Catégorie ministre : Barbara Pompili. Elle concourait au prix comme « tueuse d’abeilles » pour avoir fait revenir les néonicotinoïdes, ces pesticides tueurs d’abeilles qu’elle avait elle-même fait interdire dans une loi de 2016. Un joli retournement de veste.
Catégorie député : Mohamed Laqhila : ce député LREM baptisé « le VRP de l’huile de palme » aime tellement Total qu’il est tout feu tout flamme avec les forêts ! Il a tout fait pour que le pétrolier touche des subventions pour son utilisation d’huile de palme dans les carburants, ce qui engendre une déforestation massive.
Le Prix spécial du jury : Emmanuel Macron. Le président ne figurait pas parmi les boulets pour qui voter, mais vous, internautes, l’avez réclamé ! C’est indéniablement le Roi des boulets : alors que son quinquennat est crucial pour le climat, il empile fausses promesses et renoncements et se complaît dans l’imposture (Convention citoyenne, CETA, déforestation importée, glyphosate, relance climaticide…). Comment ne pas lui décerner le boulet d’or ?!