de Duran. Les organisateurs ont donc frappé à la porte de la grande ville voisine : Auch! Les portes de la maison de Gascogne se sont grandes ouvertes ... effervescence des rencontres entre le match de Rugby et les excellents groupes de musique : l'occitanie s'est donnée rendez-vous notamment sous les airs gascons, basques et castillans. La Confrérie des Moutons a pris place au coeur même de la fête et a intronisé trois nouveaux membres, garants de l'identité de la Confrérie. Bienvenue à Magalie Pissenlit, Mathilde Salami et Imanole la Fête est plus folle! L'affluence record garantit une édition 2010 encore plus ambitieuse car même l'ancienne Halle aux Grains a été trop petite pour cet évènement fédérateur.

samedi 28 novembre 2009

Le Point "Les 3 défis d'Auch"

Gérard Onesta et Alexis Boudaud

La Gascogne Vallée taille la route
Impulsion. La transformation de la RN 124 en 4-voies [...] Réticences.
A l'horizon 2020, la CCI voudrait renforcer ce pôle situé au nord de la ville en favorisant l'implantation soit de très petites entreprises sous le label Soho Solo (Small Office, Home Office), soit des indépendants qui travaillent à domicile. "On dit que le Gers est la Toscane française, et beaucoup de PME se sont installées en Toscane, dit le sénateur Aymeri de Montesquiou. Même dans un village de 50 habitants, aujourd'hui, on peut communiquer avec Los Angeles et Osaka."
Malgré tous ces efforts, certains doutent : "J'ai peur qu'il ne soit trop tard, souffle le chef de file de l'opposition municipale d'Auch, l'UMP Pierre Tabarin. Dès qu'ils ont le bac, les jeunes s'en vont." De son côté, l'écologiste Alexis Boudaud se montre peu convaincu par l'intérêt économique d'un investissement colossal "pour ne gagner au total que cinq à dix minutes sur le trajet en direction de Toulouse". Argument que le président de la CCI récuse de manière catégorique : "L'autoroute entre Toulouse et Albi n'a pas fait gagner beaucoup de temps. Mais des dizaines d'entreprises se sont implantées!" [...]


EAU POTABLE Un dossier qui fait "pschitt"
Qui gérera l'assainissement, la production et la distribution d'eau potable? La question se pose à deux ans de la renégociation du contrat, qui arrive à échéance en 2011. " On ne s'interdit rien", avance le maire, convaincu que "l'on peut arriver à des coûts moindres à qualité équivalente". En réalité, poussé par une certaine franche de son électorat, notamment les alternatifs avec leur chef de file en 2008, Jean Falco, et les écologistes - emmenés par Alexis Boudaud -, l'édile envisagerait une remunicipalisation partielle ou totale du service [...] "De toute façon, glisse un fin connaissueur du secteur, les élus s'agitent beaucoup quand les renégociations approchent. Mais finalement ces contrats sont reconduits dans 97% des cas." Comme disait Shakespeare : "Much ado about nothing." Une expression que l'on pourrait traduire en gascon : tempête dans un verre d'eau.

Extraits du 26 novembre 2009 sur Le Point par Mathieu Noli

mercredi 25 novembre 2009

Europe Ecologie veut dépasser la barre des 20%

Cette semaine, les états-majors politiques peaufinent les listes de candidats que certains, comme les socialistes ou les Verts, soumettront d'abord à leurs militants, avant de les présenter aux suffrages des électeurs, les 14 et 21 mars prochain.

Dans le camp de la majorité, le moral n'est pas au plus haut, alors qu'on pensait encore en septembre dernier que rien ne pouvait être pire que la déroute subie en 2004, quand le PS avait raflé 20 régions métropolitaines sur 22 [...] Le sondage réalisé par l'Ifop que « Paris Match » publiera demain, montre que le score de l'UMP est presque semblable à celui des européennes (27 % contre 28 %) tandis que le PS récupère des voix (21 % contre 16,48 %) et qu'Europe Écologie se maintiendrait avec 15 %, non loin du résultat « historique » de juin 2009 où elle avait obtenu 16,28 % [...]

Parti socialiste et PRG.
Chef de file : Martin Malvy [75 ans], président sortant et tête de liste en Haute-Garonne.
Têtes de liste. Dans le Gers : Jean-Louis Guilhaumon. Tarn-et-Garonne : Sylvia Pinel, maire de Montech, députée de Tarn-et-Garonne. Lot : Marie-Odile Delcamp, maire de Gourdon. Tarn : Gérard Poujade, maire du Sequestre. Ariège : Marc Caballido, vice- président sortant.

Europe Écologie. Chef de file et tête de liste en Haute-Garonne : Gérard Onesta, ancien vice-président du Parlement européen.

UMP. Chef de file et tête de liste en Haute-Garonne : Brigitte Barèges, députée-maire de Montauban.

Modem. Chef de file et tête de liste en Haute-Garonne : Arnaud Lafon, maire de Castanet-Tolosan. Extrait de Sud Ouest

dimanche 22 novembre 2009

"pour une soution alternative"

L'élu «Verts» d'opposition, de la commune de Revel, Nicolas Maigne, est pour une solution alternative.

Jeudi soir, à la salle polyvalente, pas de gagnant ni de perdant lors de la troisième discussion autour du projet d'aménagement en 2x2 voies de la RN 126 entre Castres et Toulouse. La présidente de la Commission particulière du débat public (CPDP), Danièle Barrès expliquait, en préambule, les enjeux d'un tel débat. « C'est pour informer le public et laisser la possibilité aux gens de s'exprimer ». Une seule intervention de quatre minutes, chrono en main, pour chaque intervenant choisi par l'animateur du débat, Nicolas Benvegnu, membre de la CPDP. « Ce qui nous intéresse, ce n'est pas la position de chacun. Ce n'est ni un référendum, ni un sondage mais l'occasion de recueillir les arguments de chacun pour que notre commission puisse, à la fin des débats, en rendre compte au Maître d'Ouvrage (l'État), fin janvier 2010, sans prendre position. A lui ensuite de prendre sa décision en connaissance de cause », ajoutait Danielle Barès [...] Le conseiller général du canton de Caraman, Gilbert Hébrard avançait une nouvelle solution. « Moi aussi en tant que maire j'ai eu à aller annoncer le décès de jeunes morts sur la route mais ce n'est pas une raison pour faire construire une autoroute. Dans ce dossier, c'est l'État qui a failli depuis plus de 30 ans et les élus locaux qui n'ont pas su aller défendre ce dossier à Paris. Je suis conscient qu'une voie rapide est importante pour le développement des territoires mais le bon sens doit l'emporter et je suis sûr qu'avec des crédits d'État avec l'emprunt national, la Région et les deux départements on pourrait améliorer et sécuriser le tracé de la RN 126 d'ici 4 à 5 ans ».

La Dépêche du Midi

vendredi 20 novembre 2009

La main d'Henry et le drapeau français décroché



Depuis la Conférence générale de la coalition européenne des villes contre le racisme, qui se tient jusqu'à ce soir à Toulouse, Jean-Paul Makengo, adjoint en charge de la diversité et de l'égalité au Capitole réagit au décrochage du drapeau français par des supporters algériens.

Que vous inspirent les débordements qui ont suivi la rencontre Algérie-Égypte ?

Je pense que c'est une bêtise parce que quand on vit en France on a le droit de manifester sa joie parce que l'équipe de son pays d'origine a gagné un match, mais on ne peut substituer ce pays d'origine à la France.

J'avais un voisin portugais qui, lors des championnats d'Europe des nations, accrochait le drapeau portugais à sa véranda. Il le faisait chez lui et personne dans le voisinage n'y trouvait à redire. Si les Algériens ou les Français d'origine algérienne veulent accrocher le drapeau algérien à leur balcon pour supporter leur équipe, ça ne pose aucun problème. Mais il faut respecter les espaces publics.

Comment analyser vous le symbole du décochage du drapeau français et son remplacement par le drapeau algérien ?

Il y a deux choses. On peut d'abord y voir la bêtise d'un groupe de supporters qui ne doit pas être confondue avec le fait de ne pas aimer la France.

Mais nous sommes également face à des publics qui souffrent d'un déficit de fierté, et dès qu'une population stigmatisée peut exister collectivement, elle le manifeste sur la voie publique. Malheureusement ça se fait souvent par des dégradations où en s'attaquant aux symboles de la République. En général, des gens à qui la société renvoie systématiquement une image négative d'eux-mêmes finissent par exhiber leur différence comme par provocation. Mais il ne faut par faire l'amalgame entre des supporters « qui font les cons » et un repli communautariste.

Que préconiseriez-vous pour venir à bout de ces réactions paroxystiques ?

Pour que cela s'arrête, il faut que l'effort vienne des deux côtés : que ces populations intègrent qu'elles sont françaises à part entière, et que de son côté la France les considère également comme des Français. On ne peut pas leur demander de faire des efforts pour venir vers nous, si on les renvoie en permanence à leur différence.

La Dépêche du Midi

dimanche 15 novembre 2009

"Auch, la ville qui me porte depuis mes premiers pas politiques"


Référent Europe Ecologie pour le département du Gers lors des élections européennes, je poursuis mon engagement sous les couleurs Europe Ecologie en Midi-Pyrénées [...]

J'ai décidé de mettre mes compétences au service de trois bassins de vie : Auch, la ville qui me porte depuis mes premiers pas politiques, le Lauragais [...] et Toulouse, ma ville natale.

3 départements gèrent ce territoire où j'interviens au quotidien : le Gers, la Haute Garonne et le Tarn. En effet, les élections en mars prochain sont un rendez-vous régional ! … C'est la région Midi-Pyrénées et les questions régionales qui doivent être au coeur de nos préoccupations (un combat cohérent qu'on lutte contre l'autoroute Castres-Toulouse ou contre la 2x2 voies Auch-Toulouse).

Aujourd'hui, je tiens à soutenir et m'engager derrière Gérard Onesta, ancien vice -président du Parlement Européen et Porte-parole Europe Ecologie en Midi-Pyrénées mais également symbole du renouveau de l'écologie politique.

http://alexisboudaud.blogspot.com/

mardi 10 novembre 2009

Venez nombreux le 5 décembre 2009 à Toulouse

Réservez dès maintenant votre journée du samedi 5 décembre et venez participer à la Convention Régionale Europe Ecologie Midi-Pyrénées, à Toulouse, Discothèque « Le Ramier ». Accueil à partir de 10 heures.

En présence de Gérard ONESTA (porte-parole d’Europe Ecologie Midi-Pyrénées), José BOVÉ, Catherine GRÈZE, Michèle RIVASI (Député-es Europe Ecologie), les animateurs et animatrices de la campagne, les Comités Locaux Europe Ecologie et bien entendu nos futurs candidates et candidats, et des invité-e-s surprises, venez nombreux à cette journée qui nous concerne toutes et tous. Sa réussite dépend de nous, écologistes de Midi-Pyrénées et donc écologistes du groupe Toulouse / Pais Tolosan. Une forte mobilisation est indispensable pour consolider notre notoriété, notre crédibilité et notre processus de rassemblement.
Au programme du 5 décembre :
- Présentation de nos axes et travaux en ateliers
- Conférence de presse
- Intervention de Michèle Rivasi sur Copenhague
- Présentation des candidatEs
- Intervention de Catherine Grèze
- Meeting avec José Bové
- Clôture par Gérard Onesta

... Et une soirée festive et conviviale est en préparation....

Pour assurer la logistique, il est important de faire savoir dès maintenant si vous comptez participer à la convention régionale en disant « Oui je serai au rendez-vous » à l’adresse mail:
alexandre.jurado@ecologiemidipy2010.org

A cette même adresse, vous aurez toutes les réponses à vos questions sur cet évènement.

La planète compte sur vous!

lundi 9 novembre 2009

La déesse aux alouettes est de retour

La croissance revient ! La déesse aux alouettes est de retour et ses adorateurs se réjouissent. On efface tout et on recommence ! Et on comprend déjà que le prochain sommet de Copenhague (du 7 au 18 décembre) accouchera, au mieux, d'un vague compromis sans réel engagement. Alors, l'astronome, qui regarde sa planète depuis le ciel, se prend la tête à deux mains : « Je leur avais pourtant expliqué que cette planète est un monde fini et qu'il est - mathématiquement - impossible d'envisager une croissance infinie (qu'elle soit jaune, bleue ou verte, peu importe) dans un monde fini ; je leur avais bien dit que la vie était un miracle, peut-être même unique dans l'univers ; je leur avais même fait voir la mince couche d'atmosphère qui recouvre la Terre et la protège du vide mort des grands espaces ; avec toutes ces informations et bien d'autres fournies par de nombreux scientifiques, j'étais convaincu qu'ils avaient compris et qu'ils allaient tout faire pour économiser les ressources naturelles et protéger la vie. Ils en ont décidé autrement. Peut-être ont-ils le projet de partir vivre ailleurs sur une autre planète. Pourtant, ça aussi, je leur ai expliqué que c'était impossible ! » La Dépêche du Midi

mercredi 4 novembre 2009

Républicains espagnols et décorations de l'Ateneo de Murcie

La Dépêche du Midi le 2 novembre 2009

[...] Que du bonheur… avant que Philippe Martin ne lise quelques lignes de la poésie de Jacques Canut « un moment privilégié, à l'opposé de la brutalité de la politique. » Puis Antonio Sanchez Verdu revient au premier plan et maintenant pour plaider pour la Troisième République espagnole. Des paroles pour souligner la personnalité de « Camilo », don Tomas Guerrero Ortega, avec lequel il s'était longuement entretenu lors de son séjour auscitain. « Une personnalité immense » dont l'ombre planera sur la fin de cette rencontre. L'Ateneo de Murcie est républicain, Antonio Sanchez Verdu se bat pour faire triompher ces idées [...]