vendredi 28 novembre 2014

mercredi 26 novembre 2014

Filmer le Conseil municipal et Droit à l’image des conseillers municipaux

Une séance publique de Conseil Municipal est par définition " publique " sur le plan du Droit, édicté en l'espèce par le Code des Collectivités Territoriales. Les Elus qui y siègent, de surcroît dans un bâtiment public, sont présents dans le cadre de leur mandat électif. Leur droit à l'image n'est plus opposable à un tiers en ce qui concerne la captation. 

 La position ministérielle, confirmée au Sénat et confortée par la jurisprudence, autorise tout citoyen à filmer une séance du Conseil Municipal. Le principe de publicité des séances, posé par l'article 2121-18 du code des Collectivités Territoriales, fonde le droit des conseillers municipaux comme des membres de l'assistance à enregistrer les débats et à les diffuser, éventuellement sur un site Internet. Ce qui a conduit le législateur à prévoir la retransmission des séances par les moyens de communication audiovisuelle.

A plusieurs reprises, des conseillers municipaux, soucieux de leur droit à l'image, se sont émus d'être filmés. En acceptant leur mandat, ils ont accepté de   s'exposer publiquement dans leurs fonctions d'élus. Rappelons que siégeant au sein d'une instance élective, ils sont considérés comme "personnalité publique" et la question du droit au respect de la vie privée ne se pose donc pas. 

mardi 25 novembre 2014

Ne pas communiquer c'est aussi communiquer!

Le Dépêche du Midi le 25 novembre 2014

lundi 24 novembre 2014

Salon Métiers d'Art



 ©AEC
Un salon qui prend de plus en plus d’ampleur par le nombre et la variété des artisans d’art qui présentent leurs œuvres dont beaucoup sont admirables. Serge Carvalho, sculpteur sur métal, a été mis à l’honneur, mais c’est à tous les artistes présents que le mouvement éco-citoyen a rendu hommage, soulignant l’importance pour le département d’avoir une manifestation sur les métiers d’art alliant les techniques les plus respectueuses pour notre planète. Puis la visite de la cinquantaine de stands d’exposants s’est effectuée dimanche en fin d'après-midi en présence de notre élu au Grand Auch Agglo.
Une nouveauté: l’utilisation des grandes salles arrières de l’ancien tribunal comme salles d’exposition. 

mercredi 19 novembre 2014

Réforme territoriale : et l’occitan dans tout ça ?

La délimitation des régions va être étudiée à l’assemblée nationale du 18 au 25 novembre. Si la problématique actuelle des collectivités n’est pas leur taille, mais plutôt leurs compétences et les moyens associés, l’Association des élus occitans rappelle son souhait de concevoir des institutions cohérentes avec les bassins de vie et les espaces culturels et linguistiques.

En revanche, le débat sur la compétence en politique linguistique et culturelle n’a pas été réellement ouvert pour l’instant. Le premier volet de la réforme territoriale, voté début 2014, a indiqué que les régions étaient en charge de la promotion des langues et cultures régionales. Or, nous savons que l’avenir de toute politique en faveur de la langue occitane passe par une coordination des efforts faits par les toutes les collectivités, communes, communautés de communes, départements et régions sans oublier l’Etat qui a un rôle spécifique à jouer, notamment sur l’enseignement.

Pour mener des politiques efficaces, les collectivités doivent avoir des moyens et des leviers financiers. Les perspectives budgétaires et les économies prévues sur les années à venir ne doivent pas conduire à mettre en péril les langues régionales sur un plan social et culturel. L’association des élus occitans compte donc mener dans les mois à venir des actions coordonnées pour peser sur les futures lois pour qu’elles puissent donner un réel avenir à l’occitan.

ASSOCIATION DES ELUS OCCITANS – Associacion dels elegits occitans

dimanche 16 novembre 2014

Philosophe des sciences, anthropologue, théoricien majeur de l’écologie, puis éminent spécialiste de psychologie sociale, Serge Moscovici est mort ce jour ...


Le jour de la Fête de l'Arbre à Duran (Grand Auch Agglo), Serge Moscovici nous quitte ...

Né en 1925 en Roumanie, Serge Moscovici est le principal théoricien de l’écologie politique. Arrivé en France en 1948 après avoir survécu aux persécutions antisémites dans son pays, il suit les cours de psychologie et de sociologie. Afin de payer ses études universitaires, il travaille comme ouvrier ajusteur en usine, confectionneur en atelier, ingénieur… Dès qu’il a du temps libre, il fréquente Saint-Germain-des-Prés où il se lie d’amitié avec Paul Celan. Cette jeunesse très active et des journées lourdement chargées ne l’empêchent pas de devenir enseignant à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris, à Princeton, New-York, Louvain et Genève. Son champ d’étude porte sur un domaine méconnu, la psychologie sociale, d’où il publiera deux essais majeursPsychologie des minorités actives (1979) et L’Âge des foules (1981). Dès le début des années 1960, en collaboration avec le bouillant ethnologue Robert Jaulin, grand contempteur de la modernité occidentale et défenseur zélé des peuples indigènes, Serge Moscovici développe un naturalisme contestataire qui s’appellera rapidement le “ naturalisme subversif ” (entendu ici au sens de “ contre-culture ”). Il refuse l’opposition entre la Nature et la Société qu’il juge contestable et infondée. Il estime qu’il existe des sociétés animales et que la société humaine s’est construite dans le milieu naturel. Il penche plutôt pour une continuité et une interaction entre la nature et la culture. Il arrive à considérer que les engrais chimiques agricoles participent aux processus naturels. Dans cette perspective, le paysan est un élément déterminant des écosystèmes. Par son travail incessant, il met en forme la nature et organise les paysages. Défenseur de toutes les minorités, Serge Moscovici en vient à établir un parallèle entre la disparition des Amérindiens et celle des paysans européens, disparitions qu’il déplore et dont il accuse la société industrielle. Contre la logique de la réification de tout dans une orientation marchande, Moscovici propose “ le réenchantement du monde ”. Candidat écologiste aux élections municipales en 1977 et européennes en 1984, il voit dans les militants écologistes “ les seuls à former un mouvement existentialiste. On s’occupe de l’existence des gens ”. Dans son esprit, “ le mouvement écologiste est moins un mouvement social, économique, qu’un mouvement “ anthropologique ”, c’est-à-dire qu’il s’adresse à des groupes qui ont un certain enracinement dans un certain territoire, à des groupes qui n’ont pas une expression directe sur le plan social ou économique, comme les femmes et les jeunes ”. Ses écrits ont fortement influencé à la fin des années 1970 les Amis de la Terre, Brice Lalonde et Dominique Voynet, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement de 1997 à 2001.

mardi 11 novembre 2014

Le Gers (68ème) en décrochage écologique

http://www.lavie.fr/actualite/ecologie/palmares-ecologie-2014/le-palmares-2014-de-l-ecologie-en-france-05-11-2014-57612_651.php

Le Gers, champion de France 2014 du Bio à égalité avec l'Ardèche et l'Aude, il est 3mis à l'index par "La Vie" pour la protection de la biodiversité (92ème), la production d'énergie renouvelable (80ème), son Agenda 21 (79ème), et la consommation durable (66ème). On peut toutefois s'interroger sur l'item consommation durable, car les critères de classement de "La Vie" prennent en compte le nombre d'associations de circuits courts, pas forcément valable dans un département rural où les habitants se fournissent souvent directement chez le producteur." http://www.sudouest.fr/2014/11/12/le-hit-parade-ecologique-2014-des-departements-du-sud-ouest-1731998-2780.php

Et pendant ce temps, on poursuit l'idée de valoriser l'aérodrome d'Auch ... 

mardi 4 novembre 2014

Décès brutal de Chantal Couque

"C'est avec une très grande tristesse que l'on a appris, ce week-end, la disparition brutale de Chantal Couque. Âgée de 68 ans, elle est décédée vendredi 31 octobre à la clinique des Cèdres, à Toulouse, où elle avait été hospitalisée en urgence le lundi 27 octobre.
Native du Nord de la France, Chantal Tonnel, de son nom de jeune fille, était retraitée de l'Éducation Nationale. Elle avait longtemps enseigné dans l'Aude, au lycée professionnel Jules-Fil, à Carcassonne, en section habillement et couture. Habitant le quartier En Salvan, à Vaudreuille, le décès brutal aussi de son mari, en 1990, avait été une dure épreuve à surmonter pour elle.
En 1998, elle prenait sa retraite qui allait être très active. Conseillère municipale à Vaudreuille, très impliquée dans les activités du club de tennis de la commune, elle s'investissait sans relâche dans la vie associative de Revel, Vaudreuille mais aussi de Roumens, au club de danse country. Autant d'activités et de connaissance du milieu associatif qui, en 2006, allait la pousser à devenir correspondante de presse pour «La Dépêche du Midi», ainsi que d'autres titres de la presse hebdomadaire locale.
«Elle était de toutes les manifestations avec son carnet et son appareil photo en bandoulière. Depuis la rentrée on la voyait moins et ça faisait comme un vide», se souvient Francis Costes, l'adjoint au maire en charge des associations et des sports. «Elle était membre de l'association Europa, depuis le début et s'était aussi beaucoup investie dans l'organisation des festivals», souligne l'adjointe à la culture, Marielle Garonzi. Mais c'est surtout pour l'éducation des jeunes à la sécurité routière, avec son association Vitavie qu'elle présidait et la Maison de la Sécurité Routière, qu'elle avait créée, que nombreux se souviennent aujourd'hui de son travail d'utilité publique. D'ailleurs, malgré la fatigue de la maladie naissante, elle avait tenu à piloter les deux journées de la sécurité routière, à la salle Nougaro, le 14 et 15 octobre dernier."
La Dépêche du Midi

Intervention 3 novembre 2014 au Conseil municipal - Salle des Illustres - Auch

Monsieur le Sénateur -maire,

Nous vous avions harangué par voie de presse en juillet 2013 lors de votre cumul de mandat à la suite de votre prise de fonction à l'Assemblée Nationale comme suppléant d'un tout frais ministre de l'Écologie....
Déjà, en 2008, le mouvement éco-citoyen ne voyait point d'un bon œil vos fonctions cumulées comme premier magistrat - président de la communauté des communes avec celles au Conseil Général. Aujourd'hui, une nouvelle fois mais la première fois dans cette enceinte et comme élu municipal, nous tenons à vous signifier, Monsieur le Sénateur -maire, de notre désapprobation complété d'avoir, en toute conscience, brigué et obtenu le siège au Sénat.
Pour nous, il est essentiel de se donner à 100% pour sa ville quand on est maire; d'autant que le présidence du Grand Auch Agglo vous incombe également. Et je crois me souvenir de vos engagements, encore réitérés avant votre élections au printemps dernier, et le poids de la charge qui est celle du maire d'une ville comme Auch!
Auch ne mérite t-elle pas un édile véritablement à temps plein?

Dépêche du Midi - 4 novembre 2014