mercredi 20 décembre 2017

Les partis sont morts et le rassemblement est la voie à suivre

Le député Sébastien Nadot et le Sénateur Robert Hue

François De Rugy, président de l'Assemblée Nationale


samedi 28 octobre 2017

La Catalogne piégée par les gouvernements européens

Nous avons un double devoir :
[...] les principes universels qu'expriment si bien les onzième et douzième couplets, toujours méconnus aujourd'hui, de La Marseillaise :

XI [...]
Peuples, vous briserez vos fers
Et vous aurez une Patrie!

XII
Foulant aux pieds les droits de l'Homme,
Les soldatesques légions
Des premiers habitants de Rome
Asservirent les nations (bis)
Un projet plus grand et plus sage
Nous engage [...]

La même ambition vibre dans le programme adopté en 1944 par le Conseil national de la Résistance et, quatre ans plus tard, dans la Déclaration universelle des droits de l'Homme [...]

Le chemin de l'espérance de Stéphane Hessel et Edgar Morin

jeudi 12 octobre 2017

Christian Laprebende succède à Franck Montaugé comme maire d'Auch

12 octobre 2017 - élection de Christian Laprébende à la mairie d'Auch
Les éco-citoyen-ne-s félicitent Christian Laprebende, nouveau maire de la ville d’Auch, pour son élection ce jour. Nous serons présents pour travailler à faire de la ville d’Auch, une cité innovante, attrayante pour le plus grand nombre notamment la jeunesse et tournée vers le XXIe siècle.



Le sondage réalisé par le Rassemblement éco-citoyen avait largement plébiscité Christian Laprebende (29 voix lors de l'élection) et avait également fait ressortir le nom de Damien Domenech dans l'opposition (2 voix - 3 votes blancs et un nul lors de l'élection)

jeudi 28 septembre 2017

Sénatoriales 2017


samedi 24 juin 2017

Les 10 180 voix 100% éco-citoyenne

et pour les français établis hors de France Viviane ZINZINDOHOUE 359 voix – 10 180 voix

mardi 30 mai 2017

Notre emblème 100%

Un logotype, plus couramment appelé « logo » par apocope, est une composition figurée servant à identifier visuellement, de façon immédiate une entreprise, une marque, une association, une institution, un produit, un service, un événement ou toute autre sorte d'organisations dans le but de se faire connaître et reconnaître des publics et marchés auquel il s'adresse et de se différencier des autres entités d'un même secteur. Les logos sont des modèles déposés dont la reproduction sans autorisation est punissable comme contrefaçon. 

L'emblème (nom masculin) est un idéogramme, une couleur, une forme, un animal ou autre signe conventionnel de valeur symbolique, destiné à représenter une idée, un être physique ou moral. Signe conventionnel à valeur symbolique, parfois accompagné d'une légende en forme de sentence.

LÉGISLATIVES 2017 (1ER TOUR)



dimanche 28 mai 2017

27 mai Journée de la Résistance au cœur de la Gascogne #circo5

Hommage hier, 27 mai 2017, du Conseil International de la Résistance (CIR) que je représentais à Fleurance -rue Antoinette-Cadéot. 

De 1938 à 1944, la Perception actuelle appartenait à la ville et a hébergé des réfugiés espagnols, italiens et polonais, lesquels ont constitué le 541e groupement des travailleurs étrangers. Une plaque indique qu'« un grand nombre d'entre eux, combattant le fascisme en rejoignant les maquis de la Résistance, est mort pour la France et la liberté ». Pour ce devoir de mémoire, les témoignages rappelent la dureté des combats, les douleurs de l'exode, la chaleur de la solidarité mais également le froid mépris de l'accueil pour l'étranger. Le sénateur-maire Raymond Vall sait combien les événements d'Espagne ont profondément marqué la région, avec ces milliers de réfugiés qui ont enrichi le pays de leur culture et leur savoir-faire.

samedi 20 mai 2017

Les français établis hors de France Circonscription 5

http://www.ladepeche.fr/article/2017/05/17/2576482-auscitain-alexis-boudaud-anduaga-candidat-5e-circonscription-francais-etranger.html

https://www.pressreader.com/monaco/monaco-matin/20170202/281621010064949

Député des français hors de France pour le Portugal, l'Espagne, Andorre et Monaco

S'agit-il aujourd'hui de rêver pour exister comme candidat?
Certains y pensent en se rasant, d'autres rêvent dans leur lit, j'ai décidé d'être l'insoumis de mes rêves et l'écho des citoyens debout! À l'image des Indignés sur la péninsule ibérique, j'ai participé à Nuit Debout puis Jour Debout et je défends non le Don Quichotte rêveur mais celui qui se bat par conviction.....

"a fabuleuse et à certains égards sublime histoire de Don Quichotte se présente à nous comme le contraste, prétendument éternel, entre rêve et réalité, entre idéal et réel : où le réel vainc, le rêve serait vaincu. Il s’agit là d’une vision profondément négative, extrêmement dangereuse si nous considérons la réalité de l’histoire humaine dominée, tout au long de son cours ou presque, par une réalité que nous pouvons appeler le « bloc de la société injuste » (despotisme ; assujettissement de peuples et formation d’empires ; guerre perpétuelle ; esclavage ; asservissement de la femme ; exploitation et oppression du peuple, du pauvre"

Les mouvements écologistes et citoyens 100% & le Rassemblement éco-citoyen


Nous, mouvements écologistes et citoyens 100%, issus du Printemps citoyen 31, défendons la démocratie à 100% réelle et éthique. L'équité politique réside dans la démarche d'équilibrer chaque candidature - égalité - dans tous les aspects du traitement de l'information. Il n'y a point de petits candidats mais DES candidats! 
Robert Baud Alexis Boudaud Anduaga Laura Anduaga Marie-Ange BillotRodolphe Ledent Marie Ovensmith Pierre Serveille et Adrien Jean Marquez-Velasco sommes aussi grands , voire plus (par la taille ou par l'âge par exemple ...) que le Président de la République lui même !

dimanche 14 mai 2017

Frans Timmermans et Hélène Féo - Parti Fédéraliste Européen

Franciscus Cornelis Gerardus Maria Timmermans dit Frans Timmermans, né le 6 mai 1961 à Maastricht
1er vice-président de la Commission européenne, chargé de l'Amélioration de la législation, des Relations inter-institutionnelles, de l'État de droit et de la Charte des droits fondamentaux

mercredi 26 avril 2017

Je vote Jacques Chirac

dimanche 23 avril 2017

mercredi 19 avril 2017

E=mc2

N’essayez pas de devenir un homme qui a du succès. Essayez de devenir un homme qui a de la valeur. – Albert Einstein

mardi 18 avril 2017

100% au Journal Officiel #100pour100

Association : 100 %
Identification R.N.A. : W751238527

No de parution : 20170013
Département (Région) : Paris (Île-de-France)
Lieu parution : Déclaration à la préfecture de police. 
Type d'annonce : ASSOCIATION/CREATION
Déclaration à la préfecture de police. 100 %. Objet : contribuer à l'élaboration d'une société pacifique par l'action politique et citoyenne ; notre particularité est de constituer une organisation qui rassemble des mouvements politiques écologistes et citoyens, des associations à vocation politique ; chacun gardant son autonomie et son identité 100% affirme solennellement son attachement aux valeurs énoncées par la Charte qui constitue le socle des présents statuts ; l'organisation et le fonctionnement de notre association sont régis par des présents statuts ; le règlement intérieur en précise les modalités d'application Siège social : 6, rue Emile Gilbert, 75012 Paris. Date de la déclaration : 06 mars 2017.

dimanche 9 avril 2017

.. Qu'elle ose regarder mon nez, cette Camarde !

Chers compatriotes, 
Béarnais, fils de berger, frère de berger et berger lui-même, Jean Lassalle a fait de la ruralité la priorité absolue dans cette campagne présidentielle. Il ne cesse de mettre au cœur des débats la réalité de nos territoires. Pour Jean Lassalle et le mouvement citoyen Résistons ! il s’agit de rendre en leur liberté et leur responsabilité aux communes, aux citoyens, aux entrepreneurs et gérer notre patrimoine naturel en bien commun. 
Les brigades de gendarmeries qui ferment, comme à Miradoux doivent être défendus et ré-ouvertes ! En 2003, Jean Lassalle a interrompu Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, en pleine session parlementaire à l’Assemblée nationale… en entonnant un chant de cœur et d’esprit pour s’opposer au projet de fermeture d’une gendarmerie dans sa vallée des Pyrénées-Atlantiques. https://start.lesechos.fr/actu-entreprises/societe/jean-lassalle-le-fils-de-berger-qui-chante-a-l-assemblee-7936.php 

Il s’agit de revitaliser nos territoires et nos communes en restaurant la liberté pour les communes de s'associer ou non en intercommunalités à taille humaine, outils de facilitation :
- Restaurer les dotations de l'État aux communes et départements, à hauteur du financement perdu en 2017 soit 1 milliard d'euros 
- Ouvrir sur de larges horaires 2 000 bureaux de police / gendarmerie dans les quartiers et les bourgs 
- Créer sur nos bassins de vie des coopératives d’investissement local, à la façon du mutualisme, permettant d’investir son argent dans des projets locaux, d’entreprises ou sociaux Il s’agit également de rendre à la France ses marges de manœuvre face à la finance mondialisée et de reconstruire un État agissant sur tout le territoire. Nous redonnerons du travail immédiatement, en s'appuyant sur les lycées professionnels et les PME. Nous avons comme devoir de faire redémarrer notre économie par l’emploi : 
- Initier à des métiers demandeurs, par des stages “bootcamp” de quelques semaines d'été (15 000 personnes l’été 2017, montée en puissance ensuite) 
- Mobiliser les lycées professionnels pour les besoins de formation des entreprises 
- Financer 300 000 places d'apprentissage de plus, auprès des entreprises 
- Proposer à tous l'alternance dès la 4ème, 1 jour / semaine 
- Fixer à l'avance, l'année précédente, les barèmes sociaux, fiscaux… qui seront appliqués aux entreprises 
- Concevoir et mettre en œuvre un plan de soutien aux entreprises familiales notamment par des instruments fiscaux afin de préserver l'outil de production et de résister aux sirènes court-termistes des financiers 

 Chers compatriotes, sachez qu’il faut proclamer les Campagnes de France grande cause nationale, résister et faire de la France une force de Paix ! 

 « Je crois qu'elle regarde... Qu'elle ose regarder mon nez, cette Camarde ! Il lève son épée. Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais ! Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès ! Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile ! Qu'est-ce que c'est que tous ceux-là !- Vous êtes mille ? Ah ! je vous reconnais, tous mes vieux ennemis ! Le Mensonge ? [Il frappe de son épée le vide.] Tiens, tiens! 
-Ha ! ha ! les Compromis, Les Préjugés, les Lâchetés !... [Il frappe.] Que je pactise ? Jamais, jamais ! -Ah ! te voilà, toi, la Sottise ! Je sais bien qu'à la fin vous me mettrez à bas ; N'importe : je me bats ! je me bats ! je me bats ! » Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand 

Le programme au cœur du peuple français

mercredi 5 avril 2017

Le béarnais comme le gascon, le basque, le catalan et toutes autres langues, humanise notre société

Les mouvements éco-citoyens rassemblés à Toulouse devant de nombreux soutiens 100%

Une première à Toulouse, les mouvements citoyens se sont réunis salle Lavit le mardi 4 avril pendant #LeGrandDebat - avec 100%, le Rassemblement éco-citoyen, laprimaire.org, Résistons!, Ma voix, la Maison des Citoyens, Jour Debout, le Grand Rassemblement, le Parti animaliste, Demain en Commun, les commettants et autres réseaux pirates ... L'#Archipelcitoyen est né !

jeudi 30 mars 2017

Jean Lassalle éco-citoyen, régionaliste et résistant. LOCAL D'ABORD!

Personne ne prend au sérieux la candidature de Jean Lassalle à la magistrature suprême. Pour cause, le trublion de l'hémicycle est un ovni dans l'univers politique: il ne trimbale ni casserole, ni emplois fictifs, ni compte caché dans un paradis fiscal. Physiquement, le député des Pyrénées-Atlantiques a le gabarit d'une armoire à glace, un visage marqué, un nez fort. Sa voix est puissante à faire trembler les murs, bien qu'il s'en serve principalement pour chanter. Il ne ressemble à personne du sérail et n'a pas non plus d'étiquette politique depuis qu'il a claqué la porte du MoDem (dont il était vice-président). 

Pour aggraver son cas, son livre-programme "Un berger à l'Elysée", paru le 27 octobre aux éditions de la Différence, pourrait concourir à la course aux prix littéraires dans la rubrique Poésie. Plusieurs pages sont consacrées au sentiment douloureux de voir les saisons se métamorphoser, au respect oublié de la terre, de la paysannerie, de la ruralité. "J'adore regarder les paysages, j'adore regarder les gens. D'une certaine manière, je suis un romantique" avait-t-il déclaré au micro de France Culture lors de sa fameuse marche sur les routes de France. Comme tout paysan, il pense que la terre a une âme et il voudrait nous la faire entendre. 

Mais Lassalle s'est fait connaître du grand public par ses excès. En 2006, pour empêcher la délocalisation d'une usine dans la vallée d'Aspe dont il est originaire, il fait une grève de la faim dans la salle des Quatre colonnes du Palais Bourbon, (il perd 32kg en 39 jours). En 2013, il entame une marche de 9 mois à travers la France pour aller "à la rencontre des Français". A présent, il se déclare candidat à présidence de la République, sans argent et sans troupe. 

Les cyniques contre lui

Alors forcément, certains se rient de lui comme on se rit de ceux qui chantent pour repousser une tragédie. Ils rient sur le ton du mépris et de la condescendance: le Béarnais n'est peut-être pas assez mafieux pour gagner leur respect. Pourtant les propositions de son programme sont empreintes de bon sens: un moratoire sur la dette, la renégociation des traités européens, le désengagement militaire des opérations extérieures. "La construction européenne se désagrège comme un édifice lézardé, un mauvais béton sur de trop petites fondations. La force ne vient pas du conglomérat. La force vient d'une confiance profonde" écrit Lassalle dans son livre. 

  "La force vient d'une confiance profonde" écrit Jean Lassalle. 

Il dénonce l'argent, la financiarisation du monde, la perte de la place de l'homme, la domination par la technique. La délocalisation des usines, la globalisation, l'économie spéculative, les fusions-acquisitions, bref: tout ce qui broie l'homme le plus faible. Loin de se prendre pour un surhomme prométhéen, il espère simplement laisser une trace pour éviter la tragédie annoncée. "Lorsque le ciel vire au plomb, il semble que les démocraties ne trouvent plus les mots pour formuler l'intuition des peuples, pour les préparer à se défendre. Elles abandonnent aux démagogues l'expression de la sensibilité et de la souffrance des hommes" écrit Lassalle.


lundi 20 mars 2017

Chaque année, au printemps, est célébrée la Journée internationale de la Francophonie

Les 274 millions de francophones sur les 5 continents fêtent leur langue en partage et la diversité de la Francophonie à travers des concours autour des mots, des spectacles, des festivals de films, des rencontres littéraires, des rendez-vous gastronomiques, des expositions artistiques... Cette date a été choisie en référence au 20 mars 1970, marqué par la création à Niamey (Niger) de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), future Organisation internationale de la Francophonie. Les événements dans le monde : http://www.20mars.francophonie.org/tous-les-evenements.html

mercredi 15 mars 2017

Du petit-fils de berger au berger .... les autres sont des moutons ... mieux vaut suivre le berger!

Fils de berger, berger moi-même jusqu’à 22 ans, aujourd’hui frère de berger, je sais que mes engagements sur ces sujets ont suscité des interrogations et des oppositions aiguës. Je ressens ces réactions comme un signe que nos contemporains ont perdu la trace de la nature : que ressent-on, en ville, des saisons ? Qui saurait, dans les montagnes ouvertes aux loups et aux ours, garder les brebis ? 
Certaines des organisations internationales qui se revendiquent de la cause animale, ou de la protection de la nature, se sont transformées en ambassadrices d’un « capitalisme vert », et même en commerçantes de droits à polluer. Leur communication joue sur le sentiment de ceux qui souffrent d’être, dans les grandes villes, agglutinés et pourtant seuls ; ceux qui gardent au fond d’eux l’amour de la nature qu’ils ne connaissent plus. 
Mais n’est-ce pas précisément l’évolution actuelle du capitalisme, son productivisme effréné, qui pille nos ressources naturelles ? L’ampleur des problèmes qui nous assaillent n’impose-t-elle pas de s’en prendre à ce système ? Le végétal a été industrialisé. On a breveté les plantes, qui auparavant appartenaient à tout le monde. L’animal a perdu sa ferme familiale pour d’immenses étables, d’immenses abattoirs, suivis de non moins immenses entrepôts, destinés à la surconsommation d’une partie seulement de l’humanité. 
Mon expérience m’a fait découvrir une autre voie. Celle où s’engagent des hommes décidés à gérer ensemble leurs biens communs, qui refusent de se laisser déposséder. Nous devrons revenir à cette gestion commune des biens communs si nous voulons libérer la nature de la financiarisation. Nous devrons assumer nos responsabilités d’humains et de citoyens. 

Je me souviens de mes premiers pas dans la haute montagne, aux côtés de mon père. Le troupeau dormait à la belle étoile, juste à côté de la modeste cabane dans laquelle nous vivions, que l’on appelle aussi cayolard. Je vivais d’incroyables soirées, où le ciel s’empourprait avant de s’éteindre très progressivement pour allumer ses constellations d’étoiles. Ce rêve éveillé pouvait virer au cauchemar en quelques minutes, quand l’orage s’abattait, toujours avec violence, installant dans son sillage une brume épaisse et humide. C’est à ce moment-là que l’ours attaquait, presque toujours la nuit. Le troupeau terrifié se jetait en masse sur la cabane, comme une déflagration. Mon père se réveillait en sursaut, sortait le bâton à la main. En son absence, mon cœur éclatait dans ma poitrine, de peur. Mon père revenait une demi-heure plus tard, toujours avec la même fureur. Il s’apaisait tandis qu’il me murmurait, blotti contre lui, des mots d’encouragement. Au fond, il n’aimait pas l’ours, mais l’ours faisait partie de la création, au même titre que l’homme, et il n’avait jamais imaginé voir cet équilibre disparaître. 
Jusque dans les années 1990, les habitants des vallées d’Ossau et d’Aspe, la mienne, étaient assez fiers d’avoir été les derniers à maintenir l’espèce des ours bruns des Pyrénées. Mais l’État a voulu y créer, en faveur des ours, une « réserve intégrale » interdite aux humains. Cela a dressé les montagnards contre l’oukase, et contre les associations de protection de la nature, qu’ils accusaient d’avoir mis le feu aux poudres. 
J’ai raconté cette histoire dans mes livres. Au final nous avons créé, entre communes de nos vallées, une institution locale, l’Institution Patrimoniale du Haut-Béarn, où tout le monde a pu s’engager : tous les utilisateurs de la montagne, bergers, forestiers, chasseurs, randonneurs, l’ensemble des services et administrations de l’État, les associations de protection de la nature. Des experts de renommée nationale et internationale ont participé aux travaux. Nous avons abattu un travail formidable, tant en faveur des bergers qu’en faveur des ours, construisant des cabanes pour les premiers, plantant des arbres fruitiers pour les seconds. Le 19 décembre 1996, à 5 heures du matin, nous avons voté la réimplantation de deux ours, en demandant le concours de l’État. Malheureusement, l’État a pris le chemin inverse : celui de la marchandisation, et de l’affrontement. Comme l’Europe avec sa directive « Habitats », l’État a voulu transformer nos montagnes en domaine pour des espèces de fauves, qui ne sont pourtant plus en voie de disparition. Les bergers sont interdits de défendre leurs troupeaux. Les communautés locales sont dépossédées. La vie s’éteint. Vous le comprenez, je crois être dans cette campagne un défenseur authentique, absolu, de la nature et de l’écologie. L’écologie que j’ai connue dès mon enfance cherche des équilibres. Ces équilibres doivent évoluer avec le temps, mais en gardant précieusement le sentier que nos pères nous ont légué. 
Aujourd’hui, de plus en plus de personnes, et de médias, s’intéressent au bien-être des animaux. J’en suis très heureux. C’est une chance pour les paysans, les éleveurs, et tous ceux qui travaillent dans ces secteurs. Le fonctionnement des marchés mondiaux a poussé notre agriculture et nos filières dans un productivisme à tout crin, qui a fait le malheur des paysans eux-mêmes. C’est aussi la cause des crises sanitaires qui s’enchaînent. La situation actuelle conduit certains à se demander si l’on peut encore manger de la viande ! Pour un fils d’éleveur transhumant, ça fait mal. Bien sûr, personne ne devrait être obligé de manger de la viande : si les cantines scolaires, et la restauration collective en général, proposent des plats végétariens en donnant le choix, c’est très bien. Mais ce qui me fait le plus plaisir, c’est que les consommateurs s’intéressent à ce qu’ils mangent, se demandent d’où cela vient, de quel terroir : à ce moment là, ils commencent à permettre le retour d’une agriculture de qualité, attachée au respect des bêtes et des plantes. 

Je suis très favorable à l’élevage en plein air, le seul que j’aie pratiqué. Je crois que nous pouvons retrouver dans tous les élevages — de volaille, de bovins, de porcins, etc. — des conditions compatibles avec les besoins des animaux. Et si les règles de la politique agricole, la PAC, l’empêchent, ce sont ces règles qu’il faudra changer, au moins en France pour ce qui nous concerne. Nous devrons le faire en respectant les éleveurs qui ont récemment acheté des équipements et se sont endettés, souvent pour dix ans, et qui ont observé toutes les réglementations déjà si nombreuses ! 
Le broyage des poussins mâles fait partie de ces pratiques que la pression économique a établies et qui devraient être évitées. J’avais cosigné en 2015 une question écrite au Ministre, à ce sujet, rappelant qu’une méthode de prédétermination prénatale des sexes des poussins est en vigueur dans d'autres pays, et permet d’éviter cette pratique. Une autre pratique qui peut effrayer, est celle des expérimentations médicales sur des animaux pour tester les médicaments destinés aux humains. Cette expérimentation animale est indispensable, mais nous devons veiller à ce que les expérimentations respectent au mieux les animaux. Et nous devons privilégier les méthodes alternatives, ou en chercher là où elles manquent. Tous ces sujets montrent le danger des traités dits « de libre-échange » comme TAFTA ou CETA, qui ne considèrent que le produit commercialisé (que ce soit un fromage ou un médicament) : ils nous empêcheraient d’établir nos propres règles, sans quoi nous ne serions plus « concurrentiels »… Ils permettraient aux multinationales de déséquilibrer encore plus la mondialisation, de la plier à leurs intérêts. Résistons à ces multinationales, à leur propagande et à celle des ONG qu’elles financent ! Inventons pour nos campagnes un autre avenir que celui auquel les destinent des traités et des directives qui, au nom de la « liberté », ne savent qu'interdire ! Et restaurons la nature en ville, car les villes ont, elles aussi, besoin de revivre ! C’est aussi, et peut-être surtout, une affaire d’éducation. Sortons les enfants des salles de classes ! Mettons-les en contact avec les réalités ! Je souhaite que tous les élèves aient l’occasion, et pas seulement trois jours dans la scolarité, de vivre la vie de la ferme ; qu’ils apprennent à planter comme à arracher, à traire la vache ou à brosser le cheval. Peut-on vivre seulement dans le virtuel ? Peut-on être heureux ainsi ? Je sais bien que l’opposition est vive entre les associations qui s’expriment sur ces sujets. Je sens monter les tensions et les inquiétudes. Dans nos campagnes, nos montagnes, dans nos ports, des hommes se sentent menacés de disparition. Ils craignent d’être réduits au rang de gardiens de zoo. Ils ont peur pour les lieux où ils sont nés, et qu’ils aiment. Le sort de la nature fait remonter, dans notre société moderne, des émotions venues d’un passé lointain. Ce ne sont pas des conflits entre les animaux et les hommes, mais bien des conflits entre hommes ! Je ne prétends pas apporter une formule magique qui satisferait instantanément tout le monde. Mais je suis certain que si nous nous parlons, non pas dans des salons mais à la ferme, si nos enfants refont l’expérience de la vraie vie, si nous prenons le temps, nous retrouverons confiance, et nous reconstruirons un monde où les animaux, eux aussi, auront leur juste place. Nous partageons, du cœur des villes aux plus petits hameaux, le devoir de protéger la nature. C’est un principe politique qui dépasse l’administration et même le gouvernement d’un moment. Cela n’efface pas le débat d’aujourd’hui et n’évite pas celui de demain : au contraire, cela y incite. Nous pouvons et devons nous retrouver pour en parler, pour comprendre comment notre civilisation transforme le monde, et décider ce que nous voulons faire ensemble. Je vous redis ici mes sentiments chaleureux et notre espoir d’un grand projet partagé par la France et les Français.
Jean Lassalle

jeudi 9 mars 2017

Lettre ouvert à Reporterre

A la suite à l'article de ce jour signé par Martin Cadoret. https://reporterre.net/Ces-mouvements-citoyens-qui-veulent-renouveler-la-democratie 

Nous publions cette lettre ouverte pour exposer que 100% EST aujourd'hui plus qu'un simple "mouvement à candidats". Nous représentons la seule force citoyenne présente sur la totalité du territoire à savoir 539 en France métropolitaine, 19 dans les départements d'Outre-Mer, 8 dans les collectivités d'Outre-Mer et 11 pour les Français de l'étranger. De plus, Podemos nous a identifié comme la seule fédération du mouvement citoyen moteur du changement social.

 100% rassemble plusieurs mouvements politiques, nationaux et locaux, notamment des mouvements citoyens et écologistes. Nous, Podemos français, présentons ensemble des candidats aux élections législatives car nous souhaitons des députés investis à "100%" dans leur mandat. Le non-cumul strict de mandat, l'exemplarité attendue des parlementaires - notamment sur le plan financier -, la transparence et l'absence de conflit d'intérêt avec des activités parallèles font partie des engagements et des exigences portés par nos candidats. Cette modernisation/transformation de la démocratie en France est au coeur des propositions d'une fédération où l'éthique et l'anti-corruption portent notre force éco-citoyenne. La reconnaissance du doit animal, du vote blanc comme un suffrage exprimé, l'utilisation du référendum d'initiative citoyenne, l'installation de Conférences citoyennes (électeurs tirés au sort) en lieu et place de Conseils économiques et sociaux régionaux désuets, l'abaissement des plafonds de dépenses électorales, ou encore la limitation du cumul dans le temps, sont autant de mesures qui permettront le renouvellement du personnel politique et l'arrivée d'idées nouvelles : un néologos, salvateur pour une société dédiée aux générations futures. Ces idées nouvelles sont nécessaires pour une transformation bienveillante de la société française. Le débat politique nous enferme trop souvent dans la répétition de vieux débats rendus le plus souvent obsolètes par les évolutions du monde contemporain.

A ce titre, "100%" se veut une pépinière d'idées politiques innovantes à expérimenter sur le terrain. Local d'abord a un sens! Nous croyons à une décentralisation plus forte de la société française, permettant notamment à ces idées de se concrétiser en région pour être évaluées puis, éventuellement partagées. Cette volonté de transformation bienveillante est éclairée par notre approche commune en matière écologique. La prise de conscience des enjeux environnementaux traverse tous les projets politiques. Nous ne voulons punir ou sanctionner mais promouvoir les moyens humains, les solutions techniques et industrielles qui nous permettront de nous libérer de la dépendance au pétrole, au gaz ou à l'uranium. Nous voulons renforcer les nouveaux modèles agricoles qui permettront de nous nourrir mieux et de préserver notre santé. Nous voulons renforcer les outils et moyens permettant de construire des logements autonomes sur le plan énergétique et, enfin, inscrire les villes dans une logique d'économie circulaire de leurs déchets. Cette force éco-citoyenne rassemble les mouvements impliqués dans 100%,leur permet de grandir face à l'écrasante oppression des partis traditionnels et de proposer une alternative électorale aux français.

lundi 6 mars 2017

Législatives : les Français de l’étranger privés de vote électronique pour des raisons de sécurité

Évoquant des risques de cyberattaques, le ministère des affaires étrangères a supprimé cette possibilité pour les législatives. 

Compte tenu « du niveau de menace extrêmement élevé de cyberattaques qui pourrait affecter le déroulement du vote électronique », ce dernier, dans le cadre des législatives, pour les Français vivant à l’étranger est suspendu, a annoncé le ministère des affaires étrangères, lundi 6 mars. « En raison de ce contexte, il a été jugé préférable de ne prendre aucun risque de nature à compromettre le scrutin législatif pour les Français de l’étranger », précise le ministère des affaires étrangères dans un communiqué, confirmant les annonces faites le matin même par le secrétaire d’Etat chargé du commerce extérieur, Matthias Fekl, devant l’Assemblée des Français de l’étranger. 

Des mesures spécifiques devraient être prises pour faciliter l’accès au vote, avec notamment une prolongation jusqu’au 31 mars de la date limite pour faire une demande de matériel de vote par correspondance. En France, le vote électronique existe depuis 2012 mais est réservé aux Français de l’étranger pour les législatives – le vote à l’élection présidentielle ne peut se faire que dans les bureaux installés dans les locaux consulaires ou par correspondance, essentiellement pour des raisons de sécurité.

dimanche 5 mars 2017

Avec Ariane Vitalis comme agent de liaison du mouvement citoyen

Des êtres complets (ARIANE VITALIS)

On disait d’eux qu’ils étaient des poètes. Pourtant, chaque jour, ils manageaient des dizaines de personnes avec une rigueur et une efficacité rares. Ils savaient prendre des décisions fermes et pragmatiques ; gérer des comptes complexes ; concevoir des stratégies et anticiper des situations. Ils savaient parler avec tact et diplomatie à des personnes dont l’univers comportait bien peu de poésie. La nuit tombée, ils retiraient leurs vestes, s’asseyaient parterre et regardaient le ciel. La grandeur de l’Univers les fascinait. Ils avaient lus tous les livres, entendus tous les opéras, vus tous les films : ils savaient que la plus grande symphonie demeurait dans l’observation silencieuse. Complices, ils échangeaient quelques paroles et se taisaient à nouveau. Ils étaient. 
Chaque matin, ils remettaient leurs plus beaux habits et accomplissaient avec conviction ce qui était leur travail. On disait souvent d’eux qu’ils étaient inspirants. Ils éprouvaient une amitié profonde et sincère pour toutes les personnes qui les entouraient. Ils dînaient aux plus belles tables, parlaient des choses du monde avec sérieux et responsabilité ; et puis, le lendemain, ils étaient de nouveau des enfants avec leurs frères et sœurs de lait. Ils avaient huit ans, de nouveau. Ces frères et sœurs de lait étaient des anges pour eux. C’étaient leurs anges. C’étaient les êtres qui, depuis plus de vingt ans, étaient toujours là. Toujours là pour vous ouvrir la porte, pour vous aimer comme vous êtes, quoi que vous soyez devenus. Ils se regardaient dans les yeux, souriaient, grimaçaient grotesquement puis riaient soudain, et finissaient toujours par éclater de rire. C’était une douceur exquise de voir que, dans ce monde mouvant, quelque chose demeurait inébranlable. L’amitié de nos amis d’enfance. Ils voyageaient. Ils rêvaient, s’évadaient dans leurs idéaux et dans leurs utopies. Émotifs, ils pleuraient un peu, par moments. Et puis, ils reprenaient leur travail ; fatigués parfois, mais toujours convaincus de l’absolue nécessité de leurs actions. 

Un jour, un homme vint vers eux et leur dit : « Il y a quelque chose que je ne comprends pas chez vous. On dit de vous que vous êtes des poètes, des artistes, des créatifs… et pourtant, vous êtes aussi des gestionnaires, des administrateurs, des managers… n’y a-t-il pas un paradoxe ? » Ils se tournaient l’un vers l’autre et se jetaient un regard complice. C’était une des choses dont ils étaient heureux. Ils étaient des poètes, des créatifs, des artistes ; mais ils étaient aussi des managers, des gestionnaires, des administrateurs. Ils étaient scientifiques et spirituels ; ils étaient des adultes et des enfants ; ils traînaient dans la boue et se réjouissaient des mondanités ; ils appréciaient avec autant de saveur les conversations qu’ils avaient avec des savants et celles qu’ils avaient avec les gens qui parlaient fort dans les bars, joyeux. Ils voyaient le monde dans son extrême diversité et ne voulaient pas passer à côté de cette richesse. On disait d’eux, parfois, qu’ils étaient des êtres complets. 

Complet : Qui comporte tous les éléments nécessaires, à quoi rien ne manque. (Larousse)

Complémentaire : Qui constitue un complément, qui vient s'ajouter à d'autres choses de même nature pour les compléter. (Larousse)

lundi 20 février 2017

Le béret

Que ce soit entendu une fois pour toutes, le béret est gascon. S'il était basque, il serait plus petit : question de tête. Le béret, comme la toque, est un couvre-chef, pas un couvre subalterne, et il est noir sauf quand les militaires ou les femmes s'en mêlent. Noir et uni. Et les Ecossais alors ? C'est l'exception qui confirme la règle. Il n'y a pas de béret rayé ni à pois. Le béret, c'est le baromètre de l'humeur. Très pointu et très en avant, on est attentif. Rejeté en arrière, on a fini son boulot ; un peu gondolé, c'est qu'on arrive d'une troisième mi-temps. Assez grand pour qu'on puisse y mettre ses deux pieds la nuit : c'est qu'on est chasseur alpin. Raide et les bords larges, c'est qu'on va jouer au frisbee, effaroucher les oiseaux ou corriger les enfants pas sages. Un béret sur le côté est une inadvertance, mais un béret trop grand peut être bien utile quand on va chercher les pommes de terre. Eviter le béret tout rond et trop petit, seul Bourvil savait le porter. Et attention au coup de béret, surtout si la tête est encore dedans ! Par André Daguin

La Dépêche du Midi assomme la Principauté d'Andorre mais accepte les pommades publicitaires #circo5