Épuisés après quarante-huit heures de discussions marathon pour constituer une liste d'union de la gauche, Martin Malvy (PS-PRG-MRC), Gérard Onesta (Europe Ecologie) et Christian Picquet (Front de gauche) ont officialisé hier à Toulouse l'accord scellé lundi pour le second tour des élections régionales. « Tu as dormi, toi » lance en aparté Martin Malvy à Gérard Onesta. Jusque tard dans la nuit de lundi à mardi, le président sortant du conseil régional avait en effet rendu les ultimes arbitrages sur les listes départementales où les candidats socialistes ont été priés de faire de la place au Front de gauche et aux écologistes. Martin Malvy avoue « un pincement au cœur » pour les trente-deux candidats qui ont été poussés vers la sortie ou expédiés en queue de liste.
Ainsi, en Haute-Garonne, les conseillers régionaux sortants Didier Cujives et Christian Califano ont respectivement reculé aux 29e et 33e places. Président de la commission tourisme au conseil régional, Pierre Castéras a même été sorti de la liste.
Dans l'Ariège et dans le Comminges, ça râle sévère : le maire de Luchon, Louis Ferré, a été évincé au profit du maire d'Arbas, François Arcangeli (Europe Ecologie), militant pro-ours en rupture avec les élus socialistes des Pyrénées. « On a payé cher l'union avec les écologistes » confie un haut responsable du PS. L'accord en effet prévoit quinze places en position éligible pour Europe Ecologie et sept pour le Front de gauche.
C'est d'ailleurs avec un sourire radieux que Gérard Onesta, désormais en troisième position sur la liste de la Haute-Garonne, a « rendu hommage à Martin Malvy, qui avait toutes les cartes en main pour dicter sa loi et qui a souhaité le rassemblement ».
Christian Picquet, à la dix-neuvième place en Haute-Garonne, s'est dit lui « pleinement satisfait ». Une profession de foi commune a été rédigée ; elle reprend les dénominateurs communs des trois programmes. « Chacun pourra y retrouver son vote du premier tour » estime Gérard Onesta. « Personne n'était là pour renoncer à ce qu'il était » affirme Martin Malvy, précisant que les discussions se sont déroulées « simplement et rapidement ».
Enfin, alors que la victoire de la gauche ne fait guère de doute en Midi-Pyrénées, les négociations pour la répartition des postes au sein de l'exécutif régional n'auraient pas encore eu lieu. « Elle se fera à la proportionnelle » explique Martin Malvy. « Il reste une campagne à mener pour le second tour, ajoute Gérard Onesta. Parler aujourd'hui de partage des postes serait indécent. »
L'accord intervenu lundi à 18 heures entre les trois têtes de listes porte sur une répartition des places proportionnelle aux scores obtenus par chacun au premier tour des élections régionales. Le Parti socialiste et les candidats issus de la société civile conservent 58 places, Europe Ecologie 21, le Parti radical de gauche (PRG) 16, le Front de gauche 11 et le MRC 1. Le Front de gauche et Europe Ecologie pourraient, selon les projections, obtenir respectivement 7 et 15 élus. La liste d'union se nommera «Pour vous, une région rassemblée».
Ainsi, en Haute-Garonne, les conseillers régionaux sortants Didier Cujives et Christian Califano ont respectivement reculé aux 29e et 33e places. Président de la commission tourisme au conseil régional, Pierre Castéras a même été sorti de la liste.
Dans l'Ariège et dans le Comminges, ça râle sévère : le maire de Luchon, Louis Ferré, a été évincé au profit du maire d'Arbas, François Arcangeli (Europe Ecologie), militant pro-ours en rupture avec les élus socialistes des Pyrénées. « On a payé cher l'union avec les écologistes » confie un haut responsable du PS. L'accord en effet prévoit quinze places en position éligible pour Europe Ecologie et sept pour le Front de gauche.
C'est d'ailleurs avec un sourire radieux que Gérard Onesta, désormais en troisième position sur la liste de la Haute-Garonne, a « rendu hommage à Martin Malvy, qui avait toutes les cartes en main pour dicter sa loi et qui a souhaité le rassemblement ».
Christian Picquet, à la dix-neuvième place en Haute-Garonne, s'est dit lui « pleinement satisfait ». Une profession de foi commune a été rédigée ; elle reprend les dénominateurs communs des trois programmes. « Chacun pourra y retrouver son vote du premier tour » estime Gérard Onesta. « Personne n'était là pour renoncer à ce qu'il était » affirme Martin Malvy, précisant que les discussions se sont déroulées « simplement et rapidement ».
Enfin, alors que la victoire de la gauche ne fait guère de doute en Midi-Pyrénées, les négociations pour la répartition des postes au sein de l'exécutif régional n'auraient pas encore eu lieu. « Elle se fera à la proportionnelle » explique Martin Malvy. « Il reste une campagne à mener pour le second tour, ajoute Gérard Onesta. Parler aujourd'hui de partage des postes serait indécent. »
L'accord intervenu lundi à 18 heures entre les trois têtes de listes porte sur une répartition des places proportionnelle aux scores obtenus par chacun au premier tour des élections régionales. Le Parti socialiste et les candidats issus de la société civile conservent 58 places, Europe Ecologie 21, le Parti radical de gauche (PRG) 16, le Front de gauche 11 et le MRC 1. Le Front de gauche et Europe Ecologie pourraient, selon les projections, obtenir respectivement 7 et 15 élus. La liste d'union se nommera «Pour vous, une région rassemblée».
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