mercredi 28 septembre 2011

Un pays qui n'a pas les moyens d'assurer l'éducation des nouvelles générations est un pays qui se meurt

Le ministre maintient le projet de supprimer 14.000 postes d'enseignants pour 2012 [...]

Le gouvernement a affiché de nouveau sa fermeté (d'esprit) face à la grève et aux manifestations d'enseignants qui protestent contre les suppressions de postes. Des cortèges se sont formés partout en France avec des élèves qui ont rejoint les enseignants dans les rues notamment à Toulouse. Un enseignant sur deux s'est mobilisé. Luc Chatel, le ministre de l'Éducation nationale, préfère relever les chiffres de ses services dans l'habituelle guerre des chiffres.
Les enseignants du privé ont manifesté coude-à-coude avec leurs alter ego du public. Selon leurs syndicats, il faut remonter à 1984 pour trouver une mobilisation d'envergure du privé contre le projet de loi de la gauche sur le passage de l'école privée au sein du service public d'enseignement. Cette première grève réunissant tous les syndicats du privé et du public était «significative » dans le secteur public et «inédite» dans le privé, notamment dans les académies de Nantes, de Rennes et dans le Nord-Pas-de-Calais, bastions de l'enseignement catholique, affirment les syndicats. Selon Claude Berruer, adjoint au secrétaire général de l'enseignement catholique, «le suivi de la grève a été important», même s'il n'a aucun outil pour faire le décompte des grévistes dans le privé.

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