Même si les services de l'État ne communiquent plus sur le projet autoroutier Toulouse-Castres, depuis le mois de mars, en raison de l'obligation de réserve qui leur est imposée, ce dernier s'invite dans la campagne, pour les prochaines élections législatives.
Il y a quelques jours, avec Catherine Greze, députée européenne, Didier Rod et Francine Ricouart, du parti « Europe écologie les verts », tous deux candidats, ont rencontré les différentes associations opposées au projet, près du château de Maurens-Scopont.
C'est un endroit emblématique, qui se trouve au cœur de la lutte et qui est le trait d'union entre les deux départements, celui du Tarn et de la Haute-Garonne. Comme l'explique la députée, « Le château est classé et c'est une zone protégée avec sa biodiversité et sa zone inondable. Dans cette campagne, nous avons une vision différente pour l'aménagement du territoire, afin de préserver ces richesses. Nous soutenons nos candidats, opposés à ce projet, ainsi que les associations.
Nous souhaitons une remise en cause du projet. Est-il nécessaire de faire une autoroute ?
Pourquoi ne pas aménager l'existant ? Nous posons les questions. Une position que partage les deux candidats Francine Ricouart et Didier Rod, « l'autoroute est un non-sens, en terme d'écologie et d'aménagement du territoire. Pourquoi ne pas sécuriser la RN 126 et les autres départementales ?
On sait qu'un axe autoroutier vide le territoire.
Chaque année, il y a 4 500 hectares agricoles qui disparaissent. Il faut préserver les terres agricoles. » Pour eux, l'arrivée du nouveau gouvernement peut remettre en cause le projet.
« Nous souhaitons que les différents candidats aux élections législatives prennent des positions plus claires. Ils sont frileux et manque de courage sur un dossier clé. Nous sommes opposés à cette autoroute, pour un autre type de développement. » La Dépêche du Midi
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