[...] Cette campagne est la dernière de Gérard Onesta.« Elle a été longue car débuté il y a un an et courte, aussi, puisqu'on ne parle d'Europe que depuis huit jours. Les vieux partis n'ont pas voulu de cette campagne. Ils n'ont pas compris que le Parlement va déterminer la vie d'un demi-milliard d'êtres humains. Ils ont fait une non-campagne. Si on envoie au Parlement des gens par hasard, en touriste on n'est pas à la hauteur des enjeux. Nous n'avons pas cinq ans à gâcher. Face aux crises auxquelles nous sommes confrontés l'élection à la présidence française de 2012 ne pèsera rien dans l'évolution du XXIe siècle. » Pendant vingt ans, Gérard Onesta a œuvré au Parlement. « Je suis très fier d'avoir participé à l'évolution de l'Europe. C'est là le lieu de pouvoir. C'est pourquoi ce serait dramatique que les citoyens n'aient pas cinq minutes dimanche pour réorienter cette Europe ».
La Dépêche du Midi extraits des propoos recueillis par Jean-Jacques Dard
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