jeudi 31 décembre 2015

Odio il capodanno

Chaque matin, à me réveiller encore sous la voûte céleste, je sens que c’est pour moi la nouvelle année. C’est pourquoi je hais ces nouvel an à échéance fixe qui font de la vie et de l’esprit humain une entreprise commerciale avec ses entrées et sorties en bonne et due forme, son bilan et son budget pour l’exercice à venir. Ils font perdre le sens de la continuité de la vie et de l’esprit. On finit par croire sérieusement que d’une année à l’autre existe une solution de continuité et que commence une nouvelle histoire, on fait des résolutions et l’on regrette ses erreurs etc. etc. C’est un travers des dates en général. On dit que la chronologie est l’ossature de l’Histoire; on peut l’admettre. Mais il faut admettre aussi qu’il y a quatre ou cinq dates fondamentales que toute personne bien élevée conserve fichée dans un coin de son cerveau et qui ont joué de vilains tours à l’Histoire. Elles aussi sont des nouvel an. 

Le nouvel an de l’Histoire romaine, ou du Moyen Âge, ou de l’Époque moderne. Et elles sont devenues tellement envahissantes et fossilisantes que nous nous surprenons nous-mêmes à penser quelquefois que la vie en Italie a commencé en 752, et que 1490 ou 1492 sont comme des montagnes que l’humanité a franchies d’un seul coup en se retrouvant dans un nouveau monde, en entrant dans une nouvelle vie. Ainsi la date devient un obstacle, un parapet qui empêche de voir que l’histoire continue de se dérouler avec la même ligne fondamentale et inchangée, sans arrêts brusques, comme lorsque au cinéma la pellicule se déchire et laisse place à un intervalle de lumière éblouissante. 

Voilà pourquoi je déteste le nouvel an. Je veux que chaque matin soit pour moi une année nouvelle. Chaque jour je veux faire les comptes avec moi-même, et me renouveler chaque jour. Aucun jour prévu pour le repos. Les pauses je les choisis moi-même, quand je me sens ivre de vie intense et que je veux faire un plongeon dans l’animalité pour en retirer une vigueur nouvelle. Pas de ronds-de-cuir spirituels. Chaque heure de ma vie je la voudrais neuve, fût-ce en la rattachant à celles déjà parcourues. Pas de jour de jubilation aux rimes obligées collectives, à partager avec des étrangers qui ne m’intéressent pas. Parce qu’ont jubilé les grands-parents de nos grands parents etc., nous devrions nous aussi ressentir le besoin de la jubilation. Tout cela est écœurant. 

(Antonio Gramsci, 1er janvier 1916 sur l’Avanti!, édition de Turin, rubrique « Sotto la Mole ») Traduit par Olivier Favier.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/12/23/de-l-etat-de-droit-a-l-etat-de-securite_4836816_3232.html

lundi 21 décembre 2015

Pour la première fois, les électeurs ont brisé un bipartisme ancestral

lundi 14 décembre 2015

On a évité le pire sans obtenir le meilleur

Toutes mes félicitations à Carole Delga et à tous les nouveaux élus au futur Conseil Régional Midi-Pyrénées Languedoc Roussillon.

Lors de la cérémonie de fin de mandature de Martin Malvy le 17 décembre 2015
Félicitations aux mousquetaires de Gascogne pour leur investissement pendant la campagne et une mention particulière à ceux dont je sais qu'ils participent à faire le meilleur et dont je crois depuis des années François Arcangeli, Nadia Pellefigue, Guillaume Cros et Patric Roux.

Quelques regrets notamment :
- Stéphane Linou ou Patrick Jimena - dont je loue le travail depuis 2011 - ne font pas partie des élus.
- Le Gers aurait mérité une représentation citoyenne, aujourd'hui inexistante!
- Un élu Front National élu dans notre département

Gardons nos convictions pour les prochaines échéances, plus que jamais les électeurs qui ont fait confiance à Nouvelle Donne Gers Libres et indépendants pour le Gers et Le Bien commun doivent être mobilisés !

jeudi 10 décembre 2015

La campagne .... une belle construction libre et indépendante!

Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée -août 2015
Mostafa El Qsiri le 11 novembre 2015
Aleida Guevara
Hubert Reeves -acteur de la COP21
Philippe Martin et Romain Duport (Libres et Indépendants) avec Raymond Vall - 2sd tour des Sénatoriales partielles
Michel Kaluszynski à Alternatiba -septembre 2015
François Baraize le lendemain de son départ d'EELV
Priscilla Maignaut candidate Le Bien Commun
Christophe Lhuissier candidat Le Bien Commun
Jean-Paul Jaud lors de la projection de Libres!

Lors de la manifestation interdite après les attentats à Toulouse : Marie-Ange Billot & Nicolas Tussau - Novembre 2015
Bérengère Noguier et Christophe Cavard - Auch (Le Chant des partisans)
A Montpellier (Jean Moulin)
Philippe Saurel n'aura pas compris la force du collectif!
Soutien de Jean-Luc Bennahmias - Front Démocrate
Soutien de Corinne Lepage - Rassemblement Citoyen / Cap21


Soutien de Stéphane Gatignon et François de Rugy - Écologistes!

mercredi 9 décembre 2015

Merci pour vos 1528 suffrages gersois

Voici les résultats définitifs du 1er tour des élections régionales 2015 pour le département du Gers, communiqués par la préfecture du Gers.
Inscrits: 144 791.
Votants: 79 393 (54,83%).
Exprimés: 74 663.
Blancs: 2 797. Nuls: 1 933.

Ont obtenu:
Carole Delga: 22 576 voix (30,24%).
Louis Aliot: 19 673 voix (26,35%).
Dominique Reynié: 14 875 voix (19,92%).
Gérard Onesta: 6 902 voix (9,24%).
Damien Lempereur: 4 046 voix (5,42%).
Christophe Cavard: 1528 voix (2,05%).
Sandra Torremocha: 1 499 voix (2,01%).
Philippe Saurel: 1 479 voix (1,98%).
Gilles Fabre: 740 voix (0,99%).
Yvan Hirimiris: 700 voix (0,94%).
Jean-Claude Martinez: 645 voix (0,86%).

mardi 8 décembre 2015

Les subventions aux associations font débat

Mesdames, Messieurs les élus,
Monsieur le Sénateur-maire,
Depuis le début de mon mandat, vous me savez vigilant sur la question de LA VIE ASSOCIATIVE et de l’aide municipale apportée à ces dernières.
Nous prônons haut et fort pour une éco-conditionnalité et une remise à plat générale des subventions aux associations.
Nous regrettons une nouvelle fois qu’au titre de l’exercice 2016, l’éco-conditionnalité – que notre mouvement AUCH ECO CITOYENNE exige ici-même depuis bientôt deux ans – n’est toujours pas d’actualité.
Nous ne pouvons en aucun cas accepter l’attribution de subventions et concours énumérés ce jour sur des critères imprécis ou ne tenant pas compte d’éco-conditions que nous aurions collectivement mis en place :
Pourquoi une aide au fonctionnement de 500€ attribuée aux Amis du Vieil Auch alors que la Société Archéologique du Gers en a le double 1000€ et sur quelle base ?
En quoi la création d’un centre culturel occitan de proximité Ostau Gascon obtiendrait le même niveau d’aide que L’Air des Balkans pour ses activités cultuelles sur la ville d’Auch  ou que la création de « La nuit obscure de Boléro »?
D’autres subventions devraient nous interpeller comme les aides (au pluriel dans le tableau) aux manifestations organisées par l’Office Municipal des Sports 50 800€ ou celle un peu plus particulière de 25 000€ au fonctionnement d’un Département Hygiène Sécurité et Environnement  attribuée – si je me souviens bien des conseils universitaires auxquels j’assistais quand j’y travaillais – pour remplacer un personnel affecté au nettoyage des locaux ! ! Ce qui reste sûr est qu’il devient urgent de remettre nos aides à zéro et de trouver en COMMUN de nouveaux fonctionnements fiables, justes et éthiques.
Intervention au conseil municipal du 7 décembre 2015 concernant les subventions aux associations

Conseil municipal du 7 décembre 2015

mercredi 2 décembre 2015

mercredi 18 novembre 2015

Région LRMP. Régionales2015: Une communication et un sondage ... particuliers

"J’ai horreur que l’on mente sur moi" , clame Philippe Saurel. Démonstration par un sondage qu’il a lui même commandé et financé, et qui, finalement, le crédite d’intentions de vote dans une fourchette déjà établie par des sondages antérieurs, si l’on tient compte de l’habituelle marge d’erreur. Mais créditer, une liste écolo [...] conduite par Christophe Cavard de 10% et celle de Dominique Reynié de seulement 14%, soit une chute de 14 points par rapport aux sondages précédents, est proprement stupéfiant. Pour ne pas dire plus! La seule chose dont on soit à peu près sûr étant une poussée attendue du FN. Alors disons le franchement, cela n’est pas très sérieux. Et il ne m’étonnerait pas que la commission des sondages soit saisie. J’ajoute que, dans le contexte politique du moment (voir mon billet de ce jour) sortir, aujourd’hui, ce genre de sondage bricolé, me paraît, à tout le moins, inconvenant…            Michel Santo
Intentions de vote au 1er tour
CandidatPartiAvant les attentatsAprès les attentatsMoyenne
Louis AliotFront National29,8 %35,9 %33,3 %
Carole DelgaPS – PRG21,2 %19,2 %20,1 %
Dominique ReyniéLes Républicains13,4 %14,7 %14,1 %
Philippe SaurelLes Citoyens du Midi7,7 %11,5 %9,9 %
Gérard OnestaNouveau Monde en Commun5 %7,9 %6,6 %
Christophe CavardLe Bien Commun10,3 %3,3 %6,3 %
Damien LempereurDebout la France3,4 %1,7 %2,4 %
Sandra TorremochaLutte Ouvrière2,5 %0,8 %1,5 %
Jean-Claude MartinezParti de la France1,8 %0,7 %1,2 %
Gilles FabreNouvelle Donne1,2 %1,1 %1,1 %
Yvan HirimirisUnion Populaire Républicaine1,4 %0,8 %1 %

Comprendre la domination de l'Etat islamique en 7 minutes - vidéo Dailymotion

Comprendre la domination de l'Etat islamique en 7 minutes - vidéo Dailymotion

D'Auch éco-citoyenne en 2008 au Bien Commun en 2015 en passant par les Libres Indépendants pour le Gers ... et le même arbre symbôle de mon parcours politique


Fier de représenter le Rassemblement éco-citoyen dans cette campagne avec Melanie Bourgeois Priscilla Maignaut Fernando Vicente Dominique Lhoest Virgil Candeil Johanna Perry Blaise Bougouin de Volbert Christophe Ilhyas Lhuissier Jason Mallet Laetitia Hirsch Montvoisin Sylvie Logan Micha et la centaine d'autres éco-citoyen-ne-s

lundi 16 novembre 2015

dimanche 15 novembre 2015

mardi 3 novembre 2015

La seule liste éco-citoyenne Le Bien commun !

lundi 2 novembre 2015

184 candidats pour la région Midi Pyrénées Languedoc Roussillon

"En niant l'existence de ce que l'on fait, ils nient l'existence de ce que nous sommes. Ça ne nous fait rien. Pour l'essentiel d'entre nous, nous sommes habitués à être niés, négligés, relégués. C'est d'ailleurs là l'une des forces qui nous rassemble".



vendredi 23 octobre 2015

A 3 % d'intention de vote ... une crédibilité et une légitimité naissent !!

jeudi 22 octobre 2015

Gérard Poujade co-fondateur #lebiencommun Languedoc Roussillon Midi Pyrénées

mercredi 21 octobre 2015

En France, on fait comment pour faire disparaître le chômage?

Brèves de campagne : Saurel, Onesta et Cavard ...

  • Philippe Saurel est, une nouvelle fois, arrivé très enrhumé lors de la conférence de presse sur la politique culturelle de la ville et de la métropole le 2 octobre. En fin de conférence, alors que le maire s’apprête à répondre aux questions des télévisions et radios, il lance de lui-même : « Je suis enrhumé, ce n’est pas la cokeJe précise parce qu’il paraît qu’il y en a certains qui le disent. »

  • C’est Gérard Onesta, tête de liste EELV-Front de gauche pour les régionales qui a confirmé le chiffre à Montpellier journal et, on va le voir, il peut surprendre pour un parti qui aspire à présider la grande région : « L‘accord politique global » pour les régionales de décembre c’est-à-dire « les textes programmatiques », la charte éthique, la structure de la liste et la tête de liste (Gérard Onesta) a été validé le 19 septembre par les militants d’EELV du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées qui en compte un millier. Et il a été très largement adopté claironne un communiqué du parti écologiste (19/09) : « Oui à 89,55% ! Les écologistes enthousiastes pour un accord global sur la base du projet citoyen […] ont massivement validé l’accord politique global. […] Les écologistes viennent donc d’approuver à leur tour, avec force et conviction[etc.] » Il manque juste une information dans cette communication idyllique : le nombre de votants. Interrogé par Montpellier journal, Gérard Onesta indique qu’ils étaient… 297. Soit une participation de moins de 30 %. On a vu mieux comme preuve d’enthousiasme et de légitimité pour une tête de liste. Et si on rapproche ces 297 votants des 6 millions d’habitants de la grande région, on peut avoir le vertige. La liste est donnée à 11 % au premier tour dans un sondage Ifop pour le groupe La Dépêche.
    Écouter le bref échange avec Gérard Onesta :
  • Christophe Cavard, le député (ex EELV) qui dit vouloir être candidat aux régionales, n’y a pas été de main morte dans la critique de Gérard Onesta. Dans une lettre ouverte publiée sur le site de Midi Libre (14/10), il écrit notamment à celui qui est aussi vice-président de la région Midi-Pyrénées : « La voie que tu as choisie, imposée par « le haut » à coup de manigances internes pilotées des bureaux de l’exécutif de la région Midi-Pyrénées, est une alliance électorale d’appareils qui ne poursuivent pas les mêmes objectifs, ni politiques ni stratégiques. L’alliance entre EELV et le Front de Gauche est une alliance de façade. Alors que l’espace politique était grand ouvert en Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées pour porter en autonomie un projet écologiste digne de ce nom, tu as préféré diluer l’écologie dans un accord technique qui ne dit pas son nom, qui s’habille maladroitement de communication, de détournements du sens. »
  • Le NPA de l’Hérault n’est pas très tendre non plus avec la liste Onesta. Le Nouveau parti anticapitaliste écrit sur son site (13/10) : « [...] la liste conduite, pour la prochaine élection régionale, par Gérard Onesta et regroupant EELV, le Front de Gauche et quelques autres, dément ce qu’elle prétend être : une liste alternative aux politiques « capitalistes » en place, donc une liste de rupture avec les « mauvaises » pratiques induites par celles-ci. Mais comment oublier que le double jeu revolien[René Revol (Parti de gauche) est colistier de Gérard Onesta] se retrouve déjà dans le positionnement de ladite tête de liste qui, en région Mid

jeudi 15 octobre 2015

Au marché ce matin, discussion sur le Revenu de base pour tous!

Lettre ouverte aux acteurs et citoyen(ne)s - Letra dobèrta als actors e ciutadan(a)s de la region Occitània Centala

Rejoignez-nous. Contactez-nous. contact@lebiencommun.fr 
 Lettre ouverte aux acteurs et citoyen(ne)s de la Région Languedoc Roussillon-Midi Pyrénées 

En décembre prochain, une nouvelle région va être constituée, réunissant les actuelles Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées. Plus vaste que l’Irlande, cette nouvelle collectivité́ sera l’une des plus grandes régions d’Europe en superficie. Elle sera aussi dans le peloton de tête des plus peuplées, avec 5,6 millions d’habitants. Dépasser les constats pour développer notre Région Grande par sa taille et sa population, la nouvelle région restera dotée de peu de moyens : 500 € par an et par habitant, quand les grandes régions d’Europe disposent de 2 000 à 3 000 € par an et par habitant. Les poches de pauvreté́ régionale ne s’effaceront pas d’un coup de gomme, et le nouvel ensemble restera bien loin des potentiels économiques des autres grandes régions européennes.Pour faire décoller cette grande région et l’aider à̀ se développer durablement, les incantations et les vieilles recettes ne suffiront pas. 

La région regorge d’expériences, d’actions innovantes, d’acteurs engagés sur leurs territoires. Seule la volonté́ politique et des relais connaissant bien le terrain peuvent permettre d’influer les destinées économiques, sociales et environnementales de notre Région. Et c’est avec un engagement et une volonté́ collective que nous pouvons y contribuer. La Région doit devenir notre bien commun. Avec la volonté́ collective et l’imagination d’acteurs de terrains, de citoyen(ne)s expert(e)s, de coopérateurs, de militant(e)s associatifs et d’élu(e)s, nous pouvons tendre vers la réussite du développement de cette région en devenir. Car c’est de cela qu’il s’agit : faire de la région notre bien commun. Ce bien commun est fait de liens économiques, sociaux, culturels, éducatives et écologiques que nous devrons affermir et développer. Le bien commun, c’est une vision, une stratégie, un plan d’actions à long terme, dégagé des calendriers électoraux et d’intérêts partisans déconnectés des situations réelles. La politique doit se faire avec celles et ceux qui vivent les pieds, les mains et la tête dans la réalité́. Le bien commun, c’est le contraire de la somme des égoïsmes locaux qui tient lieu de bous- sole au clientélisme. Le bien commun, c’est la capacité́ d’intégrer les particularismes de nos territoires pour créer un développement durable et profitable à tous, et travailler à la création de nouvelles richesses au sein des territoires pour ses habitants et ses entreprises. Favoriser le bien commun, c’est soutenir les nouvelles formes d’usage et de pratiques collaboratives, participatives, solidaires, circulaires, ... 

L’emploi et la lutte contre les précarités économiques et sociales sont les priorités, ce vers quoi tendent toutes les autres actions. Cela commence par les marchés publics du ressort de la collectivité́ régionale, qui doivent arrêter de confier des missions publiques aux entreprises qui échappent à l’impôt ou ne développent pas l’emploi local. L’agriculture régionale doit être soutenue quand elle permet de sortir de l’impasse productiviste, pour mieux la mettre au service de notre santé et de nos paysages. L’alimentation doit valoriser les circuits courts entre producteurs locaux et consommateurs. L’exportation de nos produits agricoles en sera consolidée. La transition énergétique et le développement des énergies renouvelables seront un enjeu d’avenir et de développement de notre Région, et un puissant levier de création d’emplois. Les investissements doivent répondre aux besoins en infrastructures régionales (transports, numériques, eau, services publics, développements d’entreprises régionales) pertinentes et durables. Les politiques de santé, harmonisées notamment par l’Agence Régionale de Santé, devront répondre aux besoins de proximité́ et de vieillissement de la population. Pour assurer la pérennité́ de notre avenir commun, les politiques régionales en direction de l’enfance et la jeunesse seront renforcées. L’enseignement supérieur comme la formation continue seront soutenus car vecteur d’avenir pour nos concitoyen(ne)s. Véritable secteur économique, indispensable levier de développement, la politique culturelle ne doit plus être une variable d’ajustement budgétaire. Comme le soutien aux sports et aux associations, elle doit être pensée de façon cohérente et durable, pour favoriser la créativité́ dans les territoires comme dans les enjeux de rayonnement. Ensemble nous pouvons éviter l’impasse. 

Force est de constater que le débat régional actuel, quand il existe, est bien loin de ces enjeux. Tout reste à̀ faire pour renverser la table et repartir sur de bons pieds. L’appel que nous lançons est un appel collectif. Ce n’est pas la somme d’aventures individuelles. Nous en appelons à̀ cette multitude de volontés régionales qui ne se retrouvent plus dans les discours creux des appareils, et qui veulent s’engager pour faire réussir le bien commun. C’est collectivement, avec une véritable gouvernance collégiale, que nous pourrons faire de cette région une institution chef de file, capable d’impulser une volonté́ globale, avec des élu(e)s et des structures au service des citoyen(ne)s. C’est en favorisant et en émulant la participation citoyenne et celle des acteurs institutionnels ou qualifiés que nous pourrons faire remonter les solutions économiques, sociales et environnementales créatives. Des outils existent, Conseils économiques et sociaux, comités de développement. Il faudra les ouvrir au travail collaboratif. D’autres sont à̀ développer, comme les coopératives d’intérêt collectif, qui, avec l’appui des outils financiers existants, sont de véritables entreprises alternatives aux multinationales. Parce que nous la pratiquons au quotidien, nous croyons en l’efficacité́ de la coopération politique, de l’expertise partagée, et de la véritable concertation citoyenne. 

Venez nous rejoindre massivement, pour discuter ensemble, et mettre nos énergies en commun. Il n’y a rien d’inéluctable. Nous pouvons éviter de nous écraser sur le mur de la politique à l’ancienne. Il suffit de s’y prendre collectivement. Parce que la démocratie permet à̀ chacun(ne) de s’engager, nous appelons toutes les énergies, tous les acteurs de ce territoire à nous rejoindre. Construire collectivement pour l’intérêt de tous est notre charte. 

Rejoignez-nous. Contactez-nous. contact@lebiencommun.fr 
Pour le collectif : 
Christophe Cavard, Député du Gard, Président du Syndicat Mixte des Gorges du Gardon 
Gérard POUJADE, Maire du Sequestre (Tarn), Vice-Président de la Région Midi-Pyrénées 
Alexis BOUDAUD élu, Conseiller Grand Auch Agglo (Gers)
http://le-biencommun.fr/

Le bien commun à 2,5% des intentions de vote


mercredi 14 octobre 2015

Lettre ouverte au vitriol de l'écologiste Cavard contre... l'écologiste Onesta


"Cher Gérard, tu passes beaucoup de ton temps à dénigrer la démarche que nous avons entreprise pour ces régionales, la constitution d'une liste écologiste et citoyenne. Et puisque tu refuses de me saluer lorsque l'on se croise, je te dirai donc les choses en public. 

Je ne suis pas né écologiste, je le suis devenu, par conviction. Rien de naturel dans ce parcours, mais de nombreuses expériences de la chose publique dans le cadre de responsabilités associatives ou institutionnelles m'ont conduit vers l'écologie politique. Celle que je veux porter n'est pas agressive, mais elle est suffisamment singulière et pratique, suffisamment solide dans la forme et le fond du projet qu'elle prétend vouloir réaliser, pour s'affirmer de façon autonome là où il s'agit de mener une bataille démocratique. Je n'ai pas renoncé à la démocratie. Je ne renonce pas à la République représentée par ses institutions. Les institutions républicaines sont garantes des droits fondamentaux, l'écologie politique doit savoir y prendre place pour y orienter les politiques publiques. Alors que nous demandons à toute force une représentation proportionnelle aux opinions exprimées, nous devons la permettre lorsque le mode de scrutin l'autorise. La voie que tu as choisie, imposée par "le haut" à coup de manigances internes pilotées des bureaux de l'exécutif de la région Midi-Pyrénées, est une alliance électorale d'appareils qui ne poursuivent pas les mêmes objectifs, ni politiques ni stratégiques. L'alliance entre EELV et le Front de Gauche est une alliance de façade. Alors que l'espace politique était grand ouvert en Languedoc Roussillon Midi-Pyrénées pour porter en autonomie un projet écologiste digne de ce nom, tu as préféré diluer l'écologie dans un accord technique qui ne dit pas son nom, qui s'habille maladroitement de communication, de détournements du sens. Car il y a entre EELV et le FDG de tels désaccords sur les compétences principales de la Région, qu'il est malhonnête de vous présenter ensemble au 1er tour devant les électeurs, d'autant que tu as déjà annoncé un accord de second tour avec le parti socialiste. A ce petit jeu, combien d‘écologistes resteront en piste à la fin du round électoral, et dans quelle transparence vis-à-vis des électeurs ? Les personnes que je rencontre dans la vie de tous les jours expriment bien souvent leur désarroi et leur refus d'être pris en otage par des logiques partisanes dénuées de sens. D'autant qu'ils y voient des catalogues d'intentions non suivies d'effets, et pour cause ! 

Cache-sexe 

Les désaccords portent sur ce qu'est la région, d'abord. La vision communaliste et nationaliste du PG et du PC, le refus de l'Europe, va s'affronter avec un projet écologiste dans lequel la région prend tout son sens dans un ensemble européen, et une liberté de mise en œuvre régionale. Sur l'énergie, ensuite, grande et nouvelle compétence régionale, pour laquelle le PC continue de parler de nucléaire propre. Bien sûr, ils se promettent d'y réfléchir dans une convention programmée en 2016. Ce n'est qu'un cache-sexe pour masquer ces divergences de fond avec leur nouvel allié. Et que dire de leur refus catégorique d'envisager ce que nous souhaitons : qu'une fraction significative des foyers puisse être productrice de sa propre énergie... Car dans ce domaine comme dans les autres, la position du PC et du PG est d'abord d'affirmer que la seule réponse aux dérives du libéralisme est le retour aux monopoles publics, à la toute-puissance de l'État. Tandis qu'un écologiste est normalement convaincu que la réponse passe par la réappropriation de ces biens communs par les usagers, au travers d'instruments de coopération et de concertation comme les SCIC, l'économie sociale et solidaire, etc. Par la même je n'enlève pas, bien entendu, au PCF et au PG la légitimité de défendre leur projet, puisqu'il est différent des autres. Et ainsi laisser aux électeurs la liberté de choisir ! Car, lorsqu'on relie les constats, on voit bien qu'il y a peu ou pas d'éléments communs qui vont justifier votre union. Hormis un, qui n'est jamais avoué, et c'est anormal, qui est qu'EELV et FDG se sont trouvés un ennemi commun, que l'alliance a pour but d'affaiblir. Et il faudrait que ces alliés disent clairement et explicitement qu'ils ont un ennemi en commun, c'est le Parti Socialiste. Moi mon ennemi c'est le front national, sa banalisation, qui gangrène jusque dans les rangs des militants radicaux. 

Un nouveau civic-washing dont l'écologie serait la machine à laver 

La plate-forme, cette réunion de contributions militantes, est pleine de principes et d'intention. On y insiste beaucoup sur la démocratie participative, la démocratie "augmentée". Je souscris d'autant plus facilement à ces principes que, pour le coup, les élus du Bien Commun les mettent en œuvre depuis longtemps, que ce soit en mairie du Séquestre ou dans la co-construction participative du budget insertion du département du Gard, par exemple. Et d'autres colistiers pratiquent depuis des années de l'évaluation de politiques publiques, mettent en place des procédures de transparence de l'action publique et des méthodes de co-construction. Mais dans le rassemblement EELV-FDG, il y a des élus, certains vice-présidents sortants de la région Midi-Pyrénées, et pourtant aucun d'entre eux n'a mis en place cette démocratie augmentée dans leurs mandats exécutifs. Pourquoi le feraient-ils demain s'ils ne l'ont pas fait avant ? "Citoyens" et "démocratie participative" ne sont pas pour nous les piliers d'un nouveau "civic-washing" dont l'écologie serait la machine à laver. Quand la Charte éthique de ce cartel de partis explique qu'il faut lutter contre la présidentialisation du régime, comment ce même cartel accepte-t-il que tu affirmes – tu l'as fait devant moi et devant témoin -, que la seule stratégie possible pour les régionales, c'est de choisir le futur président, et que les listes départementales ne servent qu'à supporter le leader ? Comment le cartel accepte-t-il ce fonctionnement resserré de ta campagne et la communication personnalisée autour de ta personnalité ? Mais c'est au fond cohérent avec l'ouverture populiste de cette charte, qui vise avant tout à dresser le constat d'un pays rongé par la corruption, un "ils sont tous pourris" qui n'aura comme unique conséquence de renforcer à gauche les thèses populistes sur lesquelles prospèrent les escrocs de la démocratie. Et ce grand écart permanent entre ce qui est dit et ce qui est fait justifie la rupture. Avec le processus que tu mènes, et avec une logique, un fonctionnement de tous les partis de gauche qui sont capables de faire des projets merveilleux avant les élections pour ensuite ne pas les mettre en œuvre une fois élus. 

Faire confiance aux faiseurs plutôt qu'aux diseurs 

La démarche du Bien Commun est tout l'inverse. Nous ne nous cachons pas les yeux devant la maladie, mais nous sommes trop au contact de la société pour faire comme si les solutions n'existaient pas en son sein. Nous préférons co-élaborer. Pas dans un entre-soi militant, mais en rassemblant celles et ceux qui font, pas seulement qui disent ! Lutter contre la finance ? Oui, au concret. Nous mettrons en œuvre les critères de développement durable dans tous les marchés publics de la région, pour bouter hors de la commande publique les entreprises qui défiscalisent. Et pour ça nous favoriserons la constitution de sociétés coopératives d'intérêt collectif pour que les usagers et les bénéficiaires se réapproprient les biens publics, y compris en faisant entrer la région au capital de ces sociétés. Et nous créerons des outils pour que les PME se regroupent et conquièrent les marchés publics. Nos entreprises n'ont pas tant besoin de fonds publics spéciaux, mais d'outils pour produire elles-mêmes de la valeur, dans d'autres modèles que la compétition libérale ou l'assistance-dépendance au pouvoir politique. Et nous construirons les politiques liées aux compétences générales avec une vraie méthode. Les acteurs culturels, par exemple, n'ont cure d'organiser les énièmes assises ou états généraux de la culture, on leur a déjà fait. Ce qu'ils attendent, c'est un diagnostic co-construit au plus près de leurs particularités, pour modeler les outils les plus appropriés pour accompagner le développement des projets artistiques, pour faire converger l'ensemble des fonds de soutien disponibles. Et que la région donne l'exemple, et fasse coopérer l'ensemble des services : économiques, touristiques, scolaires, pour que la culture et l'art soient considérés aussi comme des vrais agents économiques, avec de vraies problématiques d'emplois et d'activité. Quasiment un électeur sur deux ne veut pas aller voter en décembre, et le dit par avance, 3 mois avant le scrutin ! Nombreux sont celles et ceux qui en ont marre des diseurs, ils veulent une méthode et des solutions, une cohérence dans l'action. Ils veulent être associés, pas instrumentalisés. Voilà la démarche que nous construisons, patiemment. L'abstention massive traduit une vraie désaffection vis-à-vis des institutions républicaines. Cette désaffection est le fruit d'une défiance, en partie nourrie par cette insupportable coupure entre gouvernants et gouvernés. Seule une autre pratique du pouvoir peut offrir la garantie que l'institution joue effectivement un rôle crucial pour la justice sociale, la redistribution, et la capacité à répondre aux crises écologiques, économiques et démocratiques. C'est ça, la recherche du bien commun. Loin des postures, des faux-semblants, et des alliances de court terme." 

Christophe Cavard, pour la coopérative politique Le Bien Commun, élections régionales 2015 en Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées.

mardi 13 octobre 2015

Écologistes! a tenu, le 3 octobre, un premier congrès marqué par une vive critique de EELV


Une véritable scission
L’hémorragie ne se limite pas aux têtes les plus connues. Véronique Massoneau, députée écologiste du Nord, a également pris la porte, n’ayant pas supporté l’alliance avec le Front de gauche choisie par les militants dans sa région. Citons encore le départ de Stéphane Gatignon, maire de Sevran (Seine-Saint-Denis), ou celui de Christophe Porquier, vice-président de Picardie et l’un des fondateurs des Verts dans cette région. Toutes ces personnalités, qui rejoignent pour la plupart le nouveau mouvement Écologistes!, en entraînent d’autres dans leur sillage. Au conseil régional d’Île-de-France, seize des cinquante-et-un élus EELV ont ainsi fait scission pour former un nouveau groupe, l'Union des démocrates et écologistes. La survie à moyen terme d’une formation écologiste de centre-gauche n’est pas plus assurée aujourd’hui. Écologistes! est sans doute plus un sas de décompression pour des élus en voie de reconversion que le creuset d’un parti durable. On ne s’étonnerait pas de voir François de Rugy rejoindre le PS dans un avenir plus ou moins lointain ou Jean-Vincent Placé revenir au PRG, dont il est issu.

L’épreuve de la division
Pour le moment, les écologistes vont vivre l’épreuve douloureuse de la division et de la concurrence de formations rivales. Les arrangements, comme celui qui prévoit d’assurer la survie du groupe des députés écologistes au prix d’une coprésidence entre Barbara Pompili et Cécile Duflot, vont être de plus en plus difficiles à trouver. Emmanuelle Cosse, la «patronne» de EELV, a assisté impuissante à cette scission. Fataliste, elle semblait en avoir pris son parti depuis plusieurs mois déjà puisqu’elle confiait: «L’éclatement? Il est possible. Je ne sais pas si ce serait une bonne ou une mauvaise chose.» Cette amputation ne règle pourtant aucun problème de cette formation. La clarification qui pourrait en résulter n’est que très partielle tant les stratégies possibles restent discutées au sein de EELV. Les tenants de l’indépendance du parti croiseront toujours le fer avec ceux d’une alliance privilégiée avec tout ou partie du Front de gauche –formule qui a eu les faveurs des militants dans plusieurs régions.

Cette absence de perspective claire laisse prévoir une nouvelle vague de départs de EELV après les élections régionales. Tout se passe comme si cette formation, issue d’un dépassement largement raté des Verts, était arrivée au bout de son aventure. Son utilité politique était fortement dépendante d’une alliance stratégique avec un PS au pouvoir qui n’est désormais plus de mise. L’écologie politique française s’apprête vraisemblablement à traverser une phase d’interrogations et d’émiettements. Corinne Lepage conserve son petit pavillon d’écologie de centre-droit. Écologistes! va tenter de faire vivre l’écologie de centre-gauche. Le Parti de gauche, promoteur de «l’écosocialisme», brandira l’étendard d’une écologie de gauche. Abritant toujours des sensibilités diverses, EELV risque d’être tiraillée entre ces différentes version du message écologique. De nombreux militants et élus seront sans doute tentés de prendre leurs distances avec cette formation pour faire vivre une écologie de terrain libérée de ces chamailleries politiciennes. La grande majorité de ceux qui vivent au quotidien la «transition écologique», que l’on a pu baptiser les «Défricheurs», étaient déjà très méfiants à l’égard d’EELV. Ils convergeront peut-être avec ceux des militants et responsables écologistes qui privilégieront l’action locale en attendant des jours meilleurs. Extraits Eric Dupin
http://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/midi-pyrenees-politiques-france3/2015/10/02/une-nouvelle-liste-a-gauche-du-ps.html

jeudi 8 octobre 2015

Il y a lui et les autres ....

#Osons la rencontre improbable entre Nicolas Hulot et les Youtubeurs. Un nouveau mode de mobilisation rendu possible grâ...

Posted by Fondation Nicolas Hulot on mercredi 7 octobre 2015

mercredi 7 octobre 2015

jeudi 1 octobre 2015

Montpellier - Jean Moulin
A Narbonne avec Guy Barral, adjoint au maire de Montpellier
Sur la Promenade Desbons
Nettoyons la nature avec Auch éco citoyenne
Avec la fille du Che Guevara
Avec l'un des pionniers de Canal+ Jean-Paul Jaud - réalisateur de Libres!

lundi 14 septembre 2015

Instrumentalisation - manipulation -solution de facilité - justification de pratiques haineuses : Leitmotiv du F-HAINE

Marine Le Pen apparaît comme une guide pour ses militants. Le Pen est indissociable du parti : elle est le parti et cristallise toutes les haines en personnifiant la contestation. La marque Le Pen a plus de succès que le parti lui-même.
Dès lors, en étant la seule aujourd’hui à s’approprier certains thèmes aux yeux du plus grand nombre (sortie de l’Euro, lutte contre l’immigration, protectionnisme, etc.), Marine Le Pen joue le rôle préféré de son père, celui du candidat antisystème.
Vote protestataire ou vote d’adhésion ?
« Le populisme est d’une certaine façon, la réaction de ceux qui n’ont pas accès à ce monde nouveau qui s’organise si brutalement.». Ce ne sont fondamentalement pas les plus pauvres qui votent pour l’extrême-droite, mais plutôt ceux qui ont quelque chose à perdre. Les individus qui ne peuvent compter que sur leur force de travail souffrent le plus des modifications du marché du travail. La monté du Front National coïncide avec la « fin de l’ascenseur social ». Le chômage, l’importance des loisirs et le désir de réduction du temps de travail remettent violemment en cause une société où l’intégration par le travail, et le sens que celui-ci pouvait donner à la vie, était primordial.
Si le repli identitaire que représente le vote FN peut également être vu comme un vote contre l’évolution de la société, c’est parce que celui-ci a réussi à créer un flou autour des véritables aspects de son programme. Le Pen, et sa fille aujourd’hui, ont établi le succès du FN en briguant le ministère de la Parole, en se plaçant systématiquement du côté des mécontents et des déçus, en arrivant par un assemblage de symboles disparates à apparaître comme les seuls à même de s’opposer à la marche du monde. Dès lors, il est faux d’affirmer que l’extrême-droite, parce qu’elle n’est composée que d’un seul parti ne connait pas de division idéologique (sur la notion de race, de nation, etc.)
Le succès peut alors s’expliquer par la capacité des Le Pen à balayer le débat pour se placer au centre d’une bataille opposant deux groupes en guerre (les bons/les méchants, les français/les étrangers). Plus que des solutions politiques concrètes, ils ont développé une représentation du monde où le combat est la seule solution, parce que la lutte implique de désigner un ennemi contre lequel il faut rester soudés (Fraternité). Voter Le Pen c'est participer au combat, et pour certains, utiliser la dernière arme qu’ils leur restent !
Face à la perte des repères, de « sens » dit Erwan Lecoeur, le vote Le Pen se présente comme une solution.
La capacité de l’éco-citoyenneté à redonner un sens à la société est forte, il faut néanmoins que le message écologiste puisse atteindre l’ensemble des couches de la population afin de pouvoir toucher toute la population. Le FN se donne l'image d'un parti hors système alors qu'il est le parti du système!
La complexité des initiatives citoyennes et des solutions qu’elles proposent doivent se transformer en messages simples et accessibles à tous. Etre humble sans pour autant tomber dans l’excès inverse du simplisme qui inonde le discours politique actuel, à commencer par le Front National.

lundi 7 septembre 2015

Indignons nous pour #lebiencommun



On peut critiquer cette analyse, on peut y voir un pessimisme outrancier, mais on peut aussi ouvrir les yeux et admettre qu'il est temps de changer de logiciel. Auto satisfaction étalée parce que R. Vall sénateur PRG a été élu , et j'en suis heureuse pour lui, cette auto satisfaction laissant penser qu'il suffit de passer des accords avec le PRG me parait dérisoire. L'enjeu est autre, et lié d'abord à notre capacité de faire de la politique autrement... (Rappelons que les sénateurs sont élus par ... des élus...) Monique Iborra

dimanche 6 septembre 2015

Élection sénatoriale partielle à Auch à la Maison de Gascogne



Les élections sénatoriales même partielles sont vraiment un sport de combat particulier. L'entre-deux-tours est un épisode particulièrement surréaliste pour tout humain un peu sensé!
Je vous passe les messes basses, les négociations de couloir et autres promesses électorales qui décrédibilisent à jamais les acteurs de ce jeu ("républicain"?)- en tout cas- à ce petit jeu, Raymond Vall a remporté le siège de Sénateur laissé libre par Aymeri de Montesquiou. Le PS local pouvait être ravi de leur tour de passe-passe. Bravo à lui et vive la République!