vendredi 5 juin 2009

Europe Ecologie devance toujours le MoDem - Le Monde

Les listes de Daniel Cohn-Bendit continuent de devancer celles de François Bayrou. La quatrième vague de sondage sur les élections européennes de dimanche 7 juin, réalisée les 3 et 4 juin, par TNS Sofres/Logica pour Le Monde, Radio France et France télévisions, confirme le chassé-croisé entre Europe Ecologie et le MoDem dont avait témoigné l'enquête précédente, réalisée le 2 juin.

Ce dernier sondage avant le scrutin montre aussi un nouvel affaiblissement du PS qui repasse sous la barre symbolique des 20 % d'intentions de vote, alors que l'UMP continue d'occuper le premier rang avec 27 % des intentions de vote.

La "dynamique" Europe Ecologie. Les listes écologistes gagnent 2 points par rapport au sondage précédent, totalisant 15,5 % des intentions de vote. C'est le plus haut score dont elles ont été gratifiées depuis les premiers sondages effectués par TNS Sofres/Logica fin mai.

Les listes menées par Daniel Cohn-Bendit creusent un peu plus l'écart avec celles incarnées par François Bayrou (qui n'est pas personnellement candidat) : l'écart est désormais de 3 points, quand il était de 2,5 points dans l'enquête précédente.

MoDem à nouveau en hausse. Pourtant, les listes du MoDem repartent à la hausse, gagnant 1,5 point par rapport au sondage précédent et recueillant 12,5 % des intentions de vote. Elles ne retrouvent toutefois pas leurs niveaux des premières enquêtes, fin mai (14 % et 13 %).

A noter que les personnes interrogées qui déclarent vouloir voter pour les listes du Modem sont aussi celles qui restent les moins sûres de leur choix : 57 % seulement le sont, contre 85 % pour les listes UMP, 74 % pour le PS et 63 % pour Europe Ecologie.

Le PS marque à nouveau le pas. Les listes socialistes sont créditées de 19 % d'intentions de vote, en repli d'un point. Elles retrouvent le niveau qui était le leur lors du premier sondage, fin mai. Signe que le PS n'a pas vraiment réussi dans la dernière ligne à faire entendre sa différence avec d'autres listes à gauche qui se définissaient comme les dépositaires d'un "vote sanction".

Le Front de gauche s'impose à la gauche de la gauche. Les listes communes au PCF et au Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon restent stables à 6,5 % des intentions de vote. Elles creusent légèrement l'écart sur celles du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) et celles de Lutte ouvrière, toutes deux en repli de 1 point, à respectivement 4,5 % et 1,5 % des intentions de vote.

Front national et Libertas au coude à coude. Les listes de Jean-Marie Le Pen et celles de Philippe de Villers sont créditées de respectivement 5 % et 4 % des intentions de vote, le FN gagnant un point.

L'intérêt pour l'élection reste faible. Seules 43 % des personnes interrogées disent s'intéresser au scrutin du 7 juin. On revient au niveau de la première vague de sondage, les 25 et 26 mai, après une légère hausse dans les deux vagues suivantes (44% et 45 %).


L'enquête a été réalisée par téléphone auprès d'un échantillon national de 1000 personnes, représentatif de l'ensemble de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage PCS) et stratification par région et catégorie d'agglomération.

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