mardi 5 juin 2012

"Quand les Verts agacent les socialistes" ... et oui les écolos ne sont pas aux ordres!

Je t'aime, moi non plus ! Dans le feu de la campagne législative, certains candidats écologistes ont du mal à accepter l'ombre tutélaire de leurs alliés socialistes. Surtout quand ils se sentent plus légitimes que leurs « amis » de gauche.
« Le PS ne se fait pas à l'idée que l'on puisse faire un bon score, mais il est normal que plusieurs formations de gauche puissent s'exprimer», explique Régis Godec, candidat écologiste sur la
4 e circonscription. Lui le dit clairement : « Mon défi, c'est d'aller au second tour pour créer un débat sur la question : quel candidat de gauche pour nous représenter ? » L'élu municipal de Toulouse, ne craint pas au passage d'égratigner Martine Martinel, la candidate socialiste sortante, « qui n'a pas un mot pour l'écologie dans son programme ».
Un discours qui passe mal au PS, où l'on rappelle les termes de l'accord national qui prévoit que l'on se range derrière le candidat de gauche arrivé en tête. « C'est le désistement républicain, insiste, Christophe Borgel, secrétaire national aux élections et candidat sur la 9 e circonscription. Ce n'est pas une tradition chez les Verts, mais c'était une condition impérative pour notre accord, qu'ils ont acceptée ». Alain Refalo, candidat écologiste sur la 6 e circonscription, ne voit pas tout à fait les choses de la même façon : « S'il y a un risque d'élection du candidat de la droite, il est normal que l'on se désiste, mais si les deux candidats de la gauche arrivent en tête et qu'il n'y a pas de risque que la droite l'emporte, je me maintiendrais », prévient-il. Il faut dire que sur son secteur, la ville de Colomiers est au cœur des enjeux, là même ou un écologiste a créé la surprise en damant le pion à un socialiste aux dernières cantonales… Et là encore, Alain Refalo n'est pas tendre avec la sortante socialiste, Monique Iborra, dont il fustige « le peu d'activité comme députée et son éthique d'élue ». Bref, tout en jurant la main sur le cœur qu'ils joueront le jeu, Régis Godec et Alain Refalo veulent faire entendre leur différence en imaginant un combat de gauche au second tour « face à une droite divisée ». Mais il y a parfois loin des désirs à la réalité. « Chacun a le droit de croire qu'il sera le mieux placé. Mais mieux vaut attendre les résultats du premier tour », conclut Christophe Borgel. La voix de la sagesse.
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Dissidences

Gardez-moi de mes amis, mes ennemis je m'en charge… La fédération PS de la Haute-Garonne à fort à faire pour calmer les ardeurs écologistes et les dissidences… socialistes. Celle d'Alain Fillola, dans la 3e circonscription, est vivement critiquée : « La confusion qui règne, altére la qualité du débat démocratique et déboussole l'électorat, face à un candidat de l'UMP qui n'en attendait pas tant ». La Dépêche du Midi


Note de l'auteur du blog / Alain Fillola semble soutenu en sous-main par le maire de Toulouse (c'est cela la discipline socialiste?)

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