samedi 25 janvier 2014

Le Rassemblement éco-citoyen fourbit ses armes

La Dépêche du Midi 25.01.14

Bastir Gers - Amassada Eco-Ciutadana

Avec Georges Nosella, Nicolas Rey-Bèthbéder, David GrosclaudeJean-Luc DavezacGuilhèm LatrubesseAlexis Boudaud Anduaga, Jérôme (représentant le PNO) et Melanie Bourgeois, à L'Isle-Jourdain.

vendredi 24 janvier 2014

Ce qui est vrai du basque est vrai aussi du gascon !


Citation de Jean Jaurès* (Revue de l’enseignement primaire, 11 octobre 1911) :

« Quand j’interrogeais les enfants basques jouant sur la plage de Saint-Jean de Luz, ils avaient le plus grand plaisir à me nommer dans leur langue le ciel, la mer, le sable, les parties du corps humain, les objets familiers. Mais ils n’avaient pas la moindre idée de sa structure et, quoique plusieurs d’entre eux fussent de bons élèves de nos écoles laïques, ils n’avaient jamais songé à appliquer au langage antique et original qu’ils parlaient dès l’enfance les procédés d’analyse qu’ils sont habitués à appliquer à la langue française. C’est évidemment que leurs maîtres ne les y avaient point invités Pourquoi celà, et d’où vient ce délaissement ? Puisque ces enfants parlent deux langues, pourquoi ne pas leur apprendre à les comparer et à se rendre compte de l’une par l’autre ? Il n’y a pas de meilleur exercice pour l’esprit que ces comparaisons (…). L’esprit devient plus sensible à la beauté d’une langue par comparaison avec une autre langue, il saisit mieux le caractère propre de chacune, l’originalité de sa syntaxe, la logique intérieure qui en commande toutes les parties et qui lui assure une sorte d’unité organique. Ce qui est vrai du basque est vrai du breton. Ce serait une éducation de force et de souplesse pour les jeunes esprits… »

* Cité dans Le Peuple breton en 1964 lui-même repris par M. Lebesque dans son livre Comment peut-on être Breton, pp. 99-100, édition de poche Point Actuel.

jeudi 23 janvier 2014

dimanche 19 janvier 2014

Rassemblement éco-citoyen à l'Isle Jourdain ... 32 signataires pour le département du Gers

Mélanie Bourgeois co-fondatrice du Rassemblement éco-citoyen
Les co-fondateurs à l'Hôtel de ville de l'Isle Jourdain
Avec Elisabeth Belaubre, adjointe au maire de Toulouse et Jean-Luc Davezac, délégué à l'intercommunalité Gascogne Toulousaine
Discours fondateur du 18 janvier 2014
L'assistance éco-citoyenne
Le soutien des élus au Rassemblement éco-citoyen
Les premiers signataires de la Charte éco-citoyenne

jeudi 9 janvier 2014

Vœux du Rassemblement éco citoyen à Martin Malvy



Invité par Martin Malvy, Alexis Boudaud était présent aux vœux du Président du Conseil Régional en sa qualité de vice président au Conseil de développement du Pays d'Auch et d'acteur influent de la vie gersoise. Alexis Boudaud a abordé avec le Président Malvy les sujets d'actualité dans le Gers et lui a souhaité une bonne année 2014 au nom des éco-citoyens gersois. Alexis Boudaud a également échangé avec le Président des apiculteurs de l'urgence d'une agriculture sans pesticides pour la préservation de la biodiversité et la santé des habitants. 
Le Rassemblement Eco-Citoyen gersois dont Auch Eco Citoyenne est un des moteurs, souhaite à cette occasion le meilleur pour la nouvelle année aux habitants de notre beau département.

mardi 7 janvier 2014

Ce soir, le mouvement Bastir présenté à Auch


Les signataires gersois du Manifeste Occitaniste  :

13/12/2012     -     VILLENEUVE    Christian     -     MANCIET
16/12/2012     -     BLANCAFORT    Claude     -     AUCH
27/12/2012     -     MAYMO    Damien     -     AUCH
27/12/2012     -     DESPIAU    Monique     -     AUCH
27/12/2012     -     NOSELLA    Georges     -     AUCH
27/12/2012     -     VIAUT    Christophe     -     MONFORT
28/12/2012     -     NEUILLY    Jackie     -     AUCH
05/01/2013     -     VIVIER    Jean-Loup     -     AUCH
05/01/2013     -     BOUDAUD    Alexis     -     AUCH
07/02/2013     -     POIREE    Hubert     -     MONTAUT-LES-CRENEAUX
17/09/2013     -     DAVEZAC    Jean Luc     -     L'ISLE JOURDAIN
09/11/2013     -     FAESSEL    Julien        (ville à modifier - AUCH)

vendredi 3 janvier 2014

Ne vivons plus comme des esclaves

Pendant que certains veulent nous faire croire à une ferveur soi-disant révolutionnaire coiffée de bonnets rouges, des catacombes grecques de l'Europe s'élève une lutte autrement plus authentique et plus digne, un murmure qui traverse un continent dévasté par la crise et la duplicité des puissants. « Ne vivons plus comme des esclaves ! » s'exclament les victimes d'une crise dont ils ne sont en rien responsables, qui aujourd'hui reprennent leur destin en main en créant, partout sur le territoire, de nouveaux outils d'autogestion et de résistance. L'écrivain et journaliste Yannis Youlountas est allé au devant de ceux qui redonnent espoir à cette Grèce meurtrie, et son film est une magnifique ode à la dignité du peuple grec, à sa capacité de créer et résister. 

Le film s'attarde tout particulièrement à Exarchia, quartier libertaire d'Athènes, qui fait honneur à la capitale grecque entachée par les exactions des nervis néofascistes d'Aube Dorée. Un quartier qui fourmille de personnalités extraordinaires comme le tout jeune Fragsiskos, militant libertaire à peine sorti de l'enfance, qui rappelle inévitablement le jeune Alexandros, tué par la police en 2008. On y découvre aussi le Nosotros, lieu autogéré avec ses cours gratuits, sa restauration collective saine à prix libre, un lieu d'amour et de fraternité où jeux de cartes et sieste ne sont pas exclus. Mais aussi Radio Entasi (Radio Intensité), une des radios pirates qui mènent la résistance. 

Alors que les médias dominants nous montrent régulièrement la Grèce comme le pays de toutes les dérives, le film de Yannis Youlountas nous montre au contraire que c'est le peuple d'Exarchia qui nous indique la voie. 

SOIRÉE GRÈCE lundi 6 janvier à 20h30 à Toulouse : projection unique suivie d’une rencontre avec le réalisateur Yannis Youlountas, par ailleurs philosophe libertaire, écrivain, journaliste et collaborateur de Siné Mensuel

mercredi 1 janvier 2014

Excellente année à tous les Auscitains!

Alexis Boudaud et l’association Auch Eco Citoyenne adressent leurs meilleurs vœux pour l’année 2014 aux habitants du Gers et en particulier d’Auch. Je vous adresse le texte intégral d'Ariane Mnouchkine :

Mes chères concitoyennes, mes chers concitoyens, À l’aube de cette année 2014, je vous souhaite beaucoup de bonheur. Une fois dit ça… qu’ai-je dit? Que souhaité-je vraiment ? Je m’explique : Je nous souhaite d’abord une fuite périlleuse et ensuite un immense chantier. D’abord fuir la peste de cette tristesse gluante, que par tombereaux entiers, tous les jours, on déverse sur nous, cette vase venimeuse, faite de haine de soi, de haine de l’autre, de méfiance de tout le monde, de ressentiments passifs et contagieux, d’amertumes stériles, de hargnes persécutoires. Fuir l’incrédulité ricanante, enflée de sa propre importance, fuir les triomphants prophètes de l’échec inévitable, fuir les pleureurs et vestales d’un passé avorté à jamais et barrant tout futur. Une fois réussie cette difficile évasion, je nous souhaite un chantier, un chantier colossal, pharaonique, himalayesque, inouï, surhumain parce que justement totalement humain. Le chantier des chantiers. Ce chantier sur la palissade duquel, dès les élections passées, nos élus s’empressent d’apposer l’écriteau : “Chantier Interdit Au Public“ Je crois que j’ose parler de la démocratie. Etre consultés de temps à autre ne suffit plus. Plus du tout. Déclarons-nous, tous, responsables de tout. Entrons sur ce chantier. Pas besoin de violence. De cris, de rage. Pas besoin d’hostilité. Juste besoin de confiance. De regards. D’écoute. De constance. L’Etat, en l’occurrence, c’est nous. Ouvrons des laboratoires, ou rejoignons ceux, innombrables déjà, où, à tant de questions et de problèmes, des femmes et des hommes trouvent des réponses, imaginent et proposent des solutions qui ne demandent qu’à être expérimentées et mises en pratique, avec audace et prudence, avec confiance et exigence. Ajoutons partout, à celles qui existent déjà, des petites zones libres. Oui, de ces petits exemples courageux qui incitent au courage créatif. Expérimentons, nous-mêmes, expérimentons, humblement, joyeusement et sans arrogance. Que l’échec soit notre professeur, pas notre censeur. Cent fois sur le métier remettons notre ouvrage. Scrutons nos éprouvettes minuscules ou nos alambics énormes afin de progresser concrètement dans notre recherche d’une meilleure société humaine. Car c’est du minuscule au cosmique que ce travail nous entrainera et entraine déjà ceux qui s’y confrontent. Comme les poètes qui savent qu’il faut, tantôt écrire une ode à la tomate ou à la soupe de congre, tantôt écrire Les Châtiments. Sauver une herbe médicinale en Amazonie, garantir aux femmes la liberté, l’égalité, la vie souvent. Et surtout, surtout, disons à nos enfants qu’ils arrivent sur terre quasiment au début d’une histoire et non pas à sa fin désenchantée. Ils en sont encore aux tout premiers chapitres d’une longue et fabuleuse épopée dont ils seront, non pas les rouages muets, mais au contraire, les inévitables auteurs. Il faut qu’ils sachent que, ô merveille, ils ont une œuvre, faite de mille œuvres, à accomplir, ensemble, avec leurs enfants et les enfants de leurs enfants. Disons-le, haut et fort, car, beaucoup d’entre eux ont entendu le contraire, et je crois, moi, que cela les désespère. Quel plus riche héritage pouvons-nous léguer à nos enfants que la joie de savoir que la genèse n’est pas encore terminée et qu’elle leur appartient. Qu’attendons-nous ? L’année 2014 ? La voici.