AFP
L'Humanité titrait "Toulouse la Rouge" ... Jean-Luc Mélenchon n'a pas fait mentir le quotidien du jour et a fait rougir notre ville rose. Sortie Jean Jaurès, des milliers de citoyens se dirigaient vers le Capitole ... vite saturé. Des écrans géants avaient été placés aux abords afin de limiter ce flux humain. Nous avons croisé de nombreux militants drapeaux à la main et même l'un d'eux arborait "la bandera de la republica española". Un souffle de gauche s'est posé sur Toulouse plusieurs semaines après la Bastille.
Depuis les désillusions liées aux socialistes Mitterrand et Jospin, les valeurs étaient devenues précisément une valeur de droite. Des valeurs « historiques » comme la sécurité, le travail, la nation, trop longtemps ignorées ou sous-estimées par les partis de gauche. La droite pouvait alors s’approprier des thématiques qui servaient à cacher l’inconséquence de ses propositions et la soif de pouvoirs de ses responsables. En ressuscitant le crédo chevènementiste de la gauche « dure » (à entendre comme non laxiste), mais en l’associant à un programme économique anticapitaliste, JLM réussit à répondre aux craintes actuelles de la population française, les insécurités (économiques et sociales principalement, mais aussi sécuritaires voire identitaires). Il joue sur tous les tableaux en ajoutant en plus des annonces écologiques comme la règle verte, pendant écologique de la règle d’or des conservateurs. D’aucuns remarqueront que le candidat rouge n’affiche ni la faucille, ni le marteau, et qu’il ne se revendique pas de la grande révolution d’octobre. Là aussi il s’agit d’un coup de maitre. En effet, les symboles du soviétisme ont été tellement combattus par les propagandes occidentales pendant 70 ans qu’elles ont durablement imprégnées les consciences. Au contraire, en s’appropriant la révolution de 1789, chantée ou louée de par le monde, référence universelle de la liberté et de la France en modèle pour les autres peuples [...]
http://julienfaessel.europe-ecologie.net/2012/04/04/le-phenomene-melenchon/
Depuis les désillusions liées aux socialistes Mitterrand et Jospin, les valeurs étaient devenues précisément une valeur de droite. Des valeurs « historiques » comme la sécurité, le travail, la nation, trop longtemps ignorées ou sous-estimées par les partis de gauche. La droite pouvait alors s’approprier des thématiques qui servaient à cacher l’inconséquence de ses propositions et la soif de pouvoirs de ses responsables. En ressuscitant le crédo chevènementiste de la gauche « dure » (à entendre comme non laxiste), mais en l’associant à un programme économique anticapitaliste, JLM réussit à répondre aux craintes actuelles de la population française, les insécurités (économiques et sociales principalement, mais aussi sécuritaires voire identitaires). Il joue sur tous les tableaux en ajoutant en plus des annonces écologiques comme la règle verte, pendant écologique de la règle d’or des conservateurs. D’aucuns remarqueront que le candidat rouge n’affiche ni la faucille, ni le marteau, et qu’il ne se revendique pas de la grande révolution d’octobre. Là aussi il s’agit d’un coup de maitre. En effet, les symboles du soviétisme ont été tellement combattus par les propagandes occidentales pendant 70 ans qu’elles ont durablement imprégnées les consciences. Au contraire, en s’appropriant la révolution de 1789, chantée ou louée de par le monde, référence universelle de la liberté et de la France en modèle pour les autres peuples [...]
http://julienfaessel.europe-ecologie.net/2012/04/04/le-phenomene-melenchon/
Aujourd'hui, la réponse à la crise passe par une autre révolte : celle d'une autre société de production, d'un autre ordre énergétique banissant le nucléaire, d'un nouveau mode de consommation, d'une VIème République tournée vers l'Europe... Il n'est jamais question de ces thématiques chez Mélenchon! Demain, ses électeurs se réveilleront certainement avec la gueule de bois et assisteront hagard aux précieuses négociations du Parti Communiste comme du Parti de Gauche pour des postes au sein de l'Assemblée Nationale ou même du gourvernement Hollande.
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