vendredi 23 octobre 2015

A 3 % d'intention de vote ... une crédibilité et une légitimité naissent !!

jeudi 22 octobre 2015

Gérard Poujade co-fondateur #lebiencommun Languedoc Roussillon Midi Pyrénées

mercredi 21 octobre 2015

En France, on fait comment pour faire disparaître le chômage?

Brèves de campagne : Saurel, Onesta et Cavard ...

  • Philippe Saurel est, une nouvelle fois, arrivé très enrhumé lors de la conférence de presse sur la politique culturelle de la ville et de la métropole le 2 octobre. En fin de conférence, alors que le maire s’apprête à répondre aux questions des télévisions et radios, il lance de lui-même : « Je suis enrhumé, ce n’est pas la cokeJe précise parce qu’il paraît qu’il y en a certains qui le disent. »

  • C’est Gérard Onesta, tête de liste EELV-Front de gauche pour les régionales qui a confirmé le chiffre à Montpellier journal et, on va le voir, il peut surprendre pour un parti qui aspire à présider la grande région : « L‘accord politique global » pour les régionales de décembre c’est-à-dire « les textes programmatiques », la charte éthique, la structure de la liste et la tête de liste (Gérard Onesta) a été validé le 19 septembre par les militants d’EELV du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées qui en compte un millier. Et il a été très largement adopté claironne un communiqué du parti écologiste (19/09) : « Oui à 89,55% ! Les écologistes enthousiastes pour un accord global sur la base du projet citoyen […] ont massivement validé l’accord politique global. […] Les écologistes viennent donc d’approuver à leur tour, avec force et conviction[etc.] » Il manque juste une information dans cette communication idyllique : le nombre de votants. Interrogé par Montpellier journal, Gérard Onesta indique qu’ils étaient… 297. Soit une participation de moins de 30 %. On a vu mieux comme preuve d’enthousiasme et de légitimité pour une tête de liste. Et si on rapproche ces 297 votants des 6 millions d’habitants de la grande région, on peut avoir le vertige. La liste est donnée à 11 % au premier tour dans un sondage Ifop pour le groupe La Dépêche.
    Écouter le bref échange avec Gérard Onesta :
  • Christophe Cavard, le député (ex EELV) qui dit vouloir être candidat aux régionales, n’y a pas été de main morte dans la critique de Gérard Onesta. Dans une lettre ouverte publiée sur le site de Midi Libre (14/10), il écrit notamment à celui qui est aussi vice-président de la région Midi-Pyrénées : « La voie que tu as choisie, imposée par « le haut » à coup de manigances internes pilotées des bureaux de l’exécutif de la région Midi-Pyrénées, est une alliance électorale d’appareils qui ne poursuivent pas les mêmes objectifs, ni politiques ni stratégiques. L’alliance entre EELV et le Front de Gauche est une alliance de façade. Alors que l’espace politique était grand ouvert en Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées pour porter en autonomie un projet écologiste digne de ce nom, tu as préféré diluer l’écologie dans un accord technique qui ne dit pas son nom, qui s’habille maladroitement de communication, de détournements du sens. »
  • Le NPA de l’Hérault n’est pas très tendre non plus avec la liste Onesta. Le Nouveau parti anticapitaliste écrit sur son site (13/10) : « [...] la liste conduite, pour la prochaine élection régionale, par Gérard Onesta et regroupant EELV, le Front de Gauche et quelques autres, dément ce qu’elle prétend être : une liste alternative aux politiques « capitalistes » en place, donc une liste de rupture avec les « mauvaises » pratiques induites par celles-ci. Mais comment oublier que le double jeu revolien[René Revol (Parti de gauche) est colistier de Gérard Onesta] se retrouve déjà dans le positionnement de ladite tête de liste qui, en région Mid

jeudi 15 octobre 2015

Au marché ce matin, discussion sur le Revenu de base pour tous!

Lettre ouverte aux acteurs et citoyen(ne)s - Letra dobèrta als actors e ciutadan(a)s de la region Occitània Centala

Rejoignez-nous. Contactez-nous. contact@lebiencommun.fr 
 Lettre ouverte aux acteurs et citoyen(ne)s de la Région Languedoc Roussillon-Midi Pyrénées 

En décembre prochain, une nouvelle région va être constituée, réunissant les actuelles Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées. Plus vaste que l’Irlande, cette nouvelle collectivité́ sera l’une des plus grandes régions d’Europe en superficie. Elle sera aussi dans le peloton de tête des plus peuplées, avec 5,6 millions d’habitants. Dépasser les constats pour développer notre Région Grande par sa taille et sa population, la nouvelle région restera dotée de peu de moyens : 500 € par an et par habitant, quand les grandes régions d’Europe disposent de 2 000 à 3 000 € par an et par habitant. Les poches de pauvreté́ régionale ne s’effaceront pas d’un coup de gomme, et le nouvel ensemble restera bien loin des potentiels économiques des autres grandes régions européennes.Pour faire décoller cette grande région et l’aider à̀ se développer durablement, les incantations et les vieilles recettes ne suffiront pas. 

La région regorge d’expériences, d’actions innovantes, d’acteurs engagés sur leurs territoires. Seule la volonté́ politique et des relais connaissant bien le terrain peuvent permettre d’influer les destinées économiques, sociales et environnementales de notre Région. Et c’est avec un engagement et une volonté́ collective que nous pouvons y contribuer. La Région doit devenir notre bien commun. Avec la volonté́ collective et l’imagination d’acteurs de terrains, de citoyen(ne)s expert(e)s, de coopérateurs, de militant(e)s associatifs et d’élu(e)s, nous pouvons tendre vers la réussite du développement de cette région en devenir. Car c’est de cela qu’il s’agit : faire de la région notre bien commun. Ce bien commun est fait de liens économiques, sociaux, culturels, éducatives et écologiques que nous devrons affermir et développer. Le bien commun, c’est une vision, une stratégie, un plan d’actions à long terme, dégagé des calendriers électoraux et d’intérêts partisans déconnectés des situations réelles. La politique doit se faire avec celles et ceux qui vivent les pieds, les mains et la tête dans la réalité́. Le bien commun, c’est le contraire de la somme des égoïsmes locaux qui tient lieu de bous- sole au clientélisme. Le bien commun, c’est la capacité́ d’intégrer les particularismes de nos territoires pour créer un développement durable et profitable à tous, et travailler à la création de nouvelles richesses au sein des territoires pour ses habitants et ses entreprises. Favoriser le bien commun, c’est soutenir les nouvelles formes d’usage et de pratiques collaboratives, participatives, solidaires, circulaires, ... 

L’emploi et la lutte contre les précarités économiques et sociales sont les priorités, ce vers quoi tendent toutes les autres actions. Cela commence par les marchés publics du ressort de la collectivité́ régionale, qui doivent arrêter de confier des missions publiques aux entreprises qui échappent à l’impôt ou ne développent pas l’emploi local. L’agriculture régionale doit être soutenue quand elle permet de sortir de l’impasse productiviste, pour mieux la mettre au service de notre santé et de nos paysages. L’alimentation doit valoriser les circuits courts entre producteurs locaux et consommateurs. L’exportation de nos produits agricoles en sera consolidée. La transition énergétique et le développement des énergies renouvelables seront un enjeu d’avenir et de développement de notre Région, et un puissant levier de création d’emplois. Les investissements doivent répondre aux besoins en infrastructures régionales (transports, numériques, eau, services publics, développements d’entreprises régionales) pertinentes et durables. Les politiques de santé, harmonisées notamment par l’Agence Régionale de Santé, devront répondre aux besoins de proximité́ et de vieillissement de la population. Pour assurer la pérennité́ de notre avenir commun, les politiques régionales en direction de l’enfance et la jeunesse seront renforcées. L’enseignement supérieur comme la formation continue seront soutenus car vecteur d’avenir pour nos concitoyen(ne)s. Véritable secteur économique, indispensable levier de développement, la politique culturelle ne doit plus être une variable d’ajustement budgétaire. Comme le soutien aux sports et aux associations, elle doit être pensée de façon cohérente et durable, pour favoriser la créativité́ dans les territoires comme dans les enjeux de rayonnement. Ensemble nous pouvons éviter l’impasse. 

Force est de constater que le débat régional actuel, quand il existe, est bien loin de ces enjeux. Tout reste à̀ faire pour renverser la table et repartir sur de bons pieds. L’appel que nous lançons est un appel collectif. Ce n’est pas la somme d’aventures individuelles. Nous en appelons à̀ cette multitude de volontés régionales qui ne se retrouvent plus dans les discours creux des appareils, et qui veulent s’engager pour faire réussir le bien commun. C’est collectivement, avec une véritable gouvernance collégiale, que nous pourrons faire de cette région une institution chef de file, capable d’impulser une volonté́ globale, avec des élu(e)s et des structures au service des citoyen(ne)s. C’est en favorisant et en émulant la participation citoyenne et celle des acteurs institutionnels ou qualifiés que nous pourrons faire remonter les solutions économiques, sociales et environnementales créatives. Des outils existent, Conseils économiques et sociaux, comités de développement. Il faudra les ouvrir au travail collaboratif. D’autres sont à̀ développer, comme les coopératives d’intérêt collectif, qui, avec l’appui des outils financiers existants, sont de véritables entreprises alternatives aux multinationales. Parce que nous la pratiquons au quotidien, nous croyons en l’efficacité́ de la coopération politique, de l’expertise partagée, et de la véritable concertation citoyenne. 

Venez nous rejoindre massivement, pour discuter ensemble, et mettre nos énergies en commun. Il n’y a rien d’inéluctable. Nous pouvons éviter de nous écraser sur le mur de la politique à l’ancienne. Il suffit de s’y prendre collectivement. Parce que la démocratie permet à̀ chacun(ne) de s’engager, nous appelons toutes les énergies, tous les acteurs de ce territoire à nous rejoindre. Construire collectivement pour l’intérêt de tous est notre charte. 

Rejoignez-nous. Contactez-nous. contact@lebiencommun.fr 
Pour le collectif : 
Christophe Cavard, Député du Gard, Président du Syndicat Mixte des Gorges du Gardon 
Gérard POUJADE, Maire du Sequestre (Tarn), Vice-Président de la Région Midi-Pyrénées 
Alexis BOUDAUD élu, Conseiller Grand Auch Agglo (Gers)
http://le-biencommun.fr/

Le bien commun à 2,5% des intentions de vote


mercredi 14 octobre 2015

Lettre ouverte au vitriol de l'écologiste Cavard contre... l'écologiste Onesta


"Cher Gérard, tu passes beaucoup de ton temps à dénigrer la démarche que nous avons entreprise pour ces régionales, la constitution d'une liste écologiste et citoyenne. Et puisque tu refuses de me saluer lorsque l'on se croise, je te dirai donc les choses en public. 

Je ne suis pas né écologiste, je le suis devenu, par conviction. Rien de naturel dans ce parcours, mais de nombreuses expériences de la chose publique dans le cadre de responsabilités associatives ou institutionnelles m'ont conduit vers l'écologie politique. Celle que je veux porter n'est pas agressive, mais elle est suffisamment singulière et pratique, suffisamment solide dans la forme et le fond du projet qu'elle prétend vouloir réaliser, pour s'affirmer de façon autonome là où il s'agit de mener une bataille démocratique. Je n'ai pas renoncé à la démocratie. Je ne renonce pas à la République représentée par ses institutions. Les institutions républicaines sont garantes des droits fondamentaux, l'écologie politique doit savoir y prendre place pour y orienter les politiques publiques. Alors que nous demandons à toute force une représentation proportionnelle aux opinions exprimées, nous devons la permettre lorsque le mode de scrutin l'autorise. La voie que tu as choisie, imposée par "le haut" à coup de manigances internes pilotées des bureaux de l'exécutif de la région Midi-Pyrénées, est une alliance électorale d'appareils qui ne poursuivent pas les mêmes objectifs, ni politiques ni stratégiques. L'alliance entre EELV et le Front de Gauche est une alliance de façade. Alors que l'espace politique était grand ouvert en Languedoc Roussillon Midi-Pyrénées pour porter en autonomie un projet écologiste digne de ce nom, tu as préféré diluer l'écologie dans un accord technique qui ne dit pas son nom, qui s'habille maladroitement de communication, de détournements du sens. Car il y a entre EELV et le FDG de tels désaccords sur les compétences principales de la Région, qu'il est malhonnête de vous présenter ensemble au 1er tour devant les électeurs, d'autant que tu as déjà annoncé un accord de second tour avec le parti socialiste. A ce petit jeu, combien d‘écologistes resteront en piste à la fin du round électoral, et dans quelle transparence vis-à-vis des électeurs ? Les personnes que je rencontre dans la vie de tous les jours expriment bien souvent leur désarroi et leur refus d'être pris en otage par des logiques partisanes dénuées de sens. D'autant qu'ils y voient des catalogues d'intentions non suivies d'effets, et pour cause ! 

Cache-sexe 

Les désaccords portent sur ce qu'est la région, d'abord. La vision communaliste et nationaliste du PG et du PC, le refus de l'Europe, va s'affronter avec un projet écologiste dans lequel la région prend tout son sens dans un ensemble européen, et une liberté de mise en œuvre régionale. Sur l'énergie, ensuite, grande et nouvelle compétence régionale, pour laquelle le PC continue de parler de nucléaire propre. Bien sûr, ils se promettent d'y réfléchir dans une convention programmée en 2016. Ce n'est qu'un cache-sexe pour masquer ces divergences de fond avec leur nouvel allié. Et que dire de leur refus catégorique d'envisager ce que nous souhaitons : qu'une fraction significative des foyers puisse être productrice de sa propre énergie... Car dans ce domaine comme dans les autres, la position du PC et du PG est d'abord d'affirmer que la seule réponse aux dérives du libéralisme est le retour aux monopoles publics, à la toute-puissance de l'État. Tandis qu'un écologiste est normalement convaincu que la réponse passe par la réappropriation de ces biens communs par les usagers, au travers d'instruments de coopération et de concertation comme les SCIC, l'économie sociale et solidaire, etc. Par la même je n'enlève pas, bien entendu, au PCF et au PG la légitimité de défendre leur projet, puisqu'il est différent des autres. Et ainsi laisser aux électeurs la liberté de choisir ! Car, lorsqu'on relie les constats, on voit bien qu'il y a peu ou pas d'éléments communs qui vont justifier votre union. Hormis un, qui n'est jamais avoué, et c'est anormal, qui est qu'EELV et FDG se sont trouvés un ennemi commun, que l'alliance a pour but d'affaiblir. Et il faudrait que ces alliés disent clairement et explicitement qu'ils ont un ennemi en commun, c'est le Parti Socialiste. Moi mon ennemi c'est le front national, sa banalisation, qui gangrène jusque dans les rangs des militants radicaux. 

Un nouveau civic-washing dont l'écologie serait la machine à laver 

La plate-forme, cette réunion de contributions militantes, est pleine de principes et d'intention. On y insiste beaucoup sur la démocratie participative, la démocratie "augmentée". Je souscris d'autant plus facilement à ces principes que, pour le coup, les élus du Bien Commun les mettent en œuvre depuis longtemps, que ce soit en mairie du Séquestre ou dans la co-construction participative du budget insertion du département du Gard, par exemple. Et d'autres colistiers pratiquent depuis des années de l'évaluation de politiques publiques, mettent en place des procédures de transparence de l'action publique et des méthodes de co-construction. Mais dans le rassemblement EELV-FDG, il y a des élus, certains vice-présidents sortants de la région Midi-Pyrénées, et pourtant aucun d'entre eux n'a mis en place cette démocratie augmentée dans leurs mandats exécutifs. Pourquoi le feraient-ils demain s'ils ne l'ont pas fait avant ? "Citoyens" et "démocratie participative" ne sont pas pour nous les piliers d'un nouveau "civic-washing" dont l'écologie serait la machine à laver. Quand la Charte éthique de ce cartel de partis explique qu'il faut lutter contre la présidentialisation du régime, comment ce même cartel accepte-t-il que tu affirmes – tu l'as fait devant moi et devant témoin -, que la seule stratégie possible pour les régionales, c'est de choisir le futur président, et que les listes départementales ne servent qu'à supporter le leader ? Comment le cartel accepte-t-il ce fonctionnement resserré de ta campagne et la communication personnalisée autour de ta personnalité ? Mais c'est au fond cohérent avec l'ouverture populiste de cette charte, qui vise avant tout à dresser le constat d'un pays rongé par la corruption, un "ils sont tous pourris" qui n'aura comme unique conséquence de renforcer à gauche les thèses populistes sur lesquelles prospèrent les escrocs de la démocratie. Et ce grand écart permanent entre ce qui est dit et ce qui est fait justifie la rupture. Avec le processus que tu mènes, et avec une logique, un fonctionnement de tous les partis de gauche qui sont capables de faire des projets merveilleux avant les élections pour ensuite ne pas les mettre en œuvre une fois élus. 

Faire confiance aux faiseurs plutôt qu'aux diseurs 

La démarche du Bien Commun est tout l'inverse. Nous ne nous cachons pas les yeux devant la maladie, mais nous sommes trop au contact de la société pour faire comme si les solutions n'existaient pas en son sein. Nous préférons co-élaborer. Pas dans un entre-soi militant, mais en rassemblant celles et ceux qui font, pas seulement qui disent ! Lutter contre la finance ? Oui, au concret. Nous mettrons en œuvre les critères de développement durable dans tous les marchés publics de la région, pour bouter hors de la commande publique les entreprises qui défiscalisent. Et pour ça nous favoriserons la constitution de sociétés coopératives d'intérêt collectif pour que les usagers et les bénéficiaires se réapproprient les biens publics, y compris en faisant entrer la région au capital de ces sociétés. Et nous créerons des outils pour que les PME se regroupent et conquièrent les marchés publics. Nos entreprises n'ont pas tant besoin de fonds publics spéciaux, mais d'outils pour produire elles-mêmes de la valeur, dans d'autres modèles que la compétition libérale ou l'assistance-dépendance au pouvoir politique. Et nous construirons les politiques liées aux compétences générales avec une vraie méthode. Les acteurs culturels, par exemple, n'ont cure d'organiser les énièmes assises ou états généraux de la culture, on leur a déjà fait. Ce qu'ils attendent, c'est un diagnostic co-construit au plus près de leurs particularités, pour modeler les outils les plus appropriés pour accompagner le développement des projets artistiques, pour faire converger l'ensemble des fonds de soutien disponibles. Et que la région donne l'exemple, et fasse coopérer l'ensemble des services : économiques, touristiques, scolaires, pour que la culture et l'art soient considérés aussi comme des vrais agents économiques, avec de vraies problématiques d'emplois et d'activité. Quasiment un électeur sur deux ne veut pas aller voter en décembre, et le dit par avance, 3 mois avant le scrutin ! Nombreux sont celles et ceux qui en ont marre des diseurs, ils veulent une méthode et des solutions, une cohérence dans l'action. Ils veulent être associés, pas instrumentalisés. Voilà la démarche que nous construisons, patiemment. L'abstention massive traduit une vraie désaffection vis-à-vis des institutions républicaines. Cette désaffection est le fruit d'une défiance, en partie nourrie par cette insupportable coupure entre gouvernants et gouvernés. Seule une autre pratique du pouvoir peut offrir la garantie que l'institution joue effectivement un rôle crucial pour la justice sociale, la redistribution, et la capacité à répondre aux crises écologiques, économiques et démocratiques. C'est ça, la recherche du bien commun. Loin des postures, des faux-semblants, et des alliances de court terme." 

Christophe Cavard, pour la coopérative politique Le Bien Commun, élections régionales 2015 en Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées.

mardi 13 octobre 2015

Écologistes! a tenu, le 3 octobre, un premier congrès marqué par une vive critique de EELV


Une véritable scission
L’hémorragie ne se limite pas aux têtes les plus connues. Véronique Massoneau, députée écologiste du Nord, a également pris la porte, n’ayant pas supporté l’alliance avec le Front de gauche choisie par les militants dans sa région. Citons encore le départ de Stéphane Gatignon, maire de Sevran (Seine-Saint-Denis), ou celui de Christophe Porquier, vice-président de Picardie et l’un des fondateurs des Verts dans cette région. Toutes ces personnalités, qui rejoignent pour la plupart le nouveau mouvement Écologistes!, en entraînent d’autres dans leur sillage. Au conseil régional d’Île-de-France, seize des cinquante-et-un élus EELV ont ainsi fait scission pour former un nouveau groupe, l'Union des démocrates et écologistes. La survie à moyen terme d’une formation écologiste de centre-gauche n’est pas plus assurée aujourd’hui. Écologistes! est sans doute plus un sas de décompression pour des élus en voie de reconversion que le creuset d’un parti durable. On ne s’étonnerait pas de voir François de Rugy rejoindre le PS dans un avenir plus ou moins lointain ou Jean-Vincent Placé revenir au PRG, dont il est issu.

L’épreuve de la division
Pour le moment, les écologistes vont vivre l’épreuve douloureuse de la division et de la concurrence de formations rivales. Les arrangements, comme celui qui prévoit d’assurer la survie du groupe des députés écologistes au prix d’une coprésidence entre Barbara Pompili et Cécile Duflot, vont être de plus en plus difficiles à trouver. Emmanuelle Cosse, la «patronne» de EELV, a assisté impuissante à cette scission. Fataliste, elle semblait en avoir pris son parti depuis plusieurs mois déjà puisqu’elle confiait: «L’éclatement? Il est possible. Je ne sais pas si ce serait une bonne ou une mauvaise chose.» Cette amputation ne règle pourtant aucun problème de cette formation. La clarification qui pourrait en résulter n’est que très partielle tant les stratégies possibles restent discutées au sein de EELV. Les tenants de l’indépendance du parti croiseront toujours le fer avec ceux d’une alliance privilégiée avec tout ou partie du Front de gauche –formule qui a eu les faveurs des militants dans plusieurs régions.

Cette absence de perspective claire laisse prévoir une nouvelle vague de départs de EELV après les élections régionales. Tout se passe comme si cette formation, issue d’un dépassement largement raté des Verts, était arrivée au bout de son aventure. Son utilité politique était fortement dépendante d’une alliance stratégique avec un PS au pouvoir qui n’est désormais plus de mise. L’écologie politique française s’apprête vraisemblablement à traverser une phase d’interrogations et d’émiettements. Corinne Lepage conserve son petit pavillon d’écologie de centre-droit. Écologistes! va tenter de faire vivre l’écologie de centre-gauche. Le Parti de gauche, promoteur de «l’écosocialisme», brandira l’étendard d’une écologie de gauche. Abritant toujours des sensibilités diverses, EELV risque d’être tiraillée entre ces différentes version du message écologique. De nombreux militants et élus seront sans doute tentés de prendre leurs distances avec cette formation pour faire vivre une écologie de terrain libérée de ces chamailleries politiciennes. La grande majorité de ceux qui vivent au quotidien la «transition écologique», que l’on a pu baptiser les «Défricheurs», étaient déjà très méfiants à l’égard d’EELV. Ils convergeront peut-être avec ceux des militants et responsables écologistes qui privilégieront l’action locale en attendant des jours meilleurs. Extraits Eric Dupin
http://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/midi-pyrenees-politiques-france3/2015/10/02/une-nouvelle-liste-a-gauche-du-ps.html

jeudi 8 octobre 2015

Il y a lui et les autres ....

#Osons la rencontre improbable entre Nicolas Hulot et les Youtubeurs. Un nouveau mode de mobilisation rendu possible grâ...

Posted by Fondation Nicolas Hulot on mercredi 7 octobre 2015

mercredi 7 octobre 2015

jeudi 1 octobre 2015

Montpellier - Jean Moulin
A Narbonne avec Guy Barral, adjoint au maire de Montpellier
Sur la Promenade Desbons
Nettoyons la nature avec Auch éco citoyenne
Avec la fille du Che Guevara
Avec l'un des pionniers de Canal+ Jean-Paul Jaud - réalisateur de Libres!