lundi 17 octobre 2011

Le candidat socialiste François Hollande face au nucléaire

Les positions de François Hollande, désigné dimanche candidat PS pour la présidentielle de 2012, manquent de sérieux et de clarté sur la question du nucléaire.


Sur l'avenir énergétique de la France, François Hollande choisit le conservatisme, regrette l'organisation écologiste qui, depuis août, soumet à un stress test les candidats à la présidentielle en les classant en fonction de leurs propositions en matière énergétique (http://greenpeace.fr/2012). Pour Greenpeace, le candidat socialiste n'a pas compris les enjeux de la transition énergétique et ses positions manquent de sérieux et de clarté, notamment sur l'avenir du nucléaire. Il se contente d'afficher une réduction à 50% de la part du nucléaire dans l'électricité d'ici à 2025 -un chiffre qui ne dit rien sur le nombre de réacteurs à fermer d'ici là, relève l'organisation écologiste, estimant que la position de M. Hollande reste coincée dans le dogme pro-nucléaire. Dans le projet du candidat socialiste, la sortie du nucléaire est perçue comme une contrainte, et non comme une chance pour le pays. Et le risque nucléaire n'existe pas, souligne Greenpeace, estimant que son projet le distingue à peine de la ligne défendue par le gouvernement pro-nucléaire actuellement aux manettes. A six mois du premier tour de la présidentielle, les positions des candidats, officiels ou présumés, sont le plus souvent en décalage avec l'opinion des Français, qui souhaitent en majorité une sortie du nucléaire, constate encore l'organisation antinucléaire.

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