nMembre de l’association « TGV Sud-Ouest », la chambre de commerce et d’industrie du Gers, milite pour que la future gare LGV d’Agen soit construite au sud de l’agglomération afin de favoriser le développement du département gersois (32). Elle est appuyée dans sa démarche par les élus du département.
La ligne à grande vitesse (LGV), qui doit placer Bordeaux à 2 heures et Toulouse à 3 heures de Paris, apparaît, de plus en plus, comme un véritable enjeu du développement économique régional. Soucieuse de ne pas rater cette opportunité de désenclavement, la chambre de commerce et d’industrie du Gers a fait le choix, en juillet dernier, de l’engagement en adhérant à l’association « TGV Sud-Ouest », créée à l’initiative de Martin Malvy [75 ans], Pierre Izard [75 ans] et Pierre Cohen [maire de Toulouse avec le soutien des Verts] pour défendre le dossier de l’arrivée du TGV en Midi-Pyrénées.
Pour le Gers, le déploiement d’un maillage LGV aux abords du département, au nord avec la liaison Bordeaux-Toulouse et à l’ouest avec le tronçon Bordeaux-Mont-de-Marsan est une occasion inespérée. Dans ce contexte, le positionnement de la gare d’Agen revêt un caractère primordial : « Il est fondamental pour le développement économique du Gers, et de son chef-lieu Auch, estime Michel Doligé, président de la CCI du Gers. Cet axe nord-sud, intercalé entre les deux grandes métropoles du Sud Ouest, ouvrirait, avec une connexion LGV à Agen, de nombreuses possibilités pour le développement économique et touristique du Gers ».
La chambre consulaire milite pour un positionnement au sud de l’agglomération agenaise sur la rive gauche de la Garonne, à proximité de l’échangeur RN 21/A 62 : « Ce choix permettrait de voir le projet de mise à 2x2 voies de la RN 21 se concrétiser, argumente-t-il. On voit bien, à Albi par exemple, l’efficacité en termes d’industrialisation, de ce type d’infrastructures qui permet de connecter entre elles des villes moyennes ».
Une perspective que les élus appellent également de leurs vœux : « Notre territoire dispose déjà d’un positionnement stratégique de manière naturelle, considère Franck Montaugé, maire d’Auch qui rappelle que la communauté du Grand Auch contribue au financement de la LGV. Si nous pouvions bénéficier de ces infrastructures, cela constituerait un plus indéniable pour notre développement économique en nous rendant plus attractif pour les entreprises ».
Philippe Martin, député et président du Conseil Général du Gers, abonde dans le même sens : « Nous avons participé au projet de la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse pour 8 millions d'euros alors que pas un mètre de rail ne passe dans notre département, fait-il remarquer. Nous attendons, effectivement, qu'en contrepartie la gare soit le plus proche possible du Gers. Par la suite, il faudra une gare LGV à Mont-de-Marsan et Montauban. »
Deux sites sont donc souhaités, en rive gauche, par les élus gersois. Si celui de Layrac, à proximité de l’échangeur RN21/A62 a leurs faveurs, le choix pourrait cependant se porter sur celui de Sainte Colombe en Brulhois. Pour Michel Doligé, le plus important reste que ce soit le sud de l’agglomération qui accueille la future gare : « Tout le monde est d’accord pour qu’elle soit construite au sud d’Agen, conclut-il. J’ai donc bon espoir que ce soit effectivement le cas ». La décision devrait être prise au début de l’année prochaine par le réseau ferré de France (RFF).
La ligne à grande vitesse (LGV), qui doit placer Bordeaux à 2 heures et Toulouse à 3 heures de Paris, apparaît, de plus en plus, comme un véritable enjeu du développement économique régional. Soucieuse de ne pas rater cette opportunité de désenclavement, la chambre de commerce et d’industrie du Gers a fait le choix, en juillet dernier, de l’engagement en adhérant à l’association « TGV Sud-Ouest », créée à l’initiative de Martin Malvy [75 ans], Pierre Izard [75 ans] et Pierre Cohen [maire de Toulouse avec le soutien des Verts] pour défendre le dossier de l’arrivée du TGV en Midi-Pyrénées.
Pour le Gers, le déploiement d’un maillage LGV aux abords du département, au nord avec la liaison Bordeaux-Toulouse et à l’ouest avec le tronçon Bordeaux-Mont-de-Marsan est une occasion inespérée. Dans ce contexte, le positionnement de la gare d’Agen revêt un caractère primordial : « Il est fondamental pour le développement économique du Gers, et de son chef-lieu Auch, estime Michel Doligé, président de la CCI du Gers. Cet axe nord-sud, intercalé entre les deux grandes métropoles du Sud Ouest, ouvrirait, avec une connexion LGV à Agen, de nombreuses possibilités pour le développement économique et touristique du Gers ».
La chambre consulaire milite pour un positionnement au sud de l’agglomération agenaise sur la rive gauche de la Garonne, à proximité de l’échangeur RN 21/A 62 : « Ce choix permettrait de voir le projet de mise à 2x2 voies de la RN 21 se concrétiser, argumente-t-il. On voit bien, à Albi par exemple, l’efficacité en termes d’industrialisation, de ce type d’infrastructures qui permet de connecter entre elles des villes moyennes ».
Une perspective que les élus appellent également de leurs vœux : « Notre territoire dispose déjà d’un positionnement stratégique de manière naturelle, considère Franck Montaugé, maire d’Auch qui rappelle que la communauté du Grand Auch contribue au financement de la LGV. Si nous pouvions bénéficier de ces infrastructures, cela constituerait un plus indéniable pour notre développement économique en nous rendant plus attractif pour les entreprises ».
Philippe Martin, député et président du Conseil Général du Gers, abonde dans le même sens : « Nous avons participé au projet de la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse pour 8 millions d'euros alors que pas un mètre de rail ne passe dans notre département, fait-il remarquer. Nous attendons, effectivement, qu'en contrepartie la gare soit le plus proche possible du Gers. Par la suite, il faudra une gare LGV à Mont-de-Marsan et Montauban. »
Deux sites sont donc souhaités, en rive gauche, par les élus gersois. Si celui de Layrac, à proximité de l’échangeur RN21/A62 a leurs faveurs, le choix pourrait cependant se porter sur celui de Sainte Colombe en Brulhois. Pour Michel Doligé, le plus important reste que ce soit le sud de l’agglomération qui accueille la future gare : « Tout le monde est d’accord pour qu’elle soit construite au sud d’Agen, conclut-il. J’ai donc bon espoir que ce soit effectivement le cas ». La décision devrait être prise au début de l’année prochaine par le réseau ferré de France (RFF).
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