mercredi 6 janvier 2010

Revel. Une « révolution industrielle » misant sur les produits bio


Pas de sinistrose ni de pessimisme dans les propos du sénateur maire, Alain Chatillon, lors de la présentation des vœux à la population, ce lundi, en fin de journée, à la salle polyvalente. Si du côté des investissements de la commune, 2010 sera synonyme « d'année budgétaire de transition », la municipalité entend ne pas faire de pause sur le plan du développement économique et de l'emploi.

« Cette année nous espérons la sortie de la crise financière mondiale dont on a ressenti quelques signes de frémissement fin 2009. Cette crise aura au moins eu le mérite de nous faire prendre conscience qu'il fallait sortir du système financier actuel pour engager une véritable révolution industrielle et financière », expliquait Alain Chatillon. « Ce qui pénalise la compétitivité des entreprises françaises c'est le poids de la dette de la France. Elle représentait 20 % du PIB en 1980 et 77 % du PIB aujourd'hui, soit près de 27 000€ par foyer fiscal à rembourser». Pour endiguer cette faillite le sénateur maire remet au goût du jour la proposition de « taxe Taubine » suggérée en 1972 par le prix Nobel d'économie, James Tobin. Alain Chatillon explique qu'en taxant de seulement 0, 1 % les opérations financières réalisées en France, on viendrait à bout de la vertigineuse dette en 16 ans. « La France seule ne peut pas prendre une telle décision. Elle doit être prise au niveau mondial », ajoute-t-il.

En attendant cette révolution financière, le sénateur maire entend faire à Revel, la révolution industrielle en misant sur les produits verts.

une troisième entreprise dans la bio valley

« Nous devons répondre aux nouveaux besoins des consommateurs tout en créant des emplois nouveaux dans les secteurs bio et pas que dans l'agroalimentaire ». Après les Labo Serval (cosmétiques bio) et « Le bonheur est dans le pot » (conserves de légumes bio), Alain Chatillon annonçait l'arrivée d'une troisième entreprise d'ici deux ou trois mois. Par ailleurs, le sénateur maire n'en oubliait pas les autres secteurs d'activités. « Nous poursuivrons notre appui au petit commerce de proximité qui est la force de notre cité. Nous pensons aussi à nos artisans avec qui nous organiserons un grand salon à l'automne ». Alain Chatillon clôturait ses vœux aux Revélois en reprenant en note d'espoir, la phrase de Talairan : « Il n'est qu'habileté dans la hardiesse ».

La Dépêche du Midi

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire