Fête du timbre et de l'écrit

Samedi 28 février et dimanche 1er mars, Pavie fera partie des 116 villes où se déroulera la Fête du timbre et de l'écrit. Pendant ces deux journées, la maison de la culture, de 9 heures à 17 heures, sera le point de rencontre des amateurs de beaux timbres pour tout le département. L'animation se fera autour d'une exposition de vieux clichés, de cartes postales anciennes du début du XXe siècle. Il y aura aussi des expositions thématiques de philatélie et des ateliers d'animation. «On fait découvrir le timbre. On voyage avec le timbre». ( photo Jean Wiorowski)

Comité Europe Ecologie du Gers

La Dépêche du Midi le 13 février 2009

La séparation des pouvoirs entre l'Etat, AREVA et l'ASN est un leurre!!

En toute discrétion, dans nos campagnes, à proximité immédiate des villages ou des villes, des déchets radioactifs extrêmement dangereux ont été disséminés, ou ensevelis méthodiquement, depuis des dizaines années. Pire encore, ils ont parfois servi à construire des routes, des parkings, et même des logements, des écoles ou des aires de jeu pour les enfants... Sans aucune mise en garde sur les risques encourus ! Car entre 1945 et 2001, la France a exploité 210 mines d’uranium sur son territoire. Elles ont produit 300 millions de tonnes de déchets radioactifs qui ont été abandonnés sans mesure de protection ou de surveillance particulière. Qui sont les responsables ? Pourquoi ceux qui ont tenté de donner l’alerte n’ont-ils jamais été écoutés ? Pourquoi l’Etat n’a-t-il pas alerté les riverains ? Les populations sont-elles en danger ? Elise Lucet et l’équipe de Pièces à conviction ont mené l’enquête sur ce scandale, au coeur des campagnes et des villes françaises. Il est temps que notre façon de voir le monde évolue!!!

Les reportages : « GUEUGNON, ALERTE A LA RADIOACTIVITE » « NOS BELLES CAMPAGNES… DES POUBELLES RADIOACTIVES ? » «L’OMERTA POLITIQUE » reportages de EMMANUEL AMARA et ROMAIN ICARD production Ligne de Mire, avec la participation de France 3.

Les invités : Jean-Louis BORLOO Ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire

Jacques-Emmanuel SAULNIER Porte parole d’AREVA

André Claude LACOSTE président de l’ASN (autorité de sûreté nucléaire)

A voir et à revoir le mag reportage sur France 3 - Pièces à conviction

http://www.europeecologie.fr/annuaire?nom=&cp=&departement=32

A Auch, la pollution des véhicules a eu raison d'une vingtaine de micocouliers

La place Salinis veut faire peau neuve ou plutôt éviter de montrer les peaux mortes de ses arbres. “Potentiellement dangereux“, 26 micocouliers de Provence vont être abattus. Ce n’est pas la tempête qui a eu raison d’eux mais sans aucun doute la pollution due au stationnement des véhicules toujours plus nombreux à proximité du collège.“En 2008, à la demande la municipalité, une société d’expertise avait évalué l’état physiologique et la tenue mécanique des 80 arbres présents sur la place. Cette expertise sanitaire avait révélé le mauvais état de 26 micocouliers (notamment une épaisseur du tronc jugée insuffisante) qui seront donc coupés.” Sud Ouest le 09 février 2009.
Il est temps d’interdire le stationnement et la circulation sur cette place (et non pas seulement pendant les trois semaines que durent le chantier!) … Mettons nous à la place d’un micocoulier prisonnier du goudron et contraint de subir depuis des décennies le pot d’échappement des autos (Serions-nous en pleine forme?)
Nous pourrions penser à un véritable aménagement en ville avec un axe piéton de la promenade Claude Desbons vers l’escalier monumental (bientôt rénové) à la place Salinis. Avec le Parvis de la Cathédrale et la rue Dessoles, cet ensemble aurait un sens!!
A quand une décision municipale prenant en compte ces espaces nécessaires pour tous et même pour les arbres?

Nos enfants nous accuseront

Les séances « Nos enfants nous accuseront » à Auch et à Fleurance ont vu les organisateurs obligés de refuser des spectateurs. J’attendais d’avoir vu le film, vendredi soir, au cinéma Grand Angle à Fleurance pour en parler. Je ne peux désormais que vous inciter à aller voir ce film et à comprendre l’urgence de “changer d'ère” !

Sylvie Colas, agricultrice bio, participant au débat, expliquait : « J'ai été agréablement surprise, c'est un signe des temps. C'est aussi une démarche sur la santé publique. Les gens sont en attente de trouver des produits bio mais la production ne suit pas. En effet, depuis quelque temps, il y a moins d'aides ... » Des agriculteurs bio qui parlent de leur métier et nous font comprendre des choses simples comme l’intérêt d’avoir une terre vivante pour avoir un fruit ou un légume sain !

Une superbe démonstration à la jonction de deux parcelles de vignes nous fait prendre conscience d'une réalité inquiétante. L’une est travaillée naturellement, l’autre non. A l’aide d’une bêche, on retourne la terre pour voir comment elle se compose. Sur la parcelle de la vigne conventionnelle, la vie est totalement absente. Aucun vers de terre, la terre compactée se trouve sous forme de strates stériles. Un sol mort ! On nous fait également observer la différence de niveau entre les deux parcelles. Sans vie, le sol de la vigne conventionnelle perd de sa substance argileuse, l’eau emporte la terre, au lieu de l’imbiber et d’irriguer la plante. Le sol s’est affaissé de 30 cm environ. Alors on comprend que cette culture est une culture « hors sol », qui ne fonctionne que par utilisation d’engrais chimiques. La plante est plus exposée aux maladies et il faudra donc en permanence la traiter pour les combattre.

Le mot d'ordre étant de trouver tout de suite les moyens d'agir pour que, demain, nos enfants ne nous accusent pas.
Un des intervenants, à la fin du documentaire, lors de la réunion à l’Unesco, avance l’idée suivante : Au lieu de subventionner les agriculteurs européens, à hauteur de 9 Milliards d’euros, nous devons financer le passage des restaurations collectives à une alimentation alternative, ce qui aura pour impact direct de créer une demande et un marché pour les produits bio. Ce qui entrainera donc un revenu immédiat et concret pour les agriculteurs, qui remplacera les subventions pour ces mêmes agriculteurs ! C’est aussi simple que cela ! Qu’attendons-nous pour faire passer le message à nos élus ?

www.nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/

La démocratie locale sur la bonne voie, Franck Montaugé met à l'honneur "l'expertise des citoyens"

Hier soir en début de soirée a eu lieu le premier conseil municipal de l'année à l'Hôtel de ville à Auch. Les débats ont été riches au lendemain de la tempête, de l'annonce gouvernementale du plan de relance et des critiques de l'opposition sur la méthodologie municipale pour la consultation publique au sujet du Plan Local d'Urbanisme (PLU).
En effet, Franck Montaugé défend l'idée d'un questionnaire public lors d'une première phase de réflexion pour travailler le code de l'urbanisme. Aspect très pertinent, le maire a parlé d' "expertise des citoyens" sur le PLU. Belle idée en effet de mettre le citoyen au coeur de la politique de la ville et de développer une démocratie participative dans tous les domaines. Il ne faudrait pas limiter le rôle des contribuables auscitains à la participation à un questionnaire. Cette démarche est aujourd'hui obligatoire par la loi. Mais ajouter une dimension nouvelle en dépassant la consultation (ou le consultatif) et faire agir ces derniers avec un rôle de co-décideur (ou d'exécutif) serait un plus indéniable.
En ce qui concerne le plan de relance, rien n'a été accordé à la ville d'Auch. Malgré la prise de parole de Jean Falco, délégué en charge de l'Agenda 21, aussi peu convainquant que le Président Sarkozy le soir même à la télévision, les orientations structurelles restent floues exceptée la priorité des priorité la 2x2 voies de la RN124. Le développement de la ville passe pour le maire par ce désenclavement routier. Il a même ajouté que "la route est et restera le seul moyen pour faire vivre le territoire à long terme". Ne lui en déplaise, de nombreux citoyens ne sont pas de son avis. La route n'est qu'un prétexte pour stigmatiser une croissance alternative. Les priorités doivent être différentes : le centre hospitalier à Auch -premier employeur du département; l'institut universitaire de technologie à Auch - la recherche est l'avenir d'une ville comme Auch; la reconversion du patrimoine - patrimoine naturel /Caserne Espagne/Escalier monumental; les transports du XXI ème siècle - la ligne TER / le développement de transport gratuit et nouveaux axes piétons/cyclistes comme celui d'Auterive- Preignan. Voilà la ville de demain!
La tempête Klaus qui a touché la ville s'est également invitée aux débats. Après avoir félicité le personnel municipal et les pompiers, un bilan a été dressé : une douzaine d'arbres remarquables du patrimoine naturel auscitain a été abattue notamment au Moulias, au Cimetière et au Parc du Couloumé. En ces temps de crise et pour faire éc(h)o au documentaire Les temps changent, il est en effet urgent de changer de manière de voir le monde. Attachons nous aux vraies valeurs de notre planète! Alors, est-il vrai que la 2x2 voies RN124 est la meilleure solution pour faire vivre une belle ville comme Auch au XXI ème siècle? Sommes nous là sur la bonne voie?

Que reste t'il du Grenelle de l'environnement?

Le plan de relance vient de sonner le glas des avancées (même minimes) du Grenelle de l'environnement. En effet, le Gers se voit doter d'une enveloppe de 5,6 millions dont près de 4 millions pour la seule RN 124!
Dans ce plan de relance qui foule au pied les lois Grenelle I et II, rien est apporté à l'IUT, rien aux nouvelles technologies d'information et de de communication comme l'ADSL, rien non plus pour la valorisation du patrimoine naturel de notre département. A croire que seule la route, seul le désenclavement routier de nos belles cités gasconnes viendra régler le problème du dynamisme industriel, artisanal et agricole du Gers!! C'est vraiment un comble de penser que c'est encore de cette manière que se développe durablement une cité au XXIème siècle.

La ligne Auch-Toulouse fermée à nouveau en période estivale ...

Les usagers de la ligne Auch-Toulouse ont pu emprunter à nouveau le TER ce lundi. Les travaux de renouvellement des traverses, des ballasts et des rails, entamés le 1er octobre dernier sont en effet terminés... En fait, ils ne le sont pas encore!! Des retards ont empêché les entreprises venues de régions où la main d'oeuvre est moins chère (plus bas sont les coûts moins les délais sont tenus) d'intervenir sur la section Auch-Gimont où il reste treize kilomètres à renouveler. Cela signifie que la ligne sera une nouvelle fois fermée pendant les mois d'été ... Encore une entrave au développement touristique en juillet et août! Le président du Conseil Régional, Martin Malvy, a dû dénoncer "l'ampleur des retards et la non-réalisation d'un tiers des travaux prévus à la date fixée" dans un courrier adressé au président de Réseau Ferré de France. Mais chacun devra prendre ses responsabilités dans cette affaire!