Après l’échec de Copenhague il y a un an, la Conférence de Cancun sur le climat qui s’est ouverte doit permettre au processus de négociation des Nations unies de retrouver de la crédibilité. Les écologistes souhaitent que les 190 pays qui se retrouveront prennent des engagements concrets et ambitieux. Il n’y a pas de fatalité de l’échec !
Aujourd’hui, un consensus sur la gravité de la situation se dégage, mais malheureusement les Etats ne sont pas au rendez-vous. La prise de conscience des citoyens va plus vite que celle des responsables politiques, comme le confirment de récents résultats électoraux. Ils démontrent l’adhésion croissante aux positions écologistes dans le monde, que ce soit en Amérique, au Canada, en Colombie (un candidat écologiste au 2ème tour de la présidentielle), au Brésil (20% pour Marina Silva), en Nouvelle Zélande (premier maire écologiste de la capitale), au Japon (élection récente de la première maire écologiste), ou en Europe, avec la Suède, l’Angleterre, la France, l’Allemagne… L’écologie politique est désormais reconnue comme une alternative crédible à l’horizon productiviste qui a inspiré l’organisation de nos sociétés - toutes couleurs politiques confondues- depuis la révolution industrielle.
La conscience monte que nous ne sommes pas confrontés qu’à un enjeu environnemental, et que le tarissement des ressources fossiles (notamment le pétrole) entraînera une hausse inéluctable du prix de l’énergie, qui pèsera fortement sur le niveau de vie, et en particulier celui des ménages les plus pauvres. L’enjeu est donc autant social qu’environnemental. Pour être à la hauteur, et sans nous reposer uniquement sur l’issue du sommet de Cancun, c’est dès maintenant, à l’échelle de notre territoire, que doivent se concentrer nos efforts [...] Extraits de l'édito de la lettre d’informations du groupe des élus Europe Ecologie - Les Verts de Toulouse et du Grand Toulouse - décembre 2010
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