C'est la rentrée politique de la gauche qui a lieu aujourd'hui avec l'université d'été d'Europe-Ecologie. Elle précède celles des autres partis jusqu'à la fin du mois. Chez les écologistes, la candidature d'Eva Joly à la présidentielle prend de plus en plus corps.
La voie de la candidature à la présidentielle semble se dégager pour Eva Joly à Europe-Ecologie. Alors que l'ancienne magistrate déclarait lundi que 2012 « l'intéresse », Cécile Duflot, la secrétaire nationale des Verts, semble jeter l'éponge. Dans une interview au Nouvel Observateur, elle estime n'avoir « pas les épaules suffisantes » pour se présenter à la présidentielle, et reconnaît avoir « peur » de la « tuerie » que représente cette campagne. « J'ai toujours dit ma réticence personnelle. Personne ne le croit, puisque tous les politiques, paraît-il, ne rêvent que de ça. Mais ça n'a jamais fait partie de mes plans de carrière d'être candidate en 2012 », précise-t-elle. Elle pense toutefois qu'il « faut creuser » l'idée d'un « ticket » avec Eva Joly.
La question de la présidentielle sera donc au centre des débats de l'université d'été d'Europe-Ecologie qui s'ouvre aujourd'hui à Nantes et se terminera samedi donnant le coup d'envoi de ce type de réunions des partis de gauche. Mais après des dissensions cet été notamment entre Cohn-Bendit et Jean-Vincent Placé, le numéro deux des Verts, la crise actuelle et « le palier franchi par Nicolas Sarkozy sur la sécurité nous amènent à nous concentrer sur les questions de fond et à sortir de nos histoires internes, le projet avant tout », explique Placé.
Les alliances seront également évoquées avec comme invités Pierre Moscovici (PS), Corinne Lepage (Cap21) et des représentants du PCF et du Parti de gauche, autour de Cécile Duflot et de Daniel Cohn-Bendit qui, après avoir laissé planer le doute sur sa participation, sera bien présent. « Avant de régler le problème de la présidentielle, je veux régler le problème des législatives pour qu'Europe-Ecologie obtienne un véritable groupe à l'Assemblée. Et ça, c'est pas fait parce qu'il faut faire un accord avec le PS », a lancé hier le bouillant « Dany ».
Enfin, à Nantes, comme depuis des mois, la future structure (parti-réseau, fédération ou coopérative) occupera beaucoup les débats, notamment samedi. « On doit réussir à bâtir une maison commune et arrêter de faire chambre à part » par le « dépassement réciproque » des Verts et d'Europe-Ecologie, résume l'eurodéputé Jean-Paul Besset. ça aussi, ce n'est pas encore fait…
La voie de la candidature à la présidentielle semble se dégager pour Eva Joly à Europe-Ecologie. Alors que l'ancienne magistrate déclarait lundi que 2012 « l'intéresse », Cécile Duflot, la secrétaire nationale des Verts, semble jeter l'éponge. Dans une interview au Nouvel Observateur, elle estime n'avoir « pas les épaules suffisantes » pour se présenter à la présidentielle, et reconnaît avoir « peur » de la « tuerie » que représente cette campagne. « J'ai toujours dit ma réticence personnelle. Personne ne le croit, puisque tous les politiques, paraît-il, ne rêvent que de ça. Mais ça n'a jamais fait partie de mes plans de carrière d'être candidate en 2012 », précise-t-elle. Elle pense toutefois qu'il « faut creuser » l'idée d'un « ticket » avec Eva Joly.
La question de la présidentielle sera donc au centre des débats de l'université d'été d'Europe-Ecologie qui s'ouvre aujourd'hui à Nantes et se terminera samedi donnant le coup d'envoi de ce type de réunions des partis de gauche. Mais après des dissensions cet été notamment entre Cohn-Bendit et Jean-Vincent Placé, le numéro deux des Verts, la crise actuelle et « le palier franchi par Nicolas Sarkozy sur la sécurité nous amènent à nous concentrer sur les questions de fond et à sortir de nos histoires internes, le projet avant tout », explique Placé.
Les alliances seront également évoquées avec comme invités Pierre Moscovici (PS), Corinne Lepage (Cap21) et des représentants du PCF et du Parti de gauche, autour de Cécile Duflot et de Daniel Cohn-Bendit qui, après avoir laissé planer le doute sur sa participation, sera bien présent. « Avant de régler le problème de la présidentielle, je veux régler le problème des législatives pour qu'Europe-Ecologie obtienne un véritable groupe à l'Assemblée. Et ça, c'est pas fait parce qu'il faut faire un accord avec le PS », a lancé hier le bouillant « Dany ».
Enfin, à Nantes, comme depuis des mois, la future structure (parti-réseau, fédération ou coopérative) occupera beaucoup les débats, notamment samedi. « On doit réussir à bâtir une maison commune et arrêter de faire chambre à part » par le « dépassement réciproque » des Verts et d'Europe-Ecologie, résume l'eurodéputé Jean-Paul Besset. ça aussi, ce n'est pas encore fait…
La Dépêche du Midi par J-P Déléï
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