Son projet :
« Priorité numéro 1 : l'emploi, numéro 2 : l'emploi et numéro 3 : l'emploi », indique Gérard Onesta. « Mais pas n'importe comment », ajoute le candidat écologiste, qui veut aider l'installation des agriculteurs, promouvoir la filière bio, développer l'économie sociale et solidaire et la diversification industrielle dans une région trop dépendante de l'aéronautique ». La liste Europe Ecologie qui juge le TGV utile veut surtout « mettre le paquet sur le rail en Midi-Pyrénées ». S'agissant des tractations d'entre deux tours, Gérard Onesta affirme que « la région doit rester à gauche. Mais le PS doit nous respecter. Avec le Front de gauche, nous avons de vraies discussions »…
Un programme «élaboré après une concertation sans équivalent de 5 mois» : 200 propositions pour «anticiper enfin, réorienter vraiment et gouverner autrement».
Le leader écologiste, qui espère recueillir 20% des voix, souhaite rééquilibrer la région par rapport à Toulouse, réinstaller massivement les agriculteurs au pays grâce à la préemption des terres par la Région, investir des domaines nouveaux comme la lutte contre les discriminations et la santé (avec un Institut national sur la recherche des causes du cancer au Cancéropôle de Toulouse), stopper la logique autoroutière pour développer un vrai RER, miser sur les gisements d'emplois que sont l'économie sociale et solidaire ou les énergies renouvelables, «alors qu'on voit bien aujourd'hui que personne n'a anticipé l'après-pétrole».
L'ex vice président du Parlement européen souhaite aussi que Midi-Pyrénées traite en direct avec Bruxelles (comme l'Alsace). Il appelle de ses vœux «une grande TV des régions, qui ne mette pas en cause FR3 ou TLT» et des moyens budgétaires dignes d'une région européenne.
La Dépêche du Midi
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire