José Bové et Cécile Duflot (en arrière plan Philippe Martin rit sans doute d'avoir pris son adhésion à Europe Ecologie Les Verts 32) à Cancon./Photo DDM, Jean-Marc Ramel
Fallait-il être à Cancun, ou plutôt à Cancon, Lot-et-Garonne ? Privé de Mexique en septembre 2003, un José Bové condamné par la justice à ne pas quitter la France s'était retranché en Lot-et-Garonne pour le premier contre-sommet du genre. Le député européen a, cette fois, choisi de revenir dans ce village de 1 314 habitants hier. « Les choses positives se passent ici, pas au Mexique. C'est un miroir inversé par rapport à Cancun, d'où il ne sort visiblement aucune solution comme à Copenhague l'an dernier. Cancon est la preuve que la société civile est capable de faire bouger les choses là où les états en sont incapables. Elle (la société civile, N.D.L.R.) doit se réapproprier le débat de Cancun. » Alors qu'à Cancun, il semblait difficile jusqu'à vendredi soir de trouver un terrain d'entente, à Cancon, près d'un millier de militants écologistes ont rappelé l'état d'urgence face au réchauffement global de la planète. « Changer le système, pas le climat, pour une transition écologique » était le fil conducteur de cette journée de mobilisation qui n'a toutefois pas connu le même succès qu'en 2003, 5 000 participants lors de la première édition. « Le climat depuis une semaine y est pour beaucoup » lâchait dans un sourire une Cécile Duflot emmitouflée pour lutter contre le petit 5° ensoleillé du début d'après-midi, qui peinait à faire disparaître les flocons tombés la veille. Comme José Bové ou le président du conseil général du Gers Philippe Martin, la secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts a participé aux différentes tables rondes et conférences des associations organisatrices, Attac, Les Amis de la Terre, Confédération paysanne. Avec sa casquette de député européen, José Bové a profité de sa courte visite en Lot-et-Garonne pour rencontrer de nouveau les producteurs de noisettes - Cancon en est la capitale - et de prunes d'Ente. Au cœur des discussions, l'avenir de la filière pruneau d'Agen, clairement menacée par la baisse voire la disparition des aides européennes à l'horizon de la nouvelle politique agricole commune en 2 013. Bonne nouvelle à confirmer, sur le principe ce soutien pourrait être maintenu.
La Dépêche du Midi
Fallait-il être à Cancun, ou plutôt à Cancon, Lot-et-Garonne ? Privé de Mexique en septembre 2003, un José Bové condamné par la justice à ne pas quitter la France s'était retranché en Lot-et-Garonne pour le premier contre-sommet du genre. Le député européen a, cette fois, choisi de revenir dans ce village de 1 314 habitants hier. « Les choses positives se passent ici, pas au Mexique. C'est un miroir inversé par rapport à Cancun, d'où il ne sort visiblement aucune solution comme à Copenhague l'an dernier. Cancon est la preuve que la société civile est capable de faire bouger les choses là où les états en sont incapables. Elle (la société civile, N.D.L.R.) doit se réapproprier le débat de Cancun. » Alors qu'à Cancun, il semblait difficile jusqu'à vendredi soir de trouver un terrain d'entente, à Cancon, près d'un millier de militants écologistes ont rappelé l'état d'urgence face au réchauffement global de la planète. « Changer le système, pas le climat, pour une transition écologique » était le fil conducteur de cette journée de mobilisation qui n'a toutefois pas connu le même succès qu'en 2003, 5 000 participants lors de la première édition. « Le climat depuis une semaine y est pour beaucoup » lâchait dans un sourire une Cécile Duflot emmitouflée pour lutter contre le petit 5° ensoleillé du début d'après-midi, qui peinait à faire disparaître les flocons tombés la veille. Comme José Bové ou le président du conseil général du Gers Philippe Martin, la secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts a participé aux différentes tables rondes et conférences des associations organisatrices, Attac, Les Amis de la Terre, Confédération paysanne. Avec sa casquette de député européen, José Bové a profité de sa courte visite en Lot-et-Garonne pour rencontrer de nouveau les producteurs de noisettes - Cancon en est la capitale - et de prunes d'Ente. Au cœur des discussions, l'avenir de la filière pruneau d'Agen, clairement menacée par la baisse voire la disparition des aides européennes à l'horizon de la nouvelle politique agricole commune en 2 013. Bonne nouvelle à confirmer, sur le principe ce soutien pourrait être maintenu.
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