lundi 31 janvier 2011
Candidats à Jegun
samedi 29 janvier 2011
Ordan Larroque, le village perd un à un les services de proximité
Au pied de l'église, l'enseigne jaune et bleu est toute neuve. Elle a été posée en avril dernier. Avant, c'était un bureau de poste, désormais c'est une agence postale communale. La différence ? Elle offre moins de possibilités pour les services financiers.
L'agence est ouverte du mardi au samedi, de 9 heures à midi (et non pas les après-midi comme l'indique le site Internet de La Poste qui n'a pas été remis à jour).
« Le service a baissé »
Derrière le guichet, la jeune femme est une employée de mairie - pour lire la suite cliquez sur le lien ci-dessous-
http://www.sudouest.fr/2011/01/29/le-service-public-m-inimum-303806-2541.php
États généraux des services publics : au Conseil Général, route de Pessan à Auch. À 14 h 30, j'ai pu assisté à l'atelier sur les retraites avec un grande partie du Collectif 32 ( autres ateliers organisés santé, éducation, La Poste). À 17 heures : séance plénière avec compte rendu des ateliers et débats et propositions. Une quarantaine d'organisations politiques, d'associations, de syndicats ont appellé à ces États généraux qui se sont tenus également à Orly
samedi 22 janvier 2011
Les candidats Europe Ecologie Les Verts débutent la campagne des cantonales
On y est… Europe Écologie - Les Verts sera présent dans neuf cantons lors des élections de mars prochain. Ses candidats titulaires et pratiquement tous leurs suppléants ont été officialisés (1).
Maintenant, place à l'élaboration définitive du programme. « Nous sommes en train de nous concentrer sur celui-ci, explique Bénédicte Mello, porte-parole dans le Gers. On se donne tout le mois de janvier pour y travailler. » Ensuite ? Une séance de travail devrait le finaliser le 30 janvier puis être communiqué à la mi-février, au cours d'une grande réunion publique, autour des 18 candidats et d'une « pointure nationale » du mouvement, espérée pour l'occasion.
Parmi les candidats, l'on retrouve quelques personnalités : Alexis Boudaud, qui s'était présenté aux municipales à Auch, David Pomies, l'un des porte-parole du mouvement ou comme suppléante, Fatma Adda, conseillère régionale élue en mars 2010.
« On a privilégié la proximité géographique des candidats, précise justement David Pomies. Et puis, nous nous sommes limités dans le nombre de cantons par rapport à nos moyens. » « On préfère peu mais bien, le qualitatif au quantitatif », sourit Bénédicte Mello.
Les écologistes veulent notamment se démarquer des autres partis de gauche sur le thème de la gouvernance lors de la campagne. « Nous souhaitons proposer des outils de démocratie active, pour que les citoyens puissent s'approprier les sujets qui les concernent », résument les porte-parole.
(1) Auch-Nord-Est : David Pomies et Clotilde Sibille. Auch Nord-Ouest : Rui Olivera-Santos et Fatma Adda. Cologne : Philippe Hirou (suppléante à confirmer). Jegun : Alexis Boudaud (suppléante à confirmer). Lombez : David Collado et Luce Boulore. Montréal-du-Gers : Anne Gouyon et Philippe Le Goanvic. Plaisance-du-Gers : Marc Gual et Ghislaine Bellanger. Saramon : Henri Chavarot et Martine Delmas. Valence-sur-Baïse : Bertrand Rambour et Françoise Dubos. Sud Ouest
lundi 17 janvier 2011
A. Boudaud prend la présidence éco-citoyenne
Après son rapport moral, Bénédicte Mello, présidente de 2008-2010, a transmis le flambeau de la présidence de l'association à Alexis Boudaud. Il exprimait ainsi ses vœux : « Participer à la construction de la Cité, fondée sur des valeurs de fraternité et d'écologie. Être avant tout le lien entre les pouvoirs décisionnels et le citoyen. Se mobiliser, s'engager, susciter la réflexion par une démarche participative… comment impliquer le citoyen dans le développement de sa ville ?. Nous souhaitons être une association active et utile aux Auscitains : mettre en place des lieux de paroles, rencontres, débats ; sensibiliser les élus et les habitants sur des problèmes locaux ; soutenir les initiatives locales. »
La Dépêche du Midi
vendredi 14 janvier 2011
Castillon-Massas. Le maire rend hommage aux présidents d'associations
Le maire de Castillon, Bernard Carréra, a présenté ses vœux à ses administrés. Il a rappelé les points essentiels de l'année 2010, comme la construction de la nouvelle école [Mathieu Boubée en en l'instituteur] l'ancienne avait vu le jour en 1843). Il a demandé aux quatre présidents d'associations de le rejoindre : Maurice Thore, président des chasseurs ; Martine Boisselier, présidente du comité des fêtes ; Yvette Bardeau, présidente de la gymnastique volontaire, et [Frédéric Anduaga], président du club de tennis. « L'animation du village repose sur ces quatre personnes, et il est normal qu'elles soient à mes côtés afin que la population en soit consciente. » Il a parlé de l'informatique à l'école et a souhaité la bienvenue aux nouveaux arrivants avant d'inviter à déguster la galette des Rois.
mercredi 12 janvier 2011
« En France, il faut changer les mentalités. Je crois qu'il y a vraiment urgence »
Gérard Onesta Vice-président (Europe Ecologie - Les Verts) du Conseil régional Midi-Pyrénées.
« Je suis évidemment favorable à l'interdiction des voitures polluantes dans le centre des grandes villes de l'hexagone », explique le chef de file d'Europe Ecologie-Les Verts à la Région Midi-Pyrénées, Gérard Onesta. « C'est une mesure qui va dans le bon sens », ajoute-t-il catégorique.
« Pour autant, on ne répond pas à la bonne question. Ce n'est pas en interdisant à une poignée de 4x4 bling-bling de pénétrer dans nos villes que l'on va diminuer automatiquement l'augmentation du nombre des cancers ». Pour poursuivre sa démonstration, Gérard Onesta s'appuie sur quelques chiffres révélés récemment par l'Insee.
« Puisque la population toulousaine augmente et continuera d'augmenter dans les prochaines années, il y aura dans le même temps une augmentation du nombre des voitures dans nos cités. Il faut donc basculer vers d'autres modes de transports propres (bus, tramway, métro ou vélo). Il est nécessaire de développer des moyens de remplacement. Il faut une alternative de qualité. Je ne sais pas si cette mesure qui va être testée sera généralisée après 2012. Une chose est sûre, je trouve qu'elle a le mérite d'exister.
C'est un bon début. C'est une prise de conscience. Mais elle ne devra pas disparaître dès sa mise en place. Au cours des derniers mois, nous avons constaté que l'écologie avait été un produit d'appel pour Nicolas Sarkozy. Il faut pérenniser des mesures qui semblent intéressantes ».
Pour le vice-président de la région Midi-Pyrénées, le problème est ailleurs. « Nous vivons dans une civilisation du toujours plus, basée sur la communication. Elles nous montrent quoi les publicités à la télévision ?
De belles voitures dans des décors de rêve. Au quotidien, un véhicule dort dans votre garage ou se retrouve bloqué dans les embouteillages sur la rocade montalbanaise ou sur le périphérique toulousain. En France, il faut changer les mentalités. Je crois qu'il y a vraiment urgence » !
La Dépêche du Midi par J-W. F.
samedi 8 janvier 2011
jeudi 6 janvier 2011
Franck Montaugé « fait du bruit et agit »
Sur le modèle des prix Cassoulets pour Toulouse, l'association auscitaine a décidé de créer les prix Magret. Une manière de commenter ironiquement la vie politique gersoise.
« Franck Montaugé gère sa ville en main de maître : à mi-mandat, son bilan est plutôt positif, mais la démocratie participative est inexistante. Les Auscitains ne sont pas consultés. » C'est pour cette raison qu'Alexis Boudaud, le [vice] président d'Auch écocitoyenne, et un groupe d'une douzaine de personnes (1) viennent d'attribuer au maire d'Auch le prix Magret 2010. Une manière pour l'association de continuer son combat pour qu'une véritable démocratie participative soit mise en place dans le département.
« Les citoyens ne doivent pas seulement être des électeurs, ils doivent aussi être des acteurs, ajoute Alexis Boudaud. Je pense notamment au parking de la caserne Espagne ou aux travaux de la place de la Libération : jamais il n'en a été question lors de la campagne pour les municipales. »
Palmarès
Prix de la personnalité « down » de Gascogne, Prix bec du canard à Jean Falco pour être « l'élu délégué le plus docile du Conseil municipal ». Gérard Bezerra « inexistant sur les dossiers chauds de l'année » reçoit le Gras du Canard. Prix spécial Magret vermeil au [PRG] Bernard Lapeyrade pour sa vice-présidence [de commission] au Conseil régional. Philippe Martin est élu personnalité « up » de Gascogne et reçoit le prix Foie gras. Prix spécial Gras littéraire à Georges Essubor pour son roman « Les Prisonniers du tartare ». Franck Montaugé est désigné comme « le grand vainqueur » du prix Magret 2010 et personnalité « up » de la nouvelle agglomération.
Trop de com'pour Martin
Les prix Magret 2010, premiers du nom, ont été créés « sur le modèle des prix Cassoulets, qui ont un écho certain dans l'agglomération toulousaine et dont le but est de distribuer des labels au monde politique, toujours avec beaucoup d'humour et d'ironie », poursuit Alexis Boudaud. Pour ce faire, cinq personnalités ont été nominées dans chaque catégorie.
Le président du Conseil général, Philippe Martin, inaugure même le prix Foie gras. « Il parle beaucoup ! Il veut faire de l'écologie, mais en réalité, il copie ce qui existe déjà ailleurs et fait seulement du ''m'as-tu-vu". Il faudrait que ses paroles soient suivies des faits », a commenté le jury.
Aux côtés des cinq autres primés, Philippe Martin devrait prochainement recevoir une invitation d'Auch écocitoyenne qui devrait organiser une remise officielle et « festive » des prix, au mois de mars, à Gimont. « On a lancé l'idée, si ça marche, on la renouvellera. »
(1) Le jury était composé des membres de l'association et de blogueurs d'Ordan-Larroque, de Jegun et Marseillais originaires du Gers.
Sud Ouest par Sabine Fabius
lundi 3 janvier 2011
Voeux 2011
La première décennie de notre siècle s'achève aujourd'hui sur un échec. Un échec pénible pour la France ; un échec grave pour l'Europe ; un échec inquiétant pour la société mondiale.
Souvenez-vous des objectifs du millénaire pour le développement, proclamés en 2000 par la Conférence mondiale des Nations unies. On se proposait de diviser par deux en quinze ans le nombre des pauvres dans le monde. A la même date, on entamait une nouvelle négociation pour mettre un terme au conflit vieux de trente ans du Proche-Orient – les Palestiniens auraient droit à un Etat sous deux ans. Echec sur toute la ligne! Une plus équitable répartition entre tous des biens communs essentiels que sont l'eau, l'air, la terre et la lumière? Elle a plutôt régressé, avec plus de très riches et plus de très très pauvres que jamais.
Les motifs d'indignation sont donc nombreux. Ce petit livre Indignez-vous! – qui a eu un extraordinaire succès auprès des parents, et plus encore de leurs enfants, auxquels il s'adresse –, c'est quelque chose qui me touche profondément. De quoi faut-il donc que ces jeunes s'indignent aujourd'hui? Je dirais d'abord de la complicité entre pouvoirs politiques et pouvoirs économiques et financiers. Ceux-ci bien organisés sur le plan mondial pour satisfaire la cupidité et l'avidité de quelques-uns de leurs dirigeants ; ceux-là divisés et incapables de s'entendre pour maîtriser l'économie au bénéfice des peuples, même s'ils ont à leur disposition la première organisation vraiment mondiale de l'histoire, ces Nations unies auxquelles pourraient être confiées d'un commun accord l'autorité et les forces nécessaires pour porter remède à ce qui va mal.
Au moins nous reste-t-il une conquête démocratique essentielle, résultant de deux siècles de lutte citoyenne. Elle nous permet de revendiquer le droit de choisir pour nous diriger des femmes et des hommes ayant une vision claire et enthousiasmante de ce que la deuxième décennie qui s'ouvre demain peut et doit obtenir. Voilà la tâche que je propose à tous ceux qui m'écoutent. Qu'ils prennent appui sur les auteurs courageux qui se sont exprimés ces derniers mois, sur Susan George et son beau livre Leurs crises, nos solutions, sur Edgar Morin et son dernier tome L'Ethique, sur Claude Alphandéry et ses propositions pour une économie sociale et solidaire. Avec eux, nous savons ce qu'il est possible d'obtenir.
N'attendons pas. Résistons à un président dont les vœux ne sont plus crédibles.
Vivent les citoyens et les citoyennes qui savent résister!