photo © Auch éco Citoyenne
Présents hier à Auch, David Grosclaude en Aquitaine comme Guilhem Latrubesse en Midi-Pyrénées sont conseillers régionaux mais élus sur les listes d'Europe Ecologie-Les Verts et non sous la seule bannière occitane. Pour les «acteurs culturels» parmi lesquels l'Auscitain Georges Nosella, président de l'IEO (institut d'études occitanes), et pour des partis tels le POC (Parti occitan) et le PNA (Parti nationaliste occitan) en «pays de langue d'oc» (soit 36 départements), l'heure est à «la mobilisation». Trop peu d'élus, «un programme ambitieux de rénovation de la politique occitane s'impose», disaient, hier, aux Cordeliers, les participant(e)s à la réunion visant à mobiliser les troupes. Et cela notamment dans la perspective des élections municipales de 2014. «L'objectif de notre plateforme est une forte présence des idées occitanistes au sein des décisions territoriales et donc dès 2014 auprès des électeurs afin que les aspirations de la population soient justement représentées dans les collectivités». Ainsi, tout converge pour que ces idées soient portées par une liste à Auch. Tirée par Georges Nosella ? «Là n'est pas la question. Je peux aussi me présenter à Condom d'où je suis originaire… Mais oui, à Auch, nous serons présents. Dans beaucoup de villages aussi, il y a des candidat(e)s prêts à se lancer pour la cause occitaniste». A Monfort, par exemple… Pour les participants au «carrefour» d'hier, la poussée que connaît l'occitanisme au plan culturel «depuis 30-40 ans» doit avoir sa traduction politique. Le manifeste occitaniste (à lire sur internet) sera le bréviaire des candidat(e)s qui se présenteront en 2014 et aux élections suivantes. La Dépêche du Midi par B. D
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