Plantation symbolique d'un chêne semé voilà deux ans par le jeune Nicolas, au centre./ Photo DDM, Nedir Debbiche
Alors qu'on venait de parvenir à un accord minimal au sommet sur le climat de Durban, Afrique du Sud, le contre-sommet de Durban, Gers, allait commencer. « Philippe Martin avait lancé l'idée l'an dernier », se souvient le maire Alain Ribolleda, « et M. Boudaud m'a recontacté voilà une semaine ». Le président de l'association Auch éco citoyenne a monté ce contre-sommet en clin d'œil destiné à montrer qu'il peut y avoir des solutions locales aux problèmes climatiques. Une quinzaine de personnes s'est retrouvée pour la plantation d'un arbre avant un pique-nique, la projection du film « In transition » puis un débat. Il y avait là des membres des Amis de la Terre, d'Europe écologie les Verts, des inventeurs et politiques. « C'est important d'être ici au moment où, à Durban, les Etats ont montré qu'ils manquaient de volonté pour inverser le réchauffement climatique », lance Philippe Martin. Reste que mobiliser sur l'environnement paraît difficile quand la crise joue sur la vie quotidienne or « les premiers qui souffrent sont les plus démunis », dit Alexis Boudaud. « Le problème de l'écologie politique est de demander aux chefs d'Etat de prendre des décisions courageuses qui n'auront des effets que quand ils seront morts », ajoute l'élu. Cette journée voulait donc aborder d'autres biais d'action, plus individuels. « On peut montrer un monde en transition où la solution est la sobriété », dit Philippe Le Goanvic d'EELV 32. Il y avait aussi Jean-Luc Quéré et son associé Alain Kremer. Chercheur en biotechnologie, le premier a conçu une technologie pour traiter le CO2 et générer grâce à lui de l'hydrogène, source d'énergie. Ils veulent maintenant la faire connaître. La Dépêche du Midi par F.R.
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