900 millions d'euros. C'est la somme qui va être investie par le fonds souverain du Koweït et par l'Etat français pour redonner un peu d'oxygène au capital d'Areva. Cette recapitalisation va être assurée aux deux tiers par le Koweït, avec 600 millions d'euros, et à un tiers par l'Etat. Une somme loin des objectifs fixés initialement, en attendant un éventuel nouveau tour de table au printemps 2011.
En juin 2009, Areva avait annoncé une ouverture de 15% de son capital et le groupe espérait lever entre 1,5 et 3 milliards d'euros.
Dans le cadre de cette augmentation de capital, valorisant le groupe spécialiste de l'énergie à 11,5 milliards d'euros, le fonds souverain du Koweït (KIA) va acquérir une part de 4,8% du groupe public. La décision fera tout de même l'objet d'une prise de position officielle du conseil de surveillance d'Areva. «L'Etat et KIA se sont par ailleurs accordés sur les grandes lignes d'un pacte d'actionnaires prévoyant notamment que l'Etat s'engage à faire ses meilleurs efforts pour coter les actions du groupe d'ici la fin du premier semestre 2011», explique-t-on à Bercy.
Lors de sa création en 2001, Areva avait été évalué à 12,2 milliards d'euros. Le titre Areva a été suspendu vendredi matin à la Bourse de Paris à la demande des autorités boursières. Son cours a été arrêté à 351,30 euros.
Un long feuilleton
Feuilleton à multiples rebondissements depuis l'été 2009, l'augmentation de capital d'Areva (détenu à 93% par l'Etat) était réclamée depuis 2001 par sa patronne, Anne Lauvergeon, pour financer les nouveaux projets du groupe. En 2004, le ministre de l'Economie, Nicolas Sarkozy, avait annoncé une ouverture à hauteur de 35% à 40% pour le premier semestre 2005. Mais en 2005, son successeur, Thierry Breton, repousse l'opération à 2006, puis affirme que cela ne se fera pas avant cinq ans, malgré les appels de pieds répétés par Anne Lauvergeon. Ce n'est que fin 2009, qu'une possible ouverture du capital est actée.
Il y a quelques semaines, outre le fonds koweïtien, deux autres candidats étaient désireux d'investir dans le groupe nucléaire: le fonds souverain du Qatar et le groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI). Mais les négociations ont finalement achoppé, poussant l'Etat à mettre la main au pot s'il voulait tenir son délai d'une augmentation de capital d'ici fin 2010.
Pour financer ses importants besoins en investissements, notamment pour le réacteur nouvelle génération EPR, Areva a déjà vendu à contre-coeur sa division de Transmission et Distribution (T&D) à Alstom et Schneider pour 4 milliards d'euros et 3,65% du capital de l'équipementier aéronautique et de défense Safran pour quelque 310 millions d'euros. Le Parisien
En juin 2009, Areva avait annoncé une ouverture de 15% de son capital et le groupe espérait lever entre 1,5 et 3 milliards d'euros.
Dans le cadre de cette augmentation de capital, valorisant le groupe spécialiste de l'énergie à 11,5 milliards d'euros, le fonds souverain du Koweït (KIA) va acquérir une part de 4,8% du groupe public. La décision fera tout de même l'objet d'une prise de position officielle du conseil de surveillance d'Areva. «L'Etat et KIA se sont par ailleurs accordés sur les grandes lignes d'un pacte d'actionnaires prévoyant notamment que l'Etat s'engage à faire ses meilleurs efforts pour coter les actions du groupe d'ici la fin du premier semestre 2011», explique-t-on à Bercy.
Lors de sa création en 2001, Areva avait été évalué à 12,2 milliards d'euros. Le titre Areva a été suspendu vendredi matin à la Bourse de Paris à la demande des autorités boursières. Son cours a été arrêté à 351,30 euros.
Un long feuilleton
Feuilleton à multiples rebondissements depuis l'été 2009, l'augmentation de capital d'Areva (détenu à 93% par l'Etat) était réclamée depuis 2001 par sa patronne, Anne Lauvergeon, pour financer les nouveaux projets du groupe. En 2004, le ministre de l'Economie, Nicolas Sarkozy, avait annoncé une ouverture à hauteur de 35% à 40% pour le premier semestre 2005. Mais en 2005, son successeur, Thierry Breton, repousse l'opération à 2006, puis affirme que cela ne se fera pas avant cinq ans, malgré les appels de pieds répétés par Anne Lauvergeon. Ce n'est que fin 2009, qu'une possible ouverture du capital est actée.
Il y a quelques semaines, outre le fonds koweïtien, deux autres candidats étaient désireux d'investir dans le groupe nucléaire: le fonds souverain du Qatar et le groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI). Mais les négociations ont finalement achoppé, poussant l'Etat à mettre la main au pot s'il voulait tenir son délai d'une augmentation de capital d'ici fin 2010.
Pour financer ses importants besoins en investissements, notamment pour le réacteur nouvelle génération EPR, Areva a déjà vendu à contre-coeur sa division de Transmission et Distribution (T&D) à Alstom et Schneider pour 4 milliards d'euros et 3,65% du capital de l'équipementier aéronautique et de défense Safran pour quelque 310 millions d'euros. Le Parisien
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