Pourquoi l’Anses est une nullité complète
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Oh ! comme j’ai pu contester, étriller, malmener l’Agence nationale de
sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
(ANSES). Cett...
Il y a 4 jours
Nucléaire. Plus d'1,15 million de m³ de déchets radioactifs sont répartis sur 1 121 sites en France dont 47 chez nous.
RépondreSupprimerEn Midi-Pyrénées, comme partout en Europe, on stocke les déchets radioactifs qu'ils le soient un peu, moyennement ou beaucoup. Si plus de la moitié proviennent de l'industrie électronucléaire, 20 % résultent de la recherche, autant de la défense et 5 % de l'industrie et du médical.
A Albi, Agen, Castres, Montauban, Tarbes, Vic-en-Bigorre, Rodez et Toulouse, les centres hospitaliers et les cliniques les plus importantes, celles qui font de la médecine nucléaire et de l'oncologie médicale en produisent et les remettent à l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), chargée de concevoir et d'exploiter les centres de stockages de toute la France.
Fin 2007 celle-ci gérait plus de 1,15 million de m3 de résidus radioactifs répartis sur 1 121 sites. Le recensement de ces déchets se fait sur la base des déclarations de leurs détenteurs qui sont en France, tous secteurs confondus, un millier. En Haute-Garonne par exemple on dénombre cinq établissements de recherche qui en possèdent à Castanet-Tolosan, Fontenilles, Labège et Toulouse et Launaguet.
Les établissements de défense de Balma et Toulouse en récèlent aussi. Dans le Lot, à Gramat, des déchets radioactifs de faible et moyenne activité à vie courte (moins de 31 ans) et longue, issus d'expérimentations sont temporairement entreposés sur le site militaire. Ils devraient, à terme être transférés dans un site d'enfouissement définitif. Deux communes de l'Aube, Auxon et Pars-lès-Chavanges ont été présélectionnées à cet effet.
A la centrale de Golfech (Tarn-et Garonne) sont conservés des déchets hautement radioactifs issus des combustibles usés. Ils représentent un volume infime et sont destinés à rejoindre les sites de Marcoule dans le Gard ou de Cadarache dans les Bouches-du-Rhône équipés pour accueillir ce type de déchets.
Au total, en Midi-Pyrénées on trouve des restes d'atomes sur 47 sites dont 35 en Haute-Garonne répartis sur 16 communes mais aucun dans l'Ariège et le Gers.
La Dépêche du Midi par Françoise Cariès