Au moment où :
96% des Français désirent avoir plus d’élus issus de la société civile,
93% des Français estiment que les hommes et les femmes politiques agissent principalement pour leurs intérêts personnels,
91% des Français déclarent ne plus avoir confiance dans les partis politiques,
91% des Français souhaitent que l’on prenne beaucoup plus souvent leur avis,
78% des Français se disent prêts à voter à la Présidentielle pour un candidat qui ne serait pas issu d’un parti politique,
A ce moment précis, les députés du Parti socialiste et des Républicains décident de voter une loi anti-démocratique pour museler la parole citoyenne.
Ils prennent en otage les élus et leurs 500 signatures.
Ils substituent au principe républicain d’égalité celui incertain d’équité et inventent ainsi le candidat à la Présidentielle à deux vitesses :
1) Le candidat « sérieux »
A quoi reconnaît-on un candidat « sérieux » ?
C’est assez simple.
C’est celui qui a un bilan sérieux : 6,5 millions inscrits à Pôle emploi, 2,5 millions de foyers au RSA, 63000 dépôts de bilan d’entreprises, une dette de 2150 milliards, une extrême-droite à 30%...
Autre indice, le candidat « sérieux » c’est celui qui n’a jamais travaillé de sa vie.
2) Le candidat « pas sérieux »
C’est celui qui vit la vie des Français.
C’est celui qui pense que ce pays mérite que l’on se batte pour défendre ses valeurs.
C’est celui qui pense que la politique ne doit pas être un métier.
En fait, le candidat « pas sérieux » c’est celui qui, pour le plus grand bien de la France et des Français, veut en finir avec tous les candidats...« sérieux ».