vendredi 26 octobre 2012

Des stratégies territoriales à la «balkanisation du Gers»

N'en déplaise à Michel Doligé, Président de la CCI du Gers, le SCoT ne doit pas "permettre de se battre pour installer des deux fois deux voies sur les RN21 et 124, d'élaborer des stratégies commerciales communes, de travailler sur le tourisme". Alors que des voix s’élèvent en hauts lieux, du Ministère de l'Egalité des territoires au Parlement afin de remettre en cause la politique du tout route, Michel Doligé semble avoir un train de retard, même plusieurs pour les éco-citoyens que nous sommes.
Raymond Vall a pourtant montré la voie à suivre, dans les colonnes de la Dépêche du Midi, en déclarant que l'avenir économique de notre département passe par le rail. Une vision juste et sage non seulement pour 2017 mais 2037...
Le SCoT ou Schéma de Cohérence Territoriale doit couvrir un territoire continu et sans enclave en vue d'une coopération renforcée des collectivité territoriales pour le développement durable et oui, on parle de développement durable mais peut-être que Michel Doligé tient également à nous expliquer qu'est-ce le développement durable : la mise en 2x 2 voies des RN 21, 124 et la croissance irraisonnée, c'est bien cela?

jeudi 25 octobre 2012

Europe Ecologie Les Verts du Gers: Mais qui sont ces académiciens qui rejettent l'étu...

Europe Ecologie Les Verts du Gers: Mais qui sont ces académiciens qui rejettent l'étu...: Ça y est, c'est parti, les contres attaques se multiplient... Six académies scientifiques (agriculture, médecine, pharmacie, sciences, te...

lundi 22 octobre 2012

Les idées de mon frère qui m’ont "poussé dans mes retranchements"


Ce long texte est la faute exclusive de Sancho, lecteur de Planète sans visa, qui m’a poussé dans mes retranchements. Il avait bien raison. Tu avais bien raison. C’est long, mais cet article contient des informations que vous ne trouverez pas ailleurs, notamment à propos de deux personnages, Gérard Pascal et Catherine Geslain-Lanéelle. C’est de l’aguichage ? Il n’y a pas d’autre mot.
Je pense que vous êtes au courant. Gilles-Éric Séralini est l’auteur principal d’une étude sur les OGM. Publiée dans la revue réputée Food and Chemical Toxicology, qui a accueilli des recherches de Monsanto sur le même sujet, elle annonce une sorte d’Apocalypse. Des rats ont été divisés en trois groupes. Le premier soumis à un régime à base de maïs OGM NK 603, le deuxième à ce même maïs OGM traité au Roundup, herbicide bien connu, et le troisième à un maïs non OGM, mais traité au Roundup (ici). Je n’entre pas dans le détail des résultats, qui sont, comme vous savez, accablants pour les OGM.
Je n’y entre pas, car je suis bien incapable, aujourd’hui comme demain, de juger l’étude Séralini. Je connais cet homme, je sais son honnêteté foncière, sa vaillance, sa valeur scientifique. Ce n’est pas rien, mais ce n’est pas tout. En 2005 - sept ans, comme le temps passe, hein ? -, j’ai mené avec lui un long entretien dans le magazine Terre Sauvage, auquel je collaborais alors. En voici un extrait : « (Séralini) Nous n’avons plus, pour ainsi dire, d’observatoire global, ni de l’homme ni de la nature, ce qui a de nombreuses et fâcheuses conséquences. N’oublions jamais que ce sont les physiciens à l’origine de la bombe A qui ont développé à la fois  la biologie moléculaire et l’informatique. Physiciens et mathématiciens ont en quelque sorte dit aux biologistes : vous devez saisir le code génétique des humains. Et en le comparant explicitement au code informatique ». « (Moi) À vous suivre donc, les OGM seraient le fruit d’une certaine vision, discutable, de la science. Mais au fait, à quand remontent vos premiers contacts avec les OGM ? ».
« (Séralini) Dès mes années d’étude, j’ai travaillé sur des OGM de laboratoire. J’ai pratiqué la manipulation, le clonage, le séquençage des gènes. Quant aux OGM qui allaient devenir commerciaux, ceux dont on parle tant, je les ai découverts en 1991, quand j’ai été nommé professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen. J’étais au courant des essais d’OGM en plein champ, et comme je devais faire un enseignement sur le sujet, j’ai lu les rapports de la Commission du génie biomoléculaire de l’époque – de 86 et 96 – et surtout le premier bilan qu’avaient écrit Axel Kahn et ses collègues. Les fabricants d’OGM assuraient qu’ils allaient permettre une réduction de l’usage des pesticides, dont je savais le rôle dans les dérèglements hormonaux et les cancers. J’étais donc non seulement favorable, mais enthousiaste devant ces nouvelles perspectives. J’ai pris les dossiers en mains et là, la stupéfaction m’a… ». « (Moi) …saisi ? ». « (Séralini) …Atterré ! Car je me suis rendu compte que la principale stratégie des industriels était de “fabriquer” des plantes capables d’absorber des pesticides sans en mourir. Alors qu’on prétendait réduire ces produits ! Et du reste, dix ans après le lancement des OGM commerciaux, les trois quarts des plantes transgéniques ne sont que cela. Seconde stratégie, tout aussi curieuse : la création de plantes OGM qui sécrètent leur propre insecticide. Lequel est, je le rappelle, aussi un pesticide ».
Revenons au présent. Je ne sais donc pas la valeur scientifique du travail de Séralini. On le saura fatalement, un jour ou l’autre. En attendant, le spectacle des réactions m’amène à m’interroger, car cette soudaine montée au créneau de tant de scientifiques pour disqualifier à ce stade le travail du professeur rappelle inévitablement des souvenirs. Qui s’inscrivent dans les stratégies désormais connues de l’industrie pour sauvegarder ses intérêts. L’exemple le plus abouti est celui des cigarettiers américains, car depuis la date de 1998, le Master Settlement Agreement - un accord à l’américaine clôturant un immense procès contre les industriels de la clope - a peu à peu rendu publics des millions de documents internes à Marlboro and co.  Le résultat est ahurissant, même si je ne suis pas tout à fait né de la dernière pluie. L’historien des sciences Robert Proctor en a tiré un livre de 750 pages, Golden Holocaust, que j’ai commandé aux Amériques, que j’ai reçu, que je n’ai pas encore lu. La quatrième de couverture fait peur.
Je vous ai signalé déjà, par ailleurs, un excellent article de l’excellent Stéphane Foucart, qui rapporte la parution du livre et ses a-côtés (ici). Sachez, si vous ne le savez, que des pontes de la science française ont servi les intérêts mortels de la clope. Des pontes. Et que le centre de la stratégie des cigarettiers consistait à gagner du temps en finançant des études parallèles, inutiles, confuses autant que contradictoires, avec pour seul but de créer du doute. Est-ce que le même scénario se reproduit autour de ce que la science officielle appelle déjà « l’affaire Séralini » ? Je rappelle qu’on l’accuse désormais de mensonge, de biais évidents, de choix plus que contestables de la souche de rats ayant servi à l’expérience, etc, etc. Ce qui est proprement incroyable, c’est que nul n’a pu, en un temps si bref, examiner l’étude pilonnée. Personne. Est-ce que cela a empêché des flopées de scientifiques bardés de diplômes de déblatérer à la télé ou à la radio ? Non. A-t-on vu, fût-ce de loin, pareille mobilisation lorsque des études payées par Monsanto ont prétendu que les OGM ne posaient aucun problème de santé publique ? Non.
Attention, ce qui suit est une interrogation, et elle n’est pas formelle. Je n’accuse personne. Je ne sais rien. Et même le pire criminel reste innocent tant qu’on n’a pas démontré sa culpabilité. Or donc, je n’accuse pas Gérard Pascal et Catherine Geslain-Lanéelle. Mais comme je connais - un peu - les deux, je me sens tenu de vous confier quelques éléments en ma possession. Gérard Pascal a longtemps été un homme-clé de notre système de surveillance alimentaire. Il a ainsi été le président, entre 1998 et 2002, du conseil scientifique de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), aujourd’hui dissoute dans l’Anses. Je vous mets à la fin de l’article un CV du monsieur, qui date de 2007. C’est instructif. En tout cas, Gérard Pascal, arborant ses titres comme autant de médailles, s’est autorisé une sortie terrible contre Séralini : « Le protocole d’étude de M. Séralini présente des lacunes rédhibitoires (Le Monde du 20 septembre 2012) ». Ce n’est pas une critique, c’est du tir au gros.
L’étude ayant été validée par des pairs, et publiée par une revue de haute réputation, à comité de lecture précisément, il me paraît difficile de croire, au plan de la simple logique, qu’elle soit à ce pointridicule. Par ailleurs, et je me répète, nul ne pouvait dire le 20 septembre, quelques heures après publication, ce que pouvait valoir une étude ayant mobilisé de bons scientifiques pendant deux ans.So what ? Quand j’ai écrit Pesticides, révélations sur un scandale français (paru chez Fayard en 2007) avec mon ami François Veillerette - la bise à tous les trois -,  j’ai eu l’occasion d’égratigner Pascal. Page 226 de l’édition générale, nous constations, François et moi, que Gérard Pascal avait été le conseiller d’une agence de com’ et de lobbying, Entropy Conseil, laquelle a par exemple mené des campagnes de promotion en faveur de l’industrie des pesticides. Hum. Lorsque j’ai écrit Bidoche(paru aux éditions LLL en 2009), j’ai retrouvé sur mon chemin Gérard Pascal. Extrait du livre :
« La société créée par Serge Michels à son départ de Que Choisir, Entropy, reste à bien des égards une entreprise fascinante. Outre son fondateur, dont on apprend au passage qu’il a participé aux travaux du Conseil supérieur d’hygiène de France, du Conseil national de l’alimentation, de l’Inra, de la Commission européenne et du Codex Alimentarius, les scientifiques d’Entropy sont vraiment fameux. Il s’agit, dans l’ordre d’apparition à l’écran d’ordinateur, de Gérard Pascal, Philippe Verger, Claude Fischler, Serge Hercberg, Jeanne Brugère-Picoux, Adam Drewnovski. Regardons un peu mieux le cas Gérard Pascal, personnage clé de la sécurité alimentaire en France. On ne peut détailler un curriculum aussi prestigieux que le sien, mais même en élaguant, on demeure surpris par l’étendue et la durée des responsabilités qu’il a occupées. Il fut – et parfois reste – président du conseil scientifique de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), membre de la Commission du génie biomoléculaire, chercheur au Commissariat à l’énergie atomique (CEA), au CNRS puis à l’Inra, expert pour l’évaluation des projets de recherche à la direction générale « Recherche » de l’Union européenne, président du comité scientifique directeur de l’Union européenne. Il a reçu en 1993, comme Mme Bellisle en 2007, le prix de la recherche de l’IFN. Et il est donc en relation commerciale avec Protéines, agence au service de l’industrie ».
Si vous êtes encore là - sait-on jamais -, vous me direz peut-être : et l’IFN, c’est quoi ? Comme je veille à mes intérêts - et plutôt à mon temps -, je me permets respectueusement de renvoyer à mon livre. Encore un bout : « Que peut-on ajouter sur les experts d’Entropy ? Trois fois rien. Ils sont (presque) tous membres de l’IFN, eux aussi. Serge Michels fait partie du grand institut indépendant, ainsi que Serge Hercberg, Claude Fischler, Gérard Pascal – membre du conseil d’administration –, et même Adam Drewnovski. Comme le monde est petit ! Ce n’est certes pas un crime, juste une considération géographique. Tous les points de l’univers semblent parfois se rejoindre. Même l’agence Protéines, ès qualités, fait partie de l’IFN. C’est ainsi. Appelons cela une bizarrerie de la nature ».
Quant à madame Catherine Geslain-Lanéelle, sachez qu’elle est la patronne de l’EFSA, acronyme anglais pour Autorité européenne de la sécurité des aliments. Elle a annoncé ces derniers jours que son agence analyserait l’étude Séralini. Oui, mais avec les mêmes experts que ceux qui avaient donné le feu vert au maïs OGM si gravement mis en cause par ce même Séralini, qui a aussitôt déclaré : « Pas question que ceux qui ont autorisé le NK 603 réalisent la contre-expertise de nos données. Il y aurait un conflit d’intérêt avec leur autorité et leur carrière ».
Au passage, je signale que l’EFSA a été gravement mise en cause pour des conflits d’intérêt, jusques et y compris dans son panel de scientifiques qui suivent le dossier OGM. Cela donne le tournis, mais j’y ajoute volontiers ma touche personnelle. Dans Pesticides, cité plus haut, nous avions, François et moi, évoqué le cas Geslain-Lanéelle, réputée de gauche, mais oui, faudrait pas croire. Un premier extrait, qui concerne la gestion de l’épouvantable dossier Gaucho, du nom d’un pesticide dévastant ruchers et abeilles : « Le juge Ripoll, qui a ouvert une instruction à Paris à la suite d’une plainte d’un syndicat d’apiculteurs, perquisitionne avec éclat au siège de la Direction générale de l’alimentation (DGAL), une administration majeure qui dépend du ministère de l’Agriculture et dirigée alors par Catherine Geslain-Lanéelle. Il réclame communication du dossier d’autorisation de mise sur le marché du Gaucho. Inouï : Geslain-Lanéelle, pourtant haut fonctionnaire, en théorie au service de la République, refuse avec hauteur. Ripoll est si furieux qu’il l’oblige à rester dans une pièce sous contrôle. On frôle la garde à vue ! Finalement, la directrice peut appeler le ministre de l’Agriculture, Jean Glavany, et seulement lui. Sans céder pour autant. La justice n’obtiendra pas gain de cause. Le ministère est une forteresse qui n’est pas près d’être investie ».
Oh oh ! Deuxième extrait : « On pourrait presque achever là ce chapitre, mais on serait trop loin du compte. Il faudrait pour cela oublier le plus grave, le plus sombre du secret entourant le Gaucho et le Régent. Sous Guillou et Geslain-Lanéelle, la gestion du dossier a amplement démontré que l’administration française soutenait les intérêts industriels contre ceux de la santé publique. Mais l’arrivée de Thierry Klinger aggrave encore les choses : elle coïncide avec des méthodes faites de franche intimidation ». Un troisième, pour la route :
« Catherine Geslain-Lanéelle a failli rater une très belle promotion. Nommée à la tête de la Direction régionale de l’agriculture et de la forêt (DRAF) en Île-de-France après son passage à la DGAL, elle guignait sans trop le cacher un poste à l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Jacques Chirac en personne, sans doute inspiré par des ennemis plus proches, a tenté de l’en empêcher. Mais le vieux chef n’a plus la main depuis des lustres, et en février 2006 Geslain-Lanéelle a été nommée directrice exécutive de l’EFSA, à Bruxelles. Comment vous priver de ses premières paroles ? Les voici : « J’entre en fonction à l’EFSA à un moment opportun. En effet, sur la base de l’énorme travail d’ores et déjà fourni, je m’engage à faire de l’EFSA une référence européenne en matière d’évaluation des risques concernant la sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux au niveau tant européen qu’international. Les gestionnaires des risques en Europe doivent pouvoir se fier à des avis scientifiques indépendants et transparents pour élaborer des politiques et des mesures de sécurité alimentaire. » Seul un impudent personnage oserait poser la question suivante : Mme Geslain Lanéelle aurait-elle été nommée si elle avait choisi de coopérer avec la justice de son pays au moment de la perquisition du juge Ripoll ? ».
Voici ma contribution. Dans tous les cas, elle peut aider, ce me semble, à réfléchir.
http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1390
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 Mais qui sont ces académiciens qui rejettent l'étude de Gilles-Eric Séralini sur les OGM ? Ça y est, c'est parti, les contres attaques se multiplient... Six académies scientifiques (agriculture, médecine, pharmacie, sciences, techniques et vétérinaires) publient un avis remettant en cause l'étude du professeur Séralini. Face à un tel consensus d'autant d'académiciens peut-on encore croire aux résultats de cette étude ? Regardons de plus près L'avis n'est pas signé. 
Tiens ! 
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/661194-l-etude-de-seralini-sur-les-ogm-pomme-de-discorde-a-l-academie-des-sciences.html" un autre article, le professeur Paul Deheuvels lui même membre de l'Académie des Sciences, affirme que cet avis n'engage qu'un tout petit nombre d'académiciens et pas l'ensemble. Tiens, tiens.... On peut lire dans l'avis «les académies on jugé inutile d'organiser en leur sein une expertise approfondi de l'article de GE Séralini puisque la suite nous dit que d'autres l'ont fait. Donc pour notre petit groupe d'académiciens, inutile de vérifier quoi que ce soit. Voilà une bonne démarche scientifique Nos académiciens attirent notre attention sur le faible nombre de rats, sur la souche de rats choisie dont on sait qu'elle développe facilement des tumeurs. Oui c'est vrai mais ce sont les mêmes protocoles qui ont été utilisés dans les tests précédents et en particulier ceux réalisés par Monsanto. Nos experts, dissertent ensuite sur les conséquences de l'article sur la société!?! Voilà que nos académiciens font du social maintenant. Le reproche? Ce que dit Séralini, ça risque de faire peur aux consommateurs alors qu'ils mangent déjà des OGM !!! Après avoir remis en cause, les compétences de la revue Toxicology qui fait notoriété dans ce type d'études, les académiciens admettent qu'il faudrait se poser la question de la durée des protocoles ( 90 jours d'habitude, ici 2 ans). Mais il ne faut surtout pas le faire dans ce cas, car cela serait porté au crédit de l'étude de Séralini. Alors là, je ne vois pas bien la rigueur scientifique!! Le bouquet final: les académiciens recommandent la création du Haut comité de la science auprès du CSA. Son rôle? Validé ce qu'on peut dire à la télé et à la radio concernant l'actualité scientifique. Car les fausses nouvelles peuvent tromper les français. Avec des experts comme ceux-là, la démocratie est bien protégée. De suite, on se sent rassurés. Ce qu'ils oublient de nous dire: c'est de nous décrire les conditions dans les quelles les expériences précédentes ont été faites. Lorsqu'un industriel, par ex Monsanto, met sur le marché un nouveau produit, il doit apporté la preuve qu'il n'est pas dangereux. Mais quelle preuve? Rappelons tout d'abord qu'un industriel ne peut pas être tenu responsable de quoi que ce soit tant qu'aucune étude n'a prouvé la dangerosité d'un produit. Tant que rien ne prouve qu'il est dangereux,il ne l'est pas. En Europe c'est l'EFSA qui définit les protocoles. Il faut des experts dans ces commissions pour définir les protocoles. Comment sont choisis les experts? Qui siègent à ces commissions ? Je vous laisse imaginer... Donc il suffit de définir des protocoles qui ne prouveront rien Durée maximale 90 jours. Au moins on n'aura pas le temps de développer un cancer. Les industriels ne sont pas obligés de publier leurs études, seulement la conclusion. EnormE! Là les académiciens sont contents, il ne peut pas y avoir de controverse pas de battage médiatique. Puis au moins on reste entre experts. L'étude est faite sur la molécule active (par ex le glyphosate) et non sur le produit final (le Roundup) qui contient pourtant de nombreuses autres substances dites inertes mais dont le mélange peut avoir des effets non testés. Tout cela nous rappelle la controverse de l'amiante, et celle du Médiator, quand il y a des intérêts financiers, même les institutions perdent leur crédibilité auprès de la société civile. Face à cette crise de l'expertise partout en Europe, il est urgent, comme le font les sénateurs EELV, de demander la création d'une autorité capable, entre autre, de protéger les lanceurs d'alerte.
http://www.eelv32.org/2012/10/ce-que-disens-academiciens-sur-etude-OGM-de-Gilles-Eric-Seralini.html http://www.eelv32.org/2012/10/ce-que-disens-academiciens-sur-etude-OGM-de-Gilles-Eric-Seralini.html

Paris Point Zéro

Parvis de Notre Dame

La Salpetrière - La Chapelle de la dévotion à l'atome 

Les nouveaux taxis parisiens

Autolib' à quelques pas de la Sorbonne

Monsieur B - la voix de Gascogne à Paris

vendredi 19 octobre 2012

"Tout feu" à la Préfecture du Gers

Le Petit Journal du 18 octobre 2012

mercredi 17 octobre 2012

Oui à la dépénalisation du cannabis ! Philippe Martin, quant à lui, dit non!


S'il existait un gouvernement qui eut intérêt à corrompre ses gouvernés, il n'aurait qu'à encourager l'usage du cannabis". Cet adage de Baudelaire (1821- 1867) est parfois cité en France comme réponse à la question "pourquoi l'usage du cannabis est-il sanctionné?". On le trouve par exemple dans une brochure d'information sur la drogue, un argumentaire antidrogue destiné aux douaniers, gendarmes et agents de police, chargés de donner des informations sur la drogue, par exemple dans les écoles dans le cadre des programmes de prévention de la drogue. Les questions fréquemment posées et leurs réponses figurent dans cette brochure. Une des questions les plus fréquemment posées est la suivante "pourquoi interdire l'usage du haschich?". La première réponse donnée par la brochure est la citation de Baudelaire. La seconde est la suivante : "le cannabis est une drogue et une drogue est un poison".
C'est une caractéristique de la politique française en matière de drogue et des programmes de prévention qui en font partie, d'utiliser des arguments aussi terrifiants pour prévenir l'usage de la drogue, car la politique française en matière de drogue est en premier lieu prohibitionniste. Non seulement cette politique est l'une des plus strictes de l'Union Européenne d'après la lettre, les textes de lois, mais elle est également stricte dans l'application de la loi (qui ne suit pas entièrement la loi, il est vrai).
Il existe depuis quelques années un débat sur la politique en matière de drogue. Si le problème du Sida n'avait pas eu une telle ampleur en France, ce débat n'aurait probablement pas eu lieu, car il est apparu à quel point une politique prohibitionniste peut être funeste. La question du Sida était déjà très sensible en France en raison de l'affaire du sang contaminé. Les choses ont un peu changé depuis : il y a distribution de méthadone -bien qu'elle se fasse encore à petite échelle - et il est désormais possible d'acheter des seringues en pharmacie. La législation sur la drogue, basée sur une loi datant de 1970, est cependant encore très sévère. La législation française ne fait pas de distinction entre le cannabis et les autres drogues, ce qui signifie que l'usage du cannabis est toujours assimilé à un délit.
Une discussion s'est engagée à ce sujet depuis environ deux ans. Le débat a été lancé par Charles Pasqua, à l'époque Ministre de l'Intérieur, probablement parce qu'il était alarmé par le fait que la loi n'était plus appliquée partout. En d'autres termes, on ne sévissait plus suffisamment à ses yeux contre l'usage de la drogue, en particulier du cannabis. La discussion qui en a découlée s'est orientée vers ce qu'on appelle la dépénalisation de l'usage du cannabis, c'est à dire que l'usage du cannabis ne serait plus sanctionné. Cela diffère donc légèrement de la légalisation du (produit) cannabis.

Sur une période d'un an, deux commissions et une organisation se sont ensuite prononcées pour la dépénalisation de l'usage du cannabis : L'Association Nationale des Intervenants en Toxicomanie (ANIT), le Comité Consultatif National d'Ethique (CCNE) et la Commission Henrion. Cette dernière (dite la "commission des sages") avait été nommée sous le gouvernement Balladur pour rédiger un rapport sur la politique en matière de drogue. Ce gouvernement, ainsi que le gouvernement Juppé et le nouveau Président de la République Jacques Chirac, semblent ne pas vouloir ou ne pas oser adopter ces recomman-dations.
Le présent rapport donne une vue d'ensemble de la situation en matière de cannabis en France. Tout d'abord, dans le chapitre 1, le sujet est précisé. Qu'est-ce que le cannabis en France, d'où provient-il, comment fonctionnent ses circuits de trafic, etc... Les chiffres de prévalence du cannabis disponibles sont présentés au chapitre 2. Les chapitres 3 et 4 aborderont ensuite la législation française, la mise en oeuvre de cette politique et les tension entre les deux. Le chapitre 5 approfondira ce qui a déjà été abordé dans l'introduction, le débat sur la situation actuelle.
Différentes sources ont été consultées pour rédiger ce rapport. En premier lieu de nombreux documents, tels que des livres et articles scientifiques, des rap-ports officiels et des articles de presse. D'autre part, de nombreux enregistrements de programmes de télévision traitant de la drogue et de la politique en matière de drogue ont été étudiés. Enfin, nous avons effectué de nombreux entretiens et interviews, avec (entre autres) des médecins, des intervenants sociaux, des éducateurs de rue, des scientifiques, des avocats, des fonctionnaires de police, des magistrats et des consommateurs de cannabis.

[Next]

dimanche 14 octobre 2012

La Fête du Timbre 2012 en images ...

Jean-Pierre Espiau (Mairie d'Auch), Christian Chassing (Préfecture du Gers), Alexis Boudaud (Philajeune) et Maryse Deleye (La Poste)
Atelier Jeunesse du samedi 13 octobre à la Salle d'Etigny

Tirage au sort des gagnants  le dimanche 14 octobre

Remise des lots au stand Philajeune

Le dernier gagnant du week-end, Jacques Lesponne

samedi 13 octobre 2012

Alain Boudaud, tombé dans la philatélie malgré lui


Ce week-end, la fête du timbre a lieu, sous l'effigie du feu. Rencontre avec Alain Boudaud, philatéliste et membre fondateur de Philajeune, pour qui la passion est arrivée au fil des années.
Auscitains depuis plusieurs années, Alain Boudaud est jeune retraité. Du temps qu'il partage entre l'athlétisme et la philatélie, ses deux passions. La première, il l'a eu très jeune. La seconde est venue avec le temps, mais a débuté dès le plus jeune âge. «Mon père était un collectionneur, mon frère également, mais moi pas vraiment étant jeune. Alors j'ai commencé en lui gardant des timbres quand j'en trouvais», confie-t-il. Même s'il ne les collectionne pas, Alain finit par en garder un peu de côté pour lui. Ceux qui lui plaisent beaucoup. Le déclencheur, ce sont ses deux fils. «Mes enfants me voyaient garder des timbres pour mon frère, ils ont été intrigués. Je les ai emmenés au club de philatélie et ils ont appris comment collectionner.» C'est en aidant ses enfants à réaliser des collections, qu'Alain s'est pris au jeu. Son thème ? L'athlétisme. Sa collection représente désormais un épais classeur de 60 pages. Il a remporté divers prix, dont une médaille d'argent à un concours régional, à Tarbes, en 2003. «Ce que j'aime dans la philatélie, c'est que l'on apprend l'histoire, la géographie, les personnages célèbres, on peut même voyager ou visiter des musées vu que des œuvres sont reproduites. Sans compter le principal, cela occupe l'esprit.» Au final, Alain a été l'un des membres fondateur de Philajeune, qui souhaite transmettre la passion aux jeunes générations. «Je pense que l'on est collectionneur avant d'être philatéliste. Un des membres du club est devenu numismate et c'est une référence dans ce domaine», explique Alain.
L'un des avantages de cette passion, c'est qu'elle est mondiale. Par le biais de correspondance, Alain a fait connaissance avec des collectionneurs de Belgique, du Canada ou encore d'Australie.
Avec la fête du timbre ce week-end, à la salle de l'Intendant d'Etigny, à la préfecture, de nouveaux passionnés se découvriront peut-être.
Ouverture aujourd'hui et demain, de 9 à 12 heures et de 14 à 18 heures, à la préfecture, dans la salle de l'Intendant d'Etigny. Une vente de souvenirs philatéliques se tiendra pendant l'exposition.
La Dépêche du Midi par Pauline Frot