lundi 20 décembre 2010

Jegun se met au vert?

L'inauguration de la 31e déchetterie du département s'est déroulée vendredi à Jegun, en début d'après-midi.

« La dernière qui se construira dans le département puisque tous les autres cantons en sont pourvus », précisait le président du Sictom Centre, Auguste Mothe. Lequel accueillait dans la zone d'activité de Janoulié, la députée Gisèle Biémouret, le conseiller général Pierre Lasserre, le maire de Jegun Alain Descousse, le président de Trigone Francis Dupouey et les maires des communes environnantes.

Avant de se retrouver à la salle des fêtes pour les différents discours, Auguste Mothe a invité les personnalités à visiter la déchetterie, guidées par la technicienne du Sictom Centre, Lydie Toison. Celle-ci a détaillé l'utilisation des sept bennes neuves où seront déposés les papiers, les cartons, le tout-venant, le bois, les gravats, les ferrailles, etc. D'autre part, de nombreux bacs sont prévus pour récolter les divers produits dangereux, les batteries, les différentes huiles. Sont également installés une colonne pour la collecte d'habits usagers et le local pour le gardien, Dominique Hantraye.

Un projet de 356 000 euros

Cette déchetterie, installée dans un bassin de vie de 5 000 personnes, évitera aux habitants du canton et ceux des environs d'aller à Vic-Fezensac ou Valence-sur-Baïse, pour déposer leurs déchets. Le coût total du projet s'est élevé à 356 719 euros et a été subventionné à hauteur de 64 050 euros par le Conseil général et de 55 227 euros au titre du Fonds de compensation de la TVA.

Pierre Lasserre a remarqué « que le département du Gers est le plus équipé et le plus propre de France », alors que Gisèle Biémouret a souligné « que maintenant chaque Gersois aura le même service où qu'il soit ». Enfin, Francis Dupouey a rappelé les missions actuelles et à venir de Trigone, « service public », qui au travers de sept Sictom (collecte des déchets) est un Syndicat mixte de production d'eau potable et de traitement des déchets du Gers.

La déchetterie est ouverte, durant la période d'hiver, du lundi au samedi de 14 heures à 17 heures.

Sud Ouest par Jean WIOROWSKI

lundi 13 décembre 2010

"Notre précieuse identité de candides"

« Pour autant, nous savons bien qu’en politique, ceux et celles qui s’engagent sont faits de chair et de sang, avec leurs qualités et leurs défauts, leur souci du bien commun et leurs imperfections quotidiennes. Nous revendiquons cette humanité. Nous sommes des hommes et des femmes « comme les autres ». Nous ne croyons pas que le fait de faire de la politique nous transforme en personnes exceptionnelles et inaccessibles, drapées dans leur « sérieux » pour faire oublier qu’elles n’ont plus de convictions ! Nous savons que nous dérangeons parce que nous entretenons avec nos convictions un rapport qui fonde notre engagement. Un rapport qui nous rend parfois plus sourcilleux, souvent un peu insupportables, mais toujours plus exigeants.»
«Nous devons maintenant transformer les turbulences de notre passé en propositions pour notre avenir. Nous devons nous apaiser sans perdre notre énergie. Nous devons apprendre à travailler ensemble, non pas en dépit de nos différences, mais grâce à nos différences, de cultures, de sensibilités, d’engagements antérieurs. Nous devons apprendre à nous respecter comme nous respectons le monde... Car, quoiqu’il soit galvaudé, ce mot de « respect » nous est cher.»

Etre écologiste en politique, c’est donc être attentif aux problèmes concrets à résoudre plutôt que de se disperser dans d’interminables procès d’intention. C’est se centrer sur de vrais objets de travail plutôt que de s’engluer dans les rapports de force. C’est regarder les choses avec le respect qu’elles exigent au lieu d’en faire des prétextes pour se positionner dans d’interminables calculs avec ses adversaires et ses alliés. Mais tout cela requiert ce qu’il faut bien appeler une discipline, au sens le plus noble du terme. Cela requiert une extrême attention aux rituels structurants plutôt que de se perdre dans les excès de la « communication en temps réel ». Cela requiert de construire nos objets de travail et de nous donner des méthodes rigoureuses pour les traiter. Cela requiert d’expliciter les désaccords sans préjuger de l’impossibilité de se mettre d’accord. Cela requiert de ne pas enfermer nos relations dans le couple infernal « adhésion / répulsion ». « C’est ainsi que nous garderons notre précieuse identité de « candides » en politique mais que nous parviendrons à convaincre de plus en plus, entre nous et autour de nous. C’est ainsi, aussi, que nous pratiquerons avec de plus en plus d’exigence cette démocratie interne que nous appelons tous de nos veux et vers laquelle nous avançons… »

Extraits du discours de Philippe Meirieu le 11 décembre 2010

dimanche 12 décembre 2010

Areva capitalise loin du social mais près des émirs

900 millions d'euros. C'est la somme qui va être investie par le fonds souverain du Koweït et par l'Etat français pour redonner un peu d'oxygène au capital d'Areva. Cette recapitalisation va être assurée aux deux tiers par le Koweït, avec 600 millions d'euros, et à un tiers par l'Etat. Une somme loin des objectifs fixés initialement, en attendant un éventuel nouveau tour de table au printemps 2011.

En juin 2009, Areva avait annoncé une ouverture de 15% de son capital et le groupe espérait lever entre 1,5 et 3 milliards d'euros.

Dans le cadre de cette augmentation de capital, valorisant le groupe spécialiste de l'énergie à 11,5 milliards d'euros, le fonds souverain du Koweït (KIA) va acquérir une part de 4,8% du groupe public. La décision fera tout de même l'objet d'une prise de position officielle du conseil de surveillance d'Areva. «L'Etat et KIA se sont par ailleurs accordés sur les grandes lignes d'un pacte d'actionnaires prévoyant notamment que l'Etat s'engage à faire ses meilleurs efforts pour coter les actions du groupe d'ici la fin du premier semestre 2011», explique-t-on à Bercy.

Lors de sa création en 2001, Areva avait été évalué à 12,2 milliards d'euros. Le titre Areva a été suspendu vendredi matin à la Bourse de Paris à la demande des autorités boursières. Son cours a été arrêté à 351,30 euros.

Un long feuilleton

Feuilleton à multiples rebondissements depuis l'été 2009, l'augmentation de capital d'Areva (détenu à 93% par l'Etat) était réclamée depuis 2001 par sa patronne, Anne Lauvergeon, pour financer les nouveaux projets du groupe. En 2004, le ministre de l'Economie, Nicolas Sarkozy, avait annoncé une ouverture à hauteur de 35% à 40% pour le premier semestre 2005. Mais en 2005, son successeur, Thierry Breton, repousse l'opération à 2006, puis affirme que cela ne se fera pas avant cinq ans, malgré les appels de pieds répétés par Anne Lauvergeon. Ce n'est que fin 2009, qu'une possible ouverture du capital est actée.

Il y a quelques semaines, outre le fonds koweïtien, deux autres candidats étaient désireux d'investir dans le groupe nucléaire: le fonds souverain du Qatar et le groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI). Mais les négociations ont finalement achoppé, poussant l'Etat à mettre la main au pot s'il voulait tenir son délai d'une augmentation de capital d'ici fin 2010.

Pour financer ses importants besoins en investissements, notamment pour le réacteur nouvelle génération EPR, Areva a déjà vendu à contre-coeur sa division de Transmission et Distribution (T&D) à Alstom et Schneider pour 4 milliards d'euros et 3,65% du capital de l'équipementier aéronautique et de défense Safran pour quelque 310 millions d'euros. Le Parisien

jeudi 9 décembre 2010

Dessin du point presse hebdomadaire de Yann Wehrling. Edition du 8 novembre 2010.

Comme me l'a écrit un ami, "il s’agit en politique de défendre des idées et uniquement cela. La première des conditions pour défendre des idées c’est de se rendre utile au collectif et rien d’autre."

dimanche 5 décembre 2010

Philippe Martin nouvel adhérent Europe Ecologie Les Verts

José Bové et Cécile Duflot (en arrière plan Philippe Martin rit sans doute d'avoir pris son adhésion à Europe Ecologie Les Verts 32) à Cancon./Photo DDM, Jean-Marc Ramel


Fallait-il être à Cancun, ou plutôt à Cancon, Lot-et-Garonne ? Privé de Mexique en septembre 2003, un José Bové condamné par la justice à ne pas quitter la France s'était retranché en Lot-et-Garonne pour le premier contre-sommet du genre. Le député européen a, cette fois, choisi de revenir dans ce village de 1 314 habitants hier. « Les choses positives se passent ici, pas au Mexique. C'est un miroir inversé par rapport à Cancun, d'où il ne sort visiblement aucune solution comme à Copenhague l'an dernier. Cancon est la preuve que la société civile est capable de faire bouger les choses là où les états en sont incapables. Elle (la société civile, N.D.L.R.) doit se réapproprier le débat de Cancun. » Alors qu'à Cancun, il semblait difficile jusqu'à vendredi soir de trouver un terrain d'entente, à Cancon, près d'un millier de militants écologistes ont rappelé l'état d'urgence face au réchauffement global de la planète. « Changer le système, pas le climat, pour une transition écologique » était le fil conducteur de cette journée de mobilisation qui n'a toutefois pas connu le même succès qu'en 2003, 5 000 participants lors de la première édition. « Le climat depuis une semaine y est pour beaucoup » lâchait dans un sourire une Cécile Duflot emmitouflée pour lutter contre le petit 5° ensoleillé du début d'après-midi, qui peinait à faire disparaître les flocons tombés la veille. Comme José Bové ou le président du conseil général du Gers Philippe Martin, la secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts a participé aux différentes tables rondes et conférences des associations organisatrices, Attac, Les Amis de la Terre, Confédération paysanne. Avec sa casquette de député européen, José Bové a profité de sa courte visite en Lot-et-Garonne pour rencontrer de nouveau les producteurs de noisettes - Cancon en est la capitale - et de prunes d'Ente. Au cœur des discussions, l'avenir de la filière pruneau d'Agen, clairement menacée par la baisse voire la disparition des aides européennes à l'horizon de la nouvelle politique agricole commune en 2 013. Bonne nouvelle à confirmer, sur le principe ce soutien pourrait être maintenu.
La Dépêche du Midi

vendredi 3 décembre 2010

L'enjeu de la Conférence de Cancun

Après l’échec de Copenhague il y a un an, la Conférence de Cancun sur le climat qui s’est ouverte doit permettre au processus de négociation des Nations unies de retrouver de la crédibilité. Les écologistes souhaitent que les 190 pays qui se retrouveront prennent des engagements concrets et ambitieux. Il n’y a pas de fatalité de l’échec !

Aujourd’hui, un consensus sur la gravité de la situation se dégage, mais malheureusement les Etats ne sont pas au rendez-vous. La prise de conscience des citoyens va plus vite que celle des responsables politiques, comme le confirment de récents résultats électoraux. Ils démontrent l’adhésion croissante aux positions écologistes dans le monde, que ce soit en Amérique, au Canada, en Colombie (un candidat écologiste au 2ème tour de la présidentielle), au Brésil (20% pour Marina Silva), en Nouvelle Zélande (premier maire écologiste de la capitale), au Japon (élection récente de la première maire écologiste), ou en Europe, avec la Suède, l’Angleterre, la France, l’Allemagne… L’écologie politique est désormais reconnue comme une alternative crédible à l’horizon productiviste qui a inspiré l’organisation de nos sociétés - toutes couleurs politiques confondues- depuis la révolution industrielle.

La conscience monte que nous ne sommes pas confrontés qu’à un enjeu environnemental, et que le tarissement des ressources fossiles (notamment le pétrole) entraînera une hausse inéluctable du prix de l’énergie, qui pèsera fortement sur le niveau de vie, et en particulier celui des ménages les plus pauvres. L’enjeu est donc autant social qu’environnemental. Pour être à la hauteur, et sans nous reposer uniquement sur l’issue du sommet de Cancun, c’est dès maintenant, à l’échelle de notre territoire, que doivent se concentrer nos efforts [...] Extraits de l'édito de la lettre d’informations du groupe des élus Europe Ecologie - Les Verts de Toulouse et du Grand Toulouse - décembre 2010

mardi 30 novembre 2010

News du Pays d'Auch

Au Comité Territorial de Pilotage du Pays d'Auch, plusieurs dossiers ont été étudiés en particulier :
-la création d'un hôtel d'entreprises agroalimentaires AGROPARC à Auch
-la création d'une Maison de l'Enfance à Mirande
-la réalisation d'un complexe cinématographique avec CINE 32
-la restauration de l'Escalier Monumental avec un commencement des travaux en 2012 pour le second pallier de l'aile Nord
-ainsi que des études préalables, études de faisabilité ou missions d'assistance à maitrise d'ouvrage pour la mise en œuvre de projet notamment celui du prolongement des berges du Gers grâce à une voie verte allant d'Auterive à Roquelaure.

De plus, depuis de nombreuses semaines, un dossier de presse hebdomadaire est mis en ligne sur le site du Pays http://pays-auch.org/
A vos claviers ....

vendredi 26 novembre 2010

Un Tramway nommé soupir ...

Faute d'accord syndical, il n'y aura pas de tramway ce week-end: l'inauguration a été annulée. Tisséo espère ouvrir l'exploitation ce lundi mais le syndicat Sud appelle à la grève.

Le tramway de Bordeaux avait été paralysé par des incidents techniques lors de son lancement. Celui de Toulouse, qui devait être inauguré aujourd'hui, est, lui, englué dans un conflit syndical. Le tramway ne circulera pas ce week-end sur la nouvelle ligne T1. Hier, à l'issue du conseil municipal de Toulouse, le maire Pierre Cohen, qui est aussi le président de l'autorité organisatrice des transports en commun (le SMTC-Tisséo) l'a annoncé publiquement.

« Suite à des discussions ce matin (hier-NDLR) dans le cadre de commissions paritaires, et face au durcissement d'au moins un des syndicats, à sa volonté de casser, je dirais même de saboter l'inauguration, l'ensemble des membres du conseil d'administration a décidé d'annuler l'inauguration », a indiqué Pierre Cohen, qui a pointé du doigt le seul syndicat Sud : « Nous ne sommes pas prêts à accepter le chantage », même si l'appel au blocage du dépôt était lancé par CFDT, CGT, FO et Sud.

La fête gâchée

Devant la perspective d'une inauguration de tramway sans tramway, le président du Grand Toulouse a préféré « montrer que l'inauguration réduite aux flonflons, aux petits fours et au champagne ne nous intéresse pas ». Le président de Tisséo a ainsi regretté : « Nous pensions que ce devait être une fête pour la population ».

Exit, donc, le week-end de découverte du tramway (gratuit pour l'occasion) et le show de rue qui devait accompagner la fête, créé par la Compagnie La Machine. Les rames resteront à quai, dans le dépôt de Garossos, tout le week-end.

En revanche, la direction de Tisséo a annoncé le maintien du lancement commercial du tramway pour ce lundi, en dépit de la menace de grève (lire ci-dessous). La mise en place des lignes de bus modifiées en fonction du tramway est, elle aussi, maintenue.

Seul point positif, les petits fours et plats commandés au traiteur pour l'inauguration sont donnés par Tisséo au CCAS, aux Restos du Cœur et au centre pour SDF du Ramier. Sauf le champagne.

La Dépêche du Midi par Ph. E.

jeudi 25 novembre 2010

Régis Godec nominé à la Grande cérémonie Cassoulet 2010

Aujourd’hui le premier à mériter attention est un jeune élu vert en la personne de Régis Godec. Voilà une personnalité intéressante. D’une part sa jeunesse est un atout à l’intérieur d’un groupe municipal composé pour l’essentiel de quinquas ; son destin politique est donc devant lui. Son groupe semble lui faire confiance et malgré les tensions internes -issues des courants- il mène avec justesse au sein de la municipalité les actions confiées. Peut-on lui reprocher sa lenteur dans ces initiatives? Certainement pas car il dépend d’un collectif parfaitement inadapté à la décision et sa couleur politique est, aux yeux des socialistes « un mal nécessaire » vécu comme une contrainte.

http://www.dailymotion.com/video/xaw5jn_invite-du-jour-regis-godec-22-10-09_news

L’aménagement du site de la Cartoucherie est sous sa responsabilité. Il s’agit de proposer un « éco quartier » ; une façon habile de densifier l’habitat et les services connexes dans un site urbain de proximité. Cela ne résoudra pas l’absence de politique urbaine à l'échelle de la ville mais participera à la prise de conscience du plus grand nombre. L’habitat vertical peut ressembler à autre chose qu’un amas de briquettes roses sans âme (chère à J.L.Moudenc).

Retrouvez ses prises de positions sur son blog. De l'Euro de Foot au devenir des terrains de la Foire Exposition ou de Francazal sa position et celle de son groupe pourrait éveiller quelques consciences (extraits du blog par Marius)

Pour en savoir plus sur la Grande cérémonie et le Prix Cassoulet 2010 -cliquez ici-

samedi 20 novembre 2010

L'exemple même de mauvais investissements ... notre argent part en fumée sur la N124!!

Encore 7 ans de travaux avant que la nationale 124 soit intégralement à deux fois deux voies entre Auch et Toulouse/Photo DDM. archives. N.D

Le préfet de Région confirme aux élus que l'on est « dans les temps » pour la fin en 2017 de la mise en deux fois deux voies de la 124 entre L'Isle-Jourdain et Auch

L'achèvement de la mise à 2X2 voies entre Aubiet et Auch, la mise à 2X2 voies entre Gimont et l'Isle-Jourdain ainsi que la déviation de Gimont sont « encore » à faire avant qu'enfin la mise en 2X2 fois de la nationale 124 Toulouse-Auch soit effective. Elle le sera en 2017 a réaffirmé hier le préfet de région Dominique Bur. Autour de lui, le préfet du Gers Denis Conus, Charles Marziani représentant Martin Malvy président du conseil régional, Philippe Martin président du conseil général et le maire d'Auch Franck Montaugé président de Grand Auch, ont confirmé qu'à la lumière des échanges ayant nourri la réunion du « comité de suivi » qui venait de tenir à la préfecture à Auch, rien ne permet en effet de douter que cette échéance sera respectée. Elle avait été actée le 19 décembre dernier lorsque l'Etat, financeur à 45 % de tout ce qu'il reste à faire estimé à 215 millions d'€, la région (32 %) et le département (23 %) signèrent la « convention » relative aux financements et au calendrier des trois chantiers restants. Un seul est réellement en cours : l'aménagement Auch-Aubiet. La 2X2 voies en 2012 a-t-il été réaffirmé. Pour ce qui est des deux autres tronçons, « les financements sont là pour financer les études et réaliser les aménagements fonciers ». Dans ce cadre « c'est fin 2012, début 2013 » que seront réalisées les acquisitions foncières nécessaires à la déviation de Gimont. Profitant de la présence du préfet Bur, Franck Montaugé non sans avoir souligné que quatre communautés de communes dont celle qu'il préside participent au financement de cette mise à 2X2 voies (« dossier prioritaire pour Auch aussi »), a plaidé pour le contournement Est de sa ville. Pour sa part Philippe Martin a insisté sur le fait que « la RN 124 ne s'arrête pas à Auch ». Elle doit être à 2X2 voies jusqu'aux Landes ! L'élu qui « s'étonne » d'avoir « mal compris » Philippe Devedjian alors ministre de la relance (« quand il nous avait annoncé 4 M€ au nom de cette relance pour la 124, on avait logiquement compris que l'Etat donnait cette somme et non qu'il se contenterait de 1,8 M€, à charge pour les collectivités d'ajouter 2,2 M€ pour faire le compte ») mettra « le dossier 124 » à l'ordre du jour de la prochaine séance plénière du conseil général le 10 décembre.
La Dépêche du Midi

dimanche 14 novembre 2010

Europe-Ecologie-Les Verts est né

Hier [le 13 novembre 2010] à Lyon, les verts sont morts, pour que puisse naître Europe-Ecologie les Verts. Le nouveau grand mouvement représentant l'écologie politique a réussi son premier pari : exister, et son second pari : réunir près de 2000 militants pour ses assises fondatrices.
(photo Guilhem Latrubesse, François Alfonsi)

Troisième pari tenu également : pas une fausse note n'a entaché le formidable unanimisme de cette fondation où, des orateurs nombreux aux militants, tout le monde se plaisait à se trouver si beau dans le miroir et plus beau et meilleur que tous les autres.

Tous les ténors de l'écologie politique étaient là : de Daniel Cohn-Bendit - qui a quasiment fait ses adieux à la scène -à Eva Joly - qui se voit et que presque tous voient comme celle qui portera les couleurs d'EEV aux élections présidentielles de 2012. Sans oublier Cécile Duflot, brillante et émue lors de son intervention en milieu d'après-midi, Dominique Voynet, Noël Mamère, animateur de ces Assises et Yves Cochet - qui aimerait bien disputer l'investiture à l'ancienne magistrate mais dont la prise de parole avait été très peu loyalement rejetée en toute fin d'après-midi. Sans oublier non plus José Bové et même Antoine Waechter dont seul les Alsaciens se rappellent encore de l'existence comme écologiste politique. Et puis, et puis surtout la star des stars, le rallié de la dernière heure, le seul qui n'a pas assisté à tous les travaux mais qui est le chouchou des médias, Nicolas Hulot, débarquant halé vers 17h30 au centre des congrès.

Durant cette demi-journée au fil de toutes les interventions, on n'a pas lésiné sur l'auto satisfaction et sur les hautes ambitions. Le parti qui naissait va réinventer la politique, la rapprocher des citoyens, porter haut les valeurs de l'éthique et de la probité. Les quelques militants Modem ou ex Modem qui étaient dans la salle ont dû croire entendre du Bayrou version 2008 sans Bayrou et, évidemment, l'écologie en plus.

L'ancienne juge d'instruction a fixé un quadruple rôle à ce nouveau parti : « l'intelligence, l'audace, la conviction l'ouverture ». Daniel Cohn-Bendit - débutant son intervention avec Tocqueville et la terminant avec Mao-Tsé-Toung !- développa son discours bien rodé sur une certaine relativité de l'opposition droite gauche et surtout enjoignit ses « camarades » de ne pas oublier que « l'idée de rassemblement va toujours avec celui d'ouverture » et précisa « Si nous voulons battre Nicolas Sarkozy et la droite il nous faut être capable de rassembler au-delà de la gauche ».

Avant Nicolas Hulot et ses propos toujours un peu lénifiant « à l'avenir ne soyez pas une vulgaire offre politique supplémentaire » lança-t-il à ses nouveaux amis- la secrétaire des Verts dissous, Cécile Duflot, fit sans doute le plus fort et le plus politique des discours de cette demi-journée. Se félicitant de ce rassemblement - « il n'y a plus à partir de maintenant des Verts et des non Verts, je m'en porte garant »- elle rappela que cette création n'était que l'aboutissement d'une longue histoire. Tout cela pour « être ceux qui remettent l'égalité au cœur de la République ». Europe Ecologie les Verts - nom choisi par 53,19 % des 2228 votants- a l'ambition affichée de devenir majoritaire à gauche mais hier s'est abstenue d'agresser ses partenaires.

Le Progrès par Michel Rivet-Paturel

vendredi 12 novembre 2010

Les Assises du nouveau mouvement écologiste

Après un quart de siècle d'existence, les Verts disparaissent. Ou du moins se fondent dans un nouvel ensemble dont le nom sera connu ce week-end. Lors d'« assises constituantes » à Lyon, les Verts et Europe Ecologie vont en effet fusionner. Une nouvelle étape importante pour l'écologie politique en France. « Guest star » de ces deux jours, Nicolas Hulot fera un retour remarqué sur la scène politique en prononçant un discours. Les militants Verts ont accepté à 85,1 % leur « dissolution » dans un mouvement plus grand. Seul bémol, la participation : avec 3.900 votants, moins d'un militant sur deux s'est déplacé. « A ceux qui pouvaient craindre des Verts sectaires, fermés, boutiquiers, le résultat du référendum est un démenti à la hauteur de la violence de certaines attaques », insiste Cécile Duflot. Concrètement, « ce week-end sera actée une direction transitoire jusqu'au mois de mai, dont je serai la secrétaire nationale, avec un bureau exécutif composé d'une vingtaine de membres et un conseil fédéral transitoire de 240 personnes, explique-t-elle. Il sera sans doute présidé par l'eurodéputé Jean-Paul Besset [NDRL proche de Nicolas Hulot]. Au mois de mai un congrès désignera nos instances pour les trois années suivantes. »

Pourquoi Europe Ecologie et les Verts fusionnent-ils ce week-end ?
Nous voulons créer le mouvement politique de l'écologie qui sera à la hauteur d'un nouveau défi : la conquête de la majorité. Notre objectif n'est plus d'être une force complémentaire ! Pour cela, nous devons, tout d'abord, affermir notre projet et parvenir à un mouvement unifié de l'écologie et, ensuite, réduire la fracture entre les citoyens et la politique. Dans cette future organisation, à la fois coopérative et parti politique, dont le nom sera connu ce week-end, différentes formes d'engagement seront possibles. ll y aura des coopérateurs, qui pourront s'engager sur des sujets précis mais qui ne voudront pas participer à la vie interne du parti, et les adhérents du parti.

Ces 'coopérateurs' pourront-ils participer à la désignation des candidats ?
Cela n'est pas encore décidé. Notre organisation sera réévaluée dans un ou deux ans. D'ici là, il faudra s'interroger pour savoir si les gens qui ne sont pas prêts à participer aux processus internes du parti seront prêts à désigner les candidats.

Quel est l'apport de la mouvance qui n'est pas issue des Verts ?
Dans ce rassemblement nous ont rejoint des gens qui ne sont pas historiquement écologistes. Ils ont enrichi notre vision, notamment sur des questions où nous étions moins aguerris, je pense, par exemple aux questions de justice, aux sujets économiques, à la défense… L'écologie politique est une grille de lecture pour l'ensemble des sujets économiques, sociaux et, bien entendu, environnementaux.

Comment va être dirigé ce nouveau mouvement ?
Ce week-end sera actée une direction transitoire jusqu'au mois de mai, dont je serai la secrétaire nationale, avec un bureau exécutif composé d'une vingtaine de membres et un conseil fédéral transitoire de 240 personnes. Il sera sans doute présidé par l'eurodéputé Jean-Paul Besset (NDRL proche de Nicolas Hulot). Au mois de mai un congrès désignera nos instances pour les trois années suivantes. Les militants Verts ont voté cette semaine a plus de 85% en faveur de cette évolution. C'est un vrai succès.

La candidature d'Eva Joly à l'élection présidentielle est-elle actée ?
La désignation se fera lors de primaires ouvertes de l'écologie en 2011. La candidature d'Eva a reçu un accueil chaleureux de la part de nombreux militants, par son parcours et sa capacité à porter des solutions nouvelles. Toutefois, il y aura d'autres candidats comme le député Yves Cochet. Ce processus se déroulera dans la joie et la bonne humeur.

La loi sur les retraites va être promulguée. Avez-vous des regrets ?
Oui. Le débat s'est focalisé sur les mesures d'âge de départ à la retraite, le passage de 60 à 62 ans et de 65 à 67 ans. Nous, nous avons tenu un discours différent de celui des autres partis de gauche. En prenant le risque d'assumer la complexité du débat. Nous avons ainsi beaucoup insisté sur la notion de temps de la vie. Nous avons plaidé, par exemple, en faveur de l'intégration des années d'études dans le calcul de la durée de cotisation ou de l'extension au privé du processus de cessation progressive de l'activité qui existe dans la Fonction publique. Et nous avons mis l'accent sur le problème du temps partiel, notamment pour les femmes. Ceci dit, pour nous, la retraite à 60 ans n'est pas un tabou ou un totem. C'est un droit, un acquis social.

Le PS s'est-il trompé d'approche ?
Les sociaux-démocrates sont dans une situation de désarroi politique. Les solutions qu'ils ont mises en oeuvre dans la seconde moitié du XXe siècle trouvent leurs limites, notamment parce qu'elles reposent sur la croissance du produit intérieur brut. L'écologie politique propose un autre modèle de développement reposant sur l'adéquation des ressources planétaires et de la population.

Vous ne parlez plus de décroissance ?
C'est un mot qui a été utilisé pour interpeller. Nous préférons parler de conversion écologique de l'économie, c'est-à-dire, la préparation d'un programme de transition face à la crise écologique.

Le nucléaire demeure-t-il sujet majeur de divergences avec les autres partis de gauche ?
Les choses ont beaucoup évolué depuis dix ans. Il n'y a plus d'opposition frontale sur cette question à gauche. Sur le nucléaire, nous avons désormais une approche très pragmatique et très rationnelle. Nous ne disons pas que l'on va fermer toutes les centrales nucléaires à notre arrivée au pouvoir ! Nous voulons mettre en oeuvre une politique volontariste d'économies d'énergie, qui sera créatrice d'emplois durables, et engager tranquillement la sortie progressive du nucléaire à horizon de 30 ans. Nous demandons l'arrêt de la construction des deux nouveaux réacteurs EPR car le nucléaire n'est certainement pas la solution aux futurs défis énergétiques et au dérèglement climatique.

Quelle est votre position sur la réforme de la fiscalité du patrimoine annoncée par le chef de l'Etat ?
Je vais être un peu provocatrice : la fiscalité n'est pas un sujet politique, c'est juste un moyen de mettre en oeuvre des objectifs. La fiscalité doit contribuer, selon nous, à la conversion écologique de l'économie et au partage de la richesse. Nous nous inscrivons clairement dans une logique redistributrice.

Eva Joly a préconisé la semaine dernière la création d'une tranche de l'impôt sur le revenu avec un taux de 50 % pour les personnes gagnant plus de 70.000 euros par an. Qu'en pensez-vous ?
Nous avons pour objectif de réduire l'écart entre les plus riches et les plus pauvres. Or aujourd'hui plus on est riche, plus on a les moyens d'échapper à l'impôt avec les fameuses niches fiscales. Et il existe une réelle inégalité entre la fiscalité sur les revenus du capital et ceux du travail. Ce qui pénalise clairement les classes moyennes. Supprimer le bouclier et l'ISF, comme le propose une partie de la majorité, serait, selon moi, une vraie arnaque, sachant que le second représente 6 fois le premier en montant. Ce qui ne veut pas dire qu'on ne peut pas réfléchir à une nouvelle forme de taxation du patrimoine.

PROPOS RECUEILLIS PAR RENAUD CZARNES ET STÉPHANE DUPONT (Les Echos)

mardi 9 novembre 2010

Vif succès pour la 1ère Bourse numismatique à Auch

Alexis BOUDAUD (Président Philajeune), Cathy Daste - Leplus (adjointe à éducation à la Mairie d'Auch) et Maurice JOUIN (Organisateur)


Vif succès pour la première bourse numismatique organisée à Auch par Philajeune. Près de 800 amateurs se sont donnés rendez-vous dimanche 7 novembre à la Salle des Cordeliers. Cathy Daste - Leplus, adjointe à l’Education, a participé à l’évènement lors du pot d’honneur et a mis en lumière l’importance de partager et de transmettre un savoir “inter-générationnel” par le biais des nombreuses passions collectives…

lundi 8 novembre 2010

Pôle petite enfance du Grand Auch

Le pôle petite enfance de la communauté de communes du Grand Auch comprend la maison de la petite enfance (53 + 7 places), l'accueil familial (90 places), deux accueils occasionnels au Garros et à Pavie (24 places); s'y ajoutent le jardin d'enfants du Garros et deux relais d'assistantes maternelles, à Auch et Preignan. (SO-06.11.2010).

Elle a été directrice adjointe pendant trois ans. Depuis le 1er novembre, Sandrine Bozza occupe désormais le poste de directrice du pôle petite enfance (PPE) de la Communauté de communes du Grand Auch. Aurélie Peres a pris la suite de ses anciennes fonctions. À l'occasion de ce changement, elles nous ont reçu pour faire un point sur le fonctionnement de cette importante structure.

http://www.sudouest.fr/2010/11/06/un-duo-dynamique-gere-le-pole-petite-enfance-232032-2277.php

lundi 1 novembre 2010

Soyons ironiques!!

Soyons ironiques : c'est le moment d'acheter un 4X4 ! La taxe carbone gît au fond d'un puits de pétrole et le gouvernement lève la pédale sur le bonus-malus qui favorisait l'achat de petites voitures peu voraces. Cette mesure avait permis à l'Hexagone de figurer parmi les meilleurs élèves de l'Europe en matière de rejets de CO2 : une médaille verte pour la France, c'était trop beau pour être vrai, ce ne sera plus vrai très bientôt !

Et dire que ce Grenelle de l'environnement devait être la révolution verte à la française ! Avec la quasi-bénédiction d'un des chouchous des Français, Nicolas Hulot, qui disait-on, avait réussi à convaincre le candidat Sarkozy de la nécessité de changer profondément nos habitudes en matière d'environnement. On allait voir ce qu'on allait voir, un quinquennat résolument vert et novateur.

Las ! Toutes ces belles mesures sont passées les unes après les autres au tri sélectif. C'est comme dans un budget familial : quand la fin de mois arrive, pour serrer la ceinture, on supprime le superflu.

Mais est-ce que l'écologie, c'est vraiment du superflu ? Pour le gouvernement, oui, certainement, vu la désinvolture avec laquelle il ne respecte pas ses propres engagements.

Non, certainement pas, pour tous ceux qui prédisent, parfois sans doute avec des accents de Cassandre, que l'on paiera très cher demain nos gaspillages d'aujourd'hui. Et qui à présent ont l'impression d'avoir été dupés.

En vidant de sa substance le bonus-malus, après avoir renoncé à la taxe carbone, le gouvernement lance indirectement un message : l'écologie, il s'en contrefiche. On peut la sacrifier en premier sur l'autel de la crise. D'autant plus que les mesures de protection de l'environnement, coûteuses ou contraignantes, sont rarement populaires. Et en ce moment où le climat social est électrique, fâcher les seuls écologistes est un moindre mal. Tant pis pour la pédagogie, tant pis pour l'exemple aux générations futures, tant pis pour le courage.

La France (et tout particulièrement son actuel président) a une fâcheuse tendance à donner des leçons au monde entier. En matière d'écologie, elle aura désormais intérêt à faire profil bas. Logiquement, après tous ces renoncements, à l'occasion d'un remaniement, Nicolas Sarkozy pourrait très bien prendre comme ministre de l'Environnement le climatosceptique Claude Allègre, que l'on a donné si souvent comme futur membre du gouvernement.

Là, au moins, on serait dans la cohérence.

La Dépêche du Midi par Dominique Delpiroux

vendredi 22 octobre 2010

Auch est, depuis ce matin, approvisionné en carburant

Le déblocage de la totalité des dépôts de carburants a été ordonné par le gouvernement

Nicolas Sarkozy reste inflexible face à la mobilisation contre la réforme des retraites, qui se décline sous forme de manifestations, de blocages et de perturbations.

Le chef de l'Etat a ordonné le déblocage de la totalité des dépôts de carburants, mercredi, en marge du Conseil des ministres, confirmant ce qu'avait dit Brice Hortefeux un peu plus tôt. Objectif du président : "rétablir au plus tôt une situation normale", alors qu'environ 4.000 stations sont en manque d'essence ou de gasoil.

Le président a également répété que la réforme des retraites irait "à son terme".
"Je mènerai à son terme la réforme des retraites, car mon devoir en tant que chef de l'Etat est de garantir aux Français qu'eux-mêmes et leurs enfants pourront compter sur leur retraite et que le niveau des pensions sera maintenu", a-t-il lâché. Il avait répété, dès sa prise de fonction, ne pas avoir eu le mandat des français pour réformer les retraites ... mais les promesses n'engagent que ceux qui y croient, n'est-ce pas?

Tous les points stratégiques vont être contrôlés par les forces de l'ordre

mardi 19 octobre 2010

Attention Sarko!! Nous sommes plus nombreux dans les rues qu'en 1789!

Les jeunes sont mobilisés dans toute la région Midi Pyrénées


Mardi 19 octobre à Revel, des centaines de jeunes manifestent au coeur de la cité

samedi 16 octobre 2010

Les jeunes ont manifesté très nombreux ... un samedi! !!!!!


La mobilisation de ce samedi 16 Octobre a rassemblé encore davantage de manifestants qu'il y a quinze jours et une cortège de jeunes impressionnant!!

La mouvement de protestation contre les retraites ne s'essouffle pas à Toulouse. Alors que la manifestation du 12 Octobre avait battu tous les records avec 30 à 145 000 personnes dans les rues, la mobilisation de ce samedi a encore rassemblé énormément de monde entre St Cyprien et les Allées Jean Jaurés.
Selon les syndicats, la manifestation de ce samedi 16 Octobre a rassemblé 130 000 personnes, la préfecture avance de son côté le chiffre de 24 000.


Il y a déjà 2 ans, "20 Minutes" publiait cette photo; Sarko n'a toujours pas compris.

mercredi 13 octobre 2010

Le mouvement de protestation s'amplifie

Photo DDM, Michel Labonne

Le gouvernement campe sur ses positions tandis que les syndicats passent à la vitesse supérieure. Nouvelles manifestations prévues jeudi et samedi. Assemblées générales dans plusieurs entreprises ce matin. Risque de blocage dans les transports et spectre d'ene pénurie de carburant. Contrairement à ce qu'espérait l'Élysée, le projet de réforme des retraites ne convainc pas l'opinion.

Le mouvement de protestation ne faiblit pas. Bien au contraire. Le 23 septembre dernier, les syndicats estimaient à 120 000 le nombre de manifestants à Toulouse ; hier, ils en ont compté 145 000. À Paris, Marseille, Lyon, les défilés étaient aussi plus fournis. Ce que reconnaît le ministère de l'Intérieur, citant le chiffre d'1,2 million de manifestants en France, contre 997 000 le 23 septembre dernier.

Pour les syndicats, dont les chiffres diffèrent de ceux du ministère de l'Intérieur, c'est une mobilisation record qu'a connu hier le pays, avec 3,5 millions de personnes dans les rues.Le leader de la CGT Bernard Thibault annonce une poursuite du mouvement. Dans la foulée des manifestations, des assemblées générales de cheminots ont voté la reconduction de la grève : c'est le cas à la RATP, et à la SNCF en Midi-Pyrénées. Les syndicats ciblent le secteur des transports qui, à lui tout seul, peut faire caler le pays.

Peu de trains, et la voiture en panne sèche ? Onze des douze raffineries de la métropole sont affectées par des grèves, parfois partielles, mais reconductibles. L'Ufip, l'Union française des industries pétrolières, estime que d'ici une semaine, la grève du port de Marseille qui fournit six grandes raffineries en France pourrait entraîner une pénurie de carburant dans la région Sud.

Le Premier ministre François Fillon s'est montré inflexible : « Nous sommes décidés à mener cette réforme à terme parce qu'elle est raisonnable ». Il n'en reste pas moins que l'entrée des jeunes dans le mouvement inquiète Matignon.

François Fillon et la socialiste Martine Aubry se sont renvoyé hier la responsabilité d'un éventuel risque de radicalisation de la mobilisation. De son côté, Ségolène Royal, l'ex-candidate PS à l'élysée, s'adressant aux jeunes hier sur TF1 les a «appelé à descendre dans la rue, mais de façon pacifique.» Jean-Michel Baylet, le président du PRG, quant à lui s'inquiète «de cette situation qui pourrait être très tendue» et demande la suspension du projet de réforme.

L'automne pourrait être chaud.

La Dépêche du Midi par Sabine Bernède

mardi 12 octobre 2010

62 ans? 67 ans? Encore en poste? Et le travail de nos jeunes on y pense?

© AFP Anne-Christine Poujoulat

Rejoindront-ils massivement le mouvement social, [..]? Craignant d’ores et déjà l’entrée de la jeunesse dans la mobilisation contre la réforme des retraites, l’exécutif a pris les devants ces derniers jours. Accusant d’«irresponsabilité» et d’instrumentalisation ceux qui appellent les lycéens et étudiants à venir grossir les cortèges. Ou tentant d'amadouer ces derniers.

Sur Public Sénat, Eric Woerth cite en vrac «le parti socialiste, les Verts ou le NPA et l’extrême gauche». «Quand je vois appeler à la mobilisation des jeunes, c’est d’une irresponsabilité totale, ou d’un électoralisme forcené», s'emporte-t-il, ce lundi. Promouvant son projet de loi, actuellement débattu par les sénateurs, le ministre du Travail va jusqu’à décrire la jeune génération comme les bénéficiaires de la réforme: «Vous voulez que les jeunes n’aient pas de retraites? Vous voulez que le système par répartition s’effondre?»

«Les jeunes ont toujours fait preuve de maturité»
Dès vendredi dernier, après les premières manifestations de lycéens de jeudi, le conseiller social de l’Elysée, Raymond Soubie avait donné le ton, jugeant «totalement irresponsable que des adultes en situation de responsabilité dans certaines organisations invitent les lycéens» à défiler. Et invoquant à son tour tout le bien que le pouvoir voudrait à ses cadets: «C’est le gouvernement qui est prévoyant pour eux parce que c’est pour leur retraite qu’on travaille.»

Dernier argument que renverse Quentin Delorme, du bureau national de l’Union nationale lycéenne (UNL), leur première organisation syndicale. «C’est vraiment étonnant comme déclaration, et surtout complètement contradictoire. Aujourd’hui, on nous dit qu’on n'a rien à faire dans la rue alors que le gouvernement défend sa réforme en soutenant qu’elle est faite pour les jeunes!», pointe-t-il, joint par Libération.fr. «On a le droit de manifester dans la rue pour défendre nos droits. Vouloir nous en priver avec des déclarations de ce type, c’est irresponsable», retourne Quentin Delorme, dénonçant des «provocations» de Rayond Soubie et de Luc Chatel.

Comme la vingtaine de mouvements de jeunesse réunis dans le collectif «La retraite, une affaire de jeunes!», l’UNL, mais aussi la Fidl, deuxième organisation lycéenne, appellent à participer aux manifestations de mardi.

Quant à l’Unef, première organisation étudiante qui a appelé à une journée «fac mortes», mardi, son président Jean-Baptiste Prevost, dénonce une «petite musique désagréable» entonnée par Soubie et le ministre de l’Education qui consisterait à «monter en épingle des incidents en marge des manifestations». Assurant sur Europe 1 que «les jeunes ont toujours fait preuve de maturité», il renvoie au gouvernement la critique: «On instrumentalise les jeunes quand on réforme en leur nom sans leur donner le droit à la parole.»
Libération

samedi 9 octobre 2010

Premier pas du mouvement écologiste à Castanet Tolosan

Europe écologie et les Verts ont fondé, dans une même aspiration au dépassement, le nouveau mouvement unifié de l’écologie politique, prolongeant ainsi la dynamique des campagnes européenne et régionales.

La nouvelle étape, après les européennes et les régionales est la conclusion de nos réflexions, de nos travaux collectifs, de notre envie de rassemblement. Elle doit permettre, tout à la fois, d’affirmer la force de notre identité politique et de donner au mouvement unifié de l’écologie, par lequel nous affirmerons cette identité, les moyens de son enracinement durable dans les territoires.

Au cours de ces Assises territoriales du 9 octobre, et par le vote par correspondance qui les complètera, tous-tes les adhérent-es du rassemblement des écologistes en Midi-Pyrénées sont invités à s'exprimer et votent sur les dispositifs règlementaires et les textes fondateurs du mouvement unifié de l’écologie.

Le 9 octobre à Castanet Tolosan et lors du vote par correspondance, les acteurs de la vie de l'écologie politique ont donc fait le premier pas vers un mouvement de rassemblement fondé sur un Manifeste et des Statuts.

De nombreuses nouvelles personnes ont adhéré au processus Europe Ecologie / Les Verts et participé aux débats réunissant notamment Catherine Grèze, députée europénne, de nombreux conseillers régionaux dont Guillaume Cros, François Simon et Gérard Onesta ainsi que des représentants de Régions et Peuples Solidaires ou MEI. Le département du Gers étaient représenté par Fatma Adda, conseillère régionale, Marie Claire Gotti & Bénédicte Mello représentantes du comité Europe Ecologie du Gers, Dominique Martel, Rui Oliveira Santos et Alexis Boudaud.

mercredi 6 octobre 2010

Les IUT de la région dénoncent un budget raboté

Photo DDM, D. P.

Les IUT de Toulouse, Albi, Auch, Castres et Tarbes dénoncent une baisse de leur dotation budgétaire de 26 %. L'université Paul-Sabatier, leur tutelle, assure avoir été obligée de faire des choix.

Avec 25 % en moins sur la dotation budgétaire attribuée par l'université Paul Sabatier (Toulouse), les IUT d'Albi, Auch, Castres, Tarbes et Toulouse « ont-ils encore un avenir » ? La question posée récemment dans une motion prise le 30 septembre par le conseil de l'IUT A Paul Sabatier et le 24 septembre par l'IUT de Tarbes illustre le bras de fer engagé entre les instituts universitaires de technologie et leur tutelle financière, l'université. Depuis l'entrée en vigueur de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU), le 10 août 2007, les IUT ont perdu leur autonomie budgétaire. « L'ensemble des moyens attribué par le ministère est désormais centralisé par l'université qui nous reverse une dotation pour l'année, rappelle Patrick Laurens, directeur-adjoint de l'IUT Paul Sabatier. Le problème, c'est que l'an passé notre dotation était de 6,2 millions d'euros, Tarbes mis à part, et cette année, la dotation est tombée à 4 millions d'euros, soit 26,1 % de réduction. La conséquence, c'est que les heures d'enseignement, qui sont une des seules variables d'ajustement, pourraient en être affectées. La solution, ce sera peut-être de les réduire, voire de réduire nos effectifs de 1 500 étudiants. Nous en avons 6 700 actuellement ». Du coup, ils réclament un « arbitrage urgent de la ministre [de l'enseignement supérieur Valérie Pécresse, N.D.L.R.] ». Un congrès des IUT de l'université Paul Sabatier doit se tenir le 19 octobre pour tenter de trancher la question. « L'argument de l'université, c'est de dire qu'il manque plusieurs milliers d'euros pour le budget et qu'il faut faire des coupes claires. Mais il y a aussi une volonté de ne pas laisser les IUT fonctionner comme avant », s'inquiète Patrick Laurens.
La Dépêche du Midi par Gérald Camier

lundi 4 octobre 2010

Au Brésil, une vague écolo nommée Marina Silva

REUTERS/Sergio Moraes

Une star est née. Même éliminée du second tour, la candidate écologiste est la grande gagnante du scrutin présidentiel de ce dimanche. Un Brésilien sur cinq a voté en faveur de cette ex-ministre de l'Environnement née en Amazonie, jadis analphabète, et dont l'avenir paraît très prometteur.

Contrairement aux prévisions des sondages pour le premier tour, le raz de marée en faveur de Dilma Rousseff, "la dauphine de Lula", n'a pas eu lieu. C'est une importante déception pour le camp de la candidate du Parti des travailleurs (PT), qui recueillle néanmoins près de 47% des suffrages. Son adversaire social-démocrate José Serra (PSDB) en totalise 32,6%. C'est mieux que les 26% à 30% prévus pas les différents instituts. D'autant que son parti, au niveau local, a conqui dès le premier tour les deux Etats les plus important du Brésil: São Paulo et le Minas Gerais. En chiffres absolus, 14,5 millions de voix (sur un total de 111 millions de suffrages exprimés) séparent Dilma Rousseff et José Serra, qui s'affronteront lors du second tour, le 31 octobre.

Avec près d'un électeur sur cinq en faveur de Marina Silva (Parti Vert, PV), le mouvement écologiste remporte un considérable succès. Leur candidate recueille 19,3% des suffrages, soit 19,6 millions de voix, c'est à dire presque le double des prévisions des instituts de sondages. Il s'agit d'une lame de fond: l'ex-ministre de l'Environnement de Lula (démissionnaire du gouvernement Lula en 2008) arrive d'ailleurs en tête dans la capitale Brasilia et en seconde position dans quatre des 27 Etats brésiliens: celui de Rio de Janeiro, celui de Pernambouc (région natale de Lula) ainsi que dans deux Etats amazoniens (Amazonas et Amapa, limitrophe de la Guyane française).

Qui sont ses électeurs?

Le succès de "Marina", dont le candidat à la vice-présence n'est autre que le PDG de Natura Guilherme Leal, l'une des 500 plus grandes fortunes du monde, témoigne d'une nette progression de la conscience écologiste dans un pays qui abrite la plus grande forêt primaire du monde. Et cela, en dépit du faible temps d'antenne (calculé en fonction de la représentation des partis au Congrès) dont disposait le Parti Vert à la télévision pour défendre ses positions sur le changement climatique et sur la déforestation de l'Amazonie.

Le score de "Marina" traduit, aussi, la déception des électeurs vis à vis de la campagne sans relief et terriblement ennuyeuse menée par les deux principaux candidats, tous deux dépourvus également de charisme. Par contraste, la candidate au look de jeune fille modèle, dégageait une force et un rayonnement palpable malgré son allure frêle et sa voix d'adolescente.

Si les jeunes citadins constituent la base de son électorat, la candidate écologiste profite également d'un phénomène d'identification de la part de l'électorat populaire. Car à l'instar de Lula, Marina Silva est une enfant du peuple dont la trajectoire force l'admiration: issue d'une famille pauvre qui comptait onze enfants dans l'Etat amazonien de l'Acre, elle a travaillé en forêt comme récolteuse de latex bien avant d'avoir de devenir adulte. Et elle fut analphabète jusqu'à l'âge de 14 ans avant de réussir des études supérieures à force de volonté.

Un avenir prometteur

Le surgissement de Marina Silva dans le paysage présidentiel rappelle d'ailleurs celui de Lula en 1989. Comme l'actuel chef de l'Etat à l'époque, Marina fait aujourd'hui figure d'outsider et de candidat éthique. Mais il y existe une différence: pour sa première candidature présidentielle, Marina fait encore mieux que Lula qui, à l'époque, avait recueillis 17% des votes. Ce qui laisse augurer d'un avenir électoral prometteur.

Une certitude: Marina Silva, 50 ans, s'est installée dans le paysage politique pour durer. Dans deux ans, la conférence mondiale RIO +20 sur le réchauffement climatique lui offrira d'ailleurs une belle tribune internationale. Dans l'immédiat, ses presque 20 millions d'électeurs font l'objet d'une âpre convoitise de la part de Dilma Rousseff et José Serra. Le Parti Vert va rapidement réunir une assemblée plénière pour définir sa position officielle avant le second tour.

On imagine difficilement la candidate écolo, qui a fait l'essentiel de sa carrière politique au sein du PT de Lula (avant sa démission du gouvernement et du parti en 2008) appeler à voter pour José Serra, l'ex-gouverneur de São Paulo qui passe pour le représentant du camp conservateur. Mais un soutien déclaré à Dilma Rousseff serait également surprenant. Lorsqu'elles appartenaient au même gouvernement, les différends entre la ministre de l'Environnement, Marina, et celle de la Maison Civile (équivalent de Premier ministre), Dilma avaient fini par déboucher sur la démission de la première.

La stratégie pour les Verts brésiliens et leur championne paraît claire: continuer à creuser le sillon de la "troisième voie", en vue d'une récolte encore meilleure à la prochaine élection.
L'express par Axel Gyldén

dimanche 3 octobre 2010

Mobilisation : la guerre des chiffes

Photos DDM Michel Viala

La rue ne faiblit pas … la guerre des chiffres encore moins … « Selon la police, nous sommes quatre » ai-je entendu au sein même de la manifestation. Une chose est sûre, la manifestation a été celle qui réunissait le plus grand nombre d’individus en colère que j’ai pu voir de mes yeux. J’avais certes participé depuis 1995 à de nombreuses mobilisations mais essentiellement à Auch où les records avoisinent les 10 000 personnes. Avec un regard particulièrement objectif, à 11h, je pouvais estimer à 80 000 le cortège quittant Saint-Cyprien vers la Garonne … Selon les sources officielles, à peine 28 000 personnes battaient le pavé samedi : les manifestants sur les trottoirs, les mineurs ainsi que l’ensemble des chômeurs ou des retraités ont dû être écartés du comptage minutieux des autorités. Les syndicats reconnaissent, également de leur côté, avoir gonflé un peu les chiffres : bilan « entre 125000 et 28000 personnes, hier, dans les rues de Toulouse » titre la Dépêche du Midi. Même la solution d’un huissier de justice mandaté par la Police à Albi n’avait pas permis de réduire l’écart entre des systèmes de comptage bien différents. Le gouvernement a peur d’une contagion de révoltés et les organisateurs la souhaitent !
A Auch, la mobilisation a été une nouvelle fois importante malgré les nombreux auscitains qui ont dû, comme moi, rejoindre le cortège toulousain. http://www.sudouest.fr/2010/10/04/le-mouvement-contre-la-reforme-ne-plie-pas-202478-2277.php
Soyons nombreux pour défendre le droit à la retraite que nos aînés nous ont légué après de longs combats sociaux! Faisons nôtre une maxime dans l’air du temps: Moins de pénibilité pour nous tous, imposons la retraite à 57 ans à Sarko!

lundi 27 septembre 2010

Pauvre ville moyenne qui n'arrive pas à identifier les handicaps dont elle souffre et les atouts qui l'enrichissent. Robert Marconis, géographe reconnu, avait indiqué en 2003 que la « vraie question d’aménagement du territoire est de savoir de quels handicaps souffrent nos villes moyennes et comment le dynamisme de Toulouse - une métropole régionale qui joue dans la cour des grands - peut se diffuser dans la région. »
Or, Auch se trouve être l'exemple même de cette ville moyenne qui se questionne. Il s'agit de résoudre la problématique et s'enrichir du dynamisme de la métropole régionale et non s'appauvrir de son attraction.
Auch semble s'abandonner au bassin économique toulousain disproportionné au lieu de cultiver sa différence et son savoir-être.

« L'objectif prioritaire, c'est de pouvoir se rendre à Toulouse en moins de 45 minutes » ... une aberration en terme d'aménagement du territoire notamment quand celui-ci s'opère essentiellement par une politique de développement routier. Et lorsque la priorité est donnée à la 2x2 voies, il ne reste pas grand chose pour le train Auch-Toulouse et les autres projets ambitieux tels que la ligne Auch-Agen ...
« Le problème, c'est qu'il faut les financer » Commençons donc par financer l'essentiel!
Autre carte jouée par la municipalité, l'aérospatiale alors que cette activité, fer de lance de l'économie toulousaine au siècle dernier, tousse de plus en plus à l'heure de la diversification des activités industrielles. Jouons notre atout "produit du (par le) terroir" et laissons les activités polluantes et le flux routier loin de notre bonheur présent dans nos près.

http://www.sudouest.fr/2010/09/27/eviter-la-fuite-com-merciale-vers-toulouse-195572-634.php

Franck Montaugé : « L'objectif prioritaire, c'est de pouvoir se rendre à Toulouse en moins de 45 minutes. [...] On a déjà du retard sur Auch-Aubiet, ce n'est pas acceptable »

F.M. : « Avec la LGV qui va passer à Agen, il nous faut absolument une ligne en état entre Auch et Agen »

F.M. : « Des idées, j'en ai pour les cinquante prochaines années ! Le problème, c'est qu'il faut les financer »

F.M. : « On a un vrai atout avec cet aérodrome facilement accessible. On veut jouer cette carte »

mercredi 8 septembre 2010

Mobilisation record contre la reforme des retraites défendue par Woerth

La mobilisation contre la réforme des retraites était supérieure à celle de juin hier dans la région. Angoulême, Agen et Auch ont battu des records de manifestants. L'ensemble des organisations syndicales avaient appelé à une journée d'action pour manifester contre ce projet défendu par le ministre du Travail, Eric Woerth. Dans l'ensemble, le nombre de manifestants mardi en France (2,735 millions) était supérieur à ceux de 1995 et 2003 (2,2 et 2 millions), et inférieur à celui du pic de 2009 (3 millions).

Le ministère de l'Intérieur a recensé 1 120 000 manifestants dans 220 rassemblements. Le 24 juin dernier, il n'en avait comptabilisé que 797 000 en 200 défilés. Cette journée d'action est donc un succès pour les organisations syndicales.

Retraites : 5000 manifestants à Auch


De mémoire de syndicalistes, on n'avait pas vu pareille mobilisation depuis le plan Juppé en 1995. Ce matin, entre 3000 (police) et 6000 (syndicats) personnes se sont massées avenue des Pyrénées, à Auch, devant le siège départemental du Medef, afin de protester contre le projet de réforme des retraites. "Tout le monde, salariés, chômeurs, retraités, étudiants sont venus crier leur injustice aujourd'hui", déclarait en début de cortège Pierre Wiart, représentant Sud Solidaires dans le Gers.

[...] "C'est une évidence, de plus en plus de monde veulent dire non à la politique du gouvernement", reprenait Pierre Wiart. Dans le cortège, des membres du Parti socialiste, Parti communiste, du NPA ou d'Europe Ecologie étaient également présents. Sources : Sud Ouest

mardi 31 août 2010

Des décisions municipales loins d'être convaincantes

Il est important de répondre point par point aux orientations de la municipalité … Le premier point (et non des moindres) est celui du cumul des mandats de notre édile : maire, Président de la communauté des Communes du Grand Auch, du Pays d’Auch ou de l’Hôpital d’Auch … Franck Montaugé a pris également le siège de conseiller général !! Au lendemain de l’université d’été du parti socialiste à la Rochelle, il est bon de rappeler qu’ici aussi nos décideurs cumulent les mandats et les fonctions au sein des exécutifs…
« Il faudra convaincre largement l'ensemble des partis de gauche. Je pense en particulier aux écologistes » dit-il.
CONVAINCRE … les écologistes !! Comme si nous avions besoin d'être convaincus. Non représentés au sein du conseil municipal (les négociations de 2008 étaient loin d’être aussi favorables en local avant les résultats des élections européennes puis régionales), nous ne pouvons accepter aujourd’hui, certaines décisions qui vont à l’encontre de nos convictions :

  1. « La forte valeur ajoutée […] l'aéronautique » alors que le secteur est plus que jamais en crise et que la région commence à penser à diversifier les pôles d’excellence notamment celui du bassin aéronautique toulousain.
  2. Le doublement de la RN 124, « ce chantier essentiel pour le développement du territoire » reste le dossier prioritaire. Or, nous n’en voulons pas car la réponse au développement d’un territoire comme le nôtre ne passe par le désenclavement routier mais par de nouveaux flux – le ferroviaire vers Agen et la multiplication des déplacements doux vers tous les grands axes …
  3. Les autres projets qui s'annoncent ? On nous parle de « construction d'un parking ». Toute la place est une nouvelle fois donné à la voiture !!!

Entre l’aéronautique et le tout routier, les orientations sont claires, le grenelle de l’environnement est mis au placard!! Nous aurions aimé entendre parler de la gestion de l’eau en régie municipale… un des enjeux essentiels des prochains mois … mais il est plus vert de nous convaincre avec l’aérodrome, avec la 2x2 voies, avec le parking au cœur de ville !!
Ces projets ne sont pas les nôtres et engagent durablement les auscitains dans la mauvaise direction sans que ces derniers aient été informés dans le programme des dernières élections municipales.