"C'est avec une très grande tristesse que l'on a appris, ce week-end, la disparition brutale de Chantal Couque. Âgée de 68 ans, elle est décédée vendredi 31 octobre à la clinique des Cèdres, à Toulouse, où elle avait été hospitalisée en urgence le lundi 27 octobre.
Native du Nord de la France, Chantal Tonnel, de son nom de jeune fille, était retraitée de l'Éducation Nationale. Elle avait longtemps enseigné dans l'Aude, au lycée professionnel Jules-Fil, à Carcassonne, en section habillement et couture. Habitant le quartier En Salvan, à Vaudreuille, le décès brutal aussi de son mari, en 1990, avait été une dure épreuve à surmonter pour elle.
En 1998, elle prenait sa retraite qui allait être très active. Conseillère municipale à Vaudreuille, très impliquée dans les activités du club de tennis de la commune, elle s'investissait sans relâche dans la vie associative de Revel, Vaudreuille mais aussi de Roumens, au club de danse country. Autant d'activités et de connaissance du milieu associatif qui, en 2006, allait la pousser à devenir correspondante de presse pour «La Dépêche du Midi», ainsi que d'autres titres de la presse hebdomadaire locale.
«Elle était de toutes les manifestations avec son carnet et son appareil photo en bandoulière. Depuis la rentrée on la voyait moins et ça faisait comme un vide», se souvient Francis Costes, l'adjoint au maire en charge des associations et des sports. «Elle était membre de l'association Europa, depuis le début et s'était aussi beaucoup investie dans l'organisation des festivals», souligne l'adjointe à la culture, Marielle Garonzi. Mais c'est surtout pour l'éducation des jeunes à la sécurité routière, avec son association Vitavie qu'elle présidait et la Maison de la Sécurité Routière, qu'elle avait créée, que nombreux se souviennent aujourd'hui de son travail d'utilité publique. D'ailleurs, malgré la fatigue de la maladie naissante, elle avait tenu à piloter les deux journées de la sécurité routière, à la salle Nougaro, le 14 et 15 octobre dernier."
La Dépêche du Midi